In today's global world, people move more, move further, and move for increasingly varied reasons, such as work, study or the search for exoticism. Seeking health care away from one's home is a part of this trend and many patients these days do not hesitate to cross borders or to cover sometimes thousands of kilometers in order to consult a well-known doctor or to benefit from a fast, high-quality and cheap health-care service. Our study concerns the questions raised by patients' movements at a regional scale, more precisely in the Lao-Thai border area where new behaviors are appearing around health care mobility. Lao nationals are crossing the border to seek health care in Thai hospitals in ever increasing numbers. A sizeable part of the population is involved in this practice, which is connected to the recent political and cultural opening of Laos and at the same time emphasizes the development gap between the two countries. Border discontinuity between the two countries is reflected by a medical discontinuity which helps explain these movements, facilitated also by the proximity and historical links of the populations living along the Mekong. What does this mobility reveal regarding the socio-economic and political reality of the Lao-Thai border area and what light can it shed on the relationship between the two countries? How is the cross-border territory being reconstructed in the new era? We use health movements as a means to analyze the socio-territorial dynamics of the Lao-Thai border area. Moreover, this study through health indicators is one way to both renew and re-inform our reflections on the notion of border. ; Dans le monde globalisé contemporain, les hommes sont de plus en plus mobiles pour des motifs aussi divers que la recherche d'un emploi, la poursuite des études ou encore la quête d'exotisme. La santé n'échappe pas à cette tendance et ainsi certains malades n'hésitent pas à traverser les frontières et à parcourir parfois des milliers de kilomètres pour consulter tel médecin renommé, bénéficier d'une prise en charge rapide, de qualité ou à bas coût. Notre étude s'intéresse à ces questions, les flux de patients, appréhendés à l'échelle régionale et plus précisément au sein de l'espace frontalier lao-thaïlandais où apparaissent des dynamiques thérapeutiques transfrontalières : le recours aux soins des Laotiens dans des hôpitaux thaïlandais limitrophes. Cette pratique engagée par une partie de la population vivant dans les bordures frontalières accompagne l'ouverture récente du Laos et souligne l'écart de développement existant entre les deux pays. La discontinuité géographique entre le Laos et la Thaïlande se double d'une discontinuité sanitaire, propice à la mobilité des patients et facilitée en outre par la proximité et les liens historiques entretenus par les populations riveraines du Mékong. Que révèlent ces mobilités de patients sur le fonctionnement de l'espace lao-thaïlandais et sur les relations entre les deux pays ? Comment participent-elles à une recomposition du territoire transfrontalier ? En utilisant les recours aux soins transfrontaliers comme révélateur, notre objectif, en tant que géographe est d'analyser les processus socio-territoriaux en présence actuellement au sein de l'espace lao-thaïlandais. L'entrée par la santé constitue un point de vue original pour renouveler la réflexion sur la notion de frontière.
In today's global world, people move more, move further, and move for increasingly varied reasons, such as work, study or the search for exoticism. Seeking health care away from one's home is a part of this trend and many patients these days do not hesitate to cross borders or to cover sometimes thousands of kilometers in order to consult a well-known doctor or to benefit from a fast, high-quality and cheap health-care service. Our study concerns the questions raised by patients' movements at a regional scale, more precisely in the Lao-Thai border area where new behaviors are appearing around health care mobility. Lao nationals are crossing the border to seek health care in Thai hospitals in ever increasing numbers. A sizeable part of the population is involved in this practice, which is connected to the recent political and cultural opening of Laos and at the same time emphasizes the development gap between the two countries. Border discontinuity between the two countries is reflected by a medical discontinuity which helps explain these movements, facilitated also by the proximity and historical links of the populations living along the Mekong. What does this mobility reveal regarding the socio-economic and political reality of the Lao-Thai border area and what light can it shed on the relationship between the two countries? How is the cross-border territory being reconstructed in the new era? We use health movements as a means to analyze the socio-territorial dynamics of the Lao-Thai border area. Moreover, this study through health indicators is one way to both renew and re-inform our reflections on the notion of border. ; Dans le monde globalisé contemporain, les hommes sont de plus en plus mobiles pour des motifs aussi divers que la recherche d'un emploi, la poursuite des études ou encore la quête d'exotisme. La santé n'échappe pas à cette tendance et ainsi certains malades n'hésitent pas à traverser les frontières et à parcourir parfois des milliers de kilomètres pour consulter tel médecin renommé, ...
International audience ; Le second pont international sur le Mékong reliant Savannakhet (Laos) et Mukdahan (Thaïlande) est inauguré officiellement par les dirigeants des deux pays. Cette nouvelle infrastructure transfrontalière illustre la logique de rapprochement et de coopération initiée par les deux états voisins depuis le début des années 90. Quelques jours plus tard, la presse laotienne [Le Rénovateur, 10.01.2007, p.7] ripostait de manière virulente à un article paru le 25 décembre 2006 dans le Bangkok Post, dans lequel l'auteur thaïlandais affirmait que le nouveau pont représentait un grand espoir pour les prostituées laotiennes qui pourraient ainsi vendre leur service à un plus grand nombre de visiteurs. La mise en service du pont ouvre en outre le débat sur les problèmes de la diffusion des maladies sexuellement transmissibles et de l'augmentation des délits [Bangkok Post, 19.12.06, np ; 27.12.06, np ; Vientiane Times, 08.01.07, p.8] Ces anecdotes éclairent bien l'ambiguïté des relations entretenues entre le Laos et la Thaïlande, entre une ouverture promue et la persistance de questions épineuses entre pays voisins. Les démêlés diplomatico-politiques entre les deux Etats ne sont pas récents et la politique de coopération, si elle tend à les réduire, ne les a pas complètement effacés. Du côté des populations vivant de part et d'autre de la frontière, l'ouverture favorise des traversées multiples, particulièrement les mobilités orientées du Laos vers la Thaïlande. Les deux pays ont en effet des niveaux de développement différents à la faveur de la Thaïlande, pôle dynamique d'Asie du Sud-Est d'un point de vue économique, culturel et sanitaire. Les Laotiens sont ainsi de plus en plus nombreux à traverser la frontière le weekend afin de faire des achats dans des centres commerciaux encore inexistants au Laos. De la même façon, la Thaïlande accueille de plus en plus de patients laotiens, non satisfaits de leur système de santé national. La dynamique transfrontalière procède ainsi tout autant des projets de coopération initiés par les politiques bilatérales que des pratiques de la population. Quand ces deux logiques coïncident, les effets sont cumulés et la dynamique transfrontalière aboutie. Mais lorsque les états n'ont pas de politique de coopération bien définie alors que des besoins existent – comme dans le domaine des soins – nous verrons comment les pratiques locales viennent pallier le vide institutionnel et organiser le territoire transfrontalier par le jeu de réseaux informels. Nous partons du postulat que le réseau social d'un patient constitue un capital déterminant dans la mise en oeuvre des recours transfrontaliers vers la Thaïlande. Outil de solidarité et vecteur de diffusion des pratiques, les réseaux sociaux sollicités par les patients en route vers des structures de soins thaïlandaises sont à l'origine d'un territoire transfrontalier réticulé.
International audience ; Le second pont international sur le Mékong reliant Savannakhet (Laos) et Mukdahan (Thaïlande) est inauguré officiellement par les dirigeants des deux pays. Cette nouvelle infrastructure transfrontalière illustre la logique de rapprochement et de coopération initiée par les deux états voisins depuis le début des années 90. Quelques jours plus tard, la presse laotienne [Le Rénovateur, 10.01.2007, p.7] ripostait de manière virulente à un article paru le 25 décembre 2006 dans le Bangkok Post, dans lequel l'auteur thaïlandais affirmait que le nouveau pont représentait un grand espoir pour les prostituées laotiennes qui pourraient ainsi vendre leur service à un plus grand nombre de visiteurs. La mise en service du pont ouvre en outre le débat sur les problèmes de la diffusion des maladies sexuellement transmissibles et de l'augmentation des délits [Bangkok Post, 19.12.06, np ; 27.12.06, np ; Vientiane Times, 08.01.07, p.8] Ces anecdotes éclairent bien l'ambiguïté des relations entretenues entre le Laos et la Thaïlande, entre une ouverture promue et la persistance de questions épineuses entre pays voisins. Les démêlés diplomatico-politiques entre les deux Etats ne sont pas récents et la politique de coopération, si elle tend à les réduire, ne les a pas complètement effacés. Du côté des populations vivant de part et d'autre de la frontière, l'ouverture favorise des traversées multiples, particulièrement les mobilités orientées du Laos vers la Thaïlande. Les deux pays ont en effet des niveaux de développement différents à la faveur de la Thaïlande, pôle dynamique d'Asie du Sud-Est d'un point de vue économique, culturel et sanitaire. Les Laotiens sont ainsi de plus en plus nombreux à traverser la frontière le weekend afin de faire des achats dans des centres commerciaux encore inexistants au Laos. De la même façon, la Thaïlande accueille de plus en plus de patients laotiens, non satisfaits de leur système de santé national. La dynamique transfrontalière procède ainsi tout autant des projets de coopération initiés par les politiques bilatérales que des pratiques de la population. Quand ces deux logiques coïncident, les effets sont cumulés et la dynamique transfrontalière aboutie. Mais lorsque les états n'ont pas de politique de coopération bien définie alors que des besoins existent – comme dans le domaine des soins – nous verrons comment les pratiques locales viennent pallier le vide institutionnel et organiser le territoire transfrontalier par le jeu de réseaux informels. Nous partons du postulat que le réseau social d'un patient constitue un capital déterminant dans la mise en oeuvre des recours transfrontaliers vers la Thaïlande. Outil de solidarité et vecteur de diffusion des pratiques, les réseaux sociaux sollicités par les patients en route vers des structures de soins thaïlandaises sont à l'origine d'un territoire transfrontalier réticulé.
International audience ; Le second pont international sur le Mékong reliant Savannakhet (Laos) et Mukdahan (Thaïlande) est inauguré officiellement par les dirigeants des deux pays. Cette nouvelle infrastructure transfrontalière illustre la logique de rapprochement et de coopération initiée par les deux états voisins depuis le début des années 90. Quelques jours plus tard, la presse laotienne [Le Rénovateur, 10.01.2007, p.7] ripostait de manière virulente à un article paru le 25 décembre 2006 dans le Bangkok Post, dans lequel l'auteur thaïlandais affirmait que le nouveau pont représentait un grand espoir pour les prostituées laotiennes qui pourraient ainsi vendre leur service à un plus grand nombre de visiteurs. La mise en service du pont ouvre en outre le débat sur les problèmes de la diffusion des maladies sexuellement transmissibles et de l'augmentation des délits [Bangkok Post, 19.12.06, np ; 27.12.06, np ; Vientiane Times, 08.01.07, p.8] Ces anecdotes éclairent bien l'ambiguïté des relations entretenues entre le Laos et la Thaïlande, entre une ouverture promue et la persistance de questions épineuses entre pays voisins. Les démêlés diplomatico-politiques entre les deux Etats ne sont pas récents et la politique de coopération, si elle tend à les réduire, ne les a pas complètement effacés. Du côté des populations vivant de part et d'autre de la frontière, l'ouverture favorise des traversées multiples, particulièrement les mobilités orientées du Laos vers la Thaïlande. Les deux pays ont en effet des niveaux de développement différents à la faveur de la Thaïlande, pôle dynamique d'Asie du Sud-Est d'un point de vue économique, culturel et sanitaire. Les Laotiens sont ainsi de plus en plus nombreux à traverser la frontière le weekend afin de faire des achats dans des centres commerciaux encore inexistants au Laos. De la même façon, la Thaïlande accueille de plus en plus de patients laotiens, non satisfaits de leur système de santé national. La dynamique transfrontalière procède ainsi tout autant des projets de coopération initiés par les politiques bilatérales que des pratiques de la population. Quand ces deux logiques coïncident, les effets sont cumulés et la dynamique transfrontalière aboutie. Mais lorsque les états n'ont pas de politique de coopération bien définie alors que des besoins existent – comme dans le domaine des soins – nous verrons comment les pratiques locales viennent pallier le vide institutionnel et organiser le territoire transfrontalier par le jeu de réseaux informels. Nous partons du postulat que le réseau social d'un patient constitue un capital déterminant dans la mise en oeuvre des recours transfrontaliers vers la Thaïlande. Outil de solidarité et vecteur de diffusion des pratiques, les réseaux sociaux sollicités par les patients en route vers des structures de soins thaïlandaises sont à l'origine d'un territoire transfrontalier réticulé.
In today's global world, people move more, move further, and move for increasingly varied reasons, such as work, study or the search for exoticism. Seeking health care away from one's home is a part of this trend and many patients these days do not hesitate to cross borders or to cover sometimes thousands of kilometers in order to consult a well-known doctor or to benefit from a fast, high-quality and cheap health-care service. Our study concerns the questions raised by patients' movements at a regional scale, more precisely in the Lao-Thai border area where new behaviors are appearing around health care mobility. Lao nationals are crossing the border to seek health care in Thai hospitals in ever increasing numbers. A sizeable part of the population is involved in this practice, which is connected to the recent political and cultural opening of Laos and at the same time emphasizes the development gap between the two countries. Border discontinuity between the two countries is reflected by a medical discontinuity which helps explain these movements, facilitated also by the proximity and historical links of the populations living along the Mekong. What does this mobility reveal regarding the socio-economic and political reality of the Lao-Thai border area and what light can it shed on the relationship between the two countries? How is the cross-border territory being reconstructed in the new era? We use health movements as a means to analyze the socio-territorial dynamics of the Lao-Thai border area. Moreover, this study through health indicators is one way to both renew and re-inform our reflections on the notion of border. ; Dans le monde globalisé contemporain, les hommes sont de plus en plus mobiles pour des motifs aussi divers que la recherche d'un emploi, la poursuite des études ou encore la quête d'exotisme. La santé n'échappe pas à cette tendance et ainsi certains malades n'hésitent pas à traverser les frontières et à parcourir parfois des milliers de kilomètres pour consulter tel médecin renommé, ...
International audience ; Le second pont international sur le Mékong reliant Savannakhet (Laos) et Mukdahan (Thaïlande) est inauguré officiellement par les dirigeants des deux pays. Cette nouvelle infrastructure transfrontalière illustre la logique de rapprochement et de coopération initiée par les deux états voisins depuis le début des années 90. Quelques jours plus tard, la presse laotienne [Le Rénovateur, 10.01.2007, p.7] ripostait de manière virulente à un article paru le 25 décembre 2006 dans le Bangkok Post, dans lequel l'auteur thaïlandais affirmait que le nouveau pont représentait un grand espoir pour les prostituées laotiennes qui pourraient ainsi vendre leur service à un plus grand nombre de visiteurs. La mise en service du pont ouvre en outre le débat sur les problèmes de la diffusion des maladies sexuellement transmissibles et de l'augmentation des délits [Bangkok Post, 19.12.06, np ; 27.12.06, np ; Vientiane Times, 08.01.07, p.8] Ces anecdotes éclairent bien l'ambiguïté des relations entretenues entre le Laos et la Thaïlande, entre une ouverture promue et la persistance de questions épineuses entre pays voisins. Les démêlés diplomatico-politiques entre les deux Etats ne sont pas récents et la politique de coopération, si elle tend à les réduire, ne les a pas complètement effacés. Du côté des populations vivant de part et d'autre de la frontière, l'ouverture favorise des traversées multiples, particulièrement les mobilités orientées du Laos vers la Thaïlande. Les deux pays ont en effet des niveaux de développement différents à la faveur de la Thaïlande, pôle dynamique d'Asie du Sud-Est d'un point de vue économique, culturel et sanitaire. Les Laotiens sont ainsi de plus en plus nombreux à traverser la frontière le weekend afin de faire des achats dans des centres commerciaux encore inexistants au Laos. De la même façon, la Thaïlande accueille de plus en plus de patients laotiens, non satisfaits de leur système de santé national. La dynamique transfrontalière procède ainsi tout autant des projets de coopération initiés par les politiques bilatérales que des pratiques de la population. Quand ces deux logiques coïncident, les effets sont cumulés et la dynamique transfrontalière aboutie. Mais lorsque les états n'ont pas de politique de coopération bien définie alors que des besoins existent – comme dans le domaine des soins – nous verrons comment les pratiques locales viennent pallier le vide institutionnel et organiser le territoire transfrontalier par le jeu de réseaux informels. Nous partons du postulat que le réseau social d'un patient constitue un capital déterminant dans la mise en oeuvre des recours transfrontaliers vers la Thaïlande. Outil de solidarité et vecteur de diffusion des pratiques, les réseaux sociaux sollicités par les patients en route vers des structures de soins thaïlandaises sont à l'origine d'un territoire transfrontalier réticulé.
International audience ; Le second pont international sur le Mékong reliant Savannakhet (Laos) et Mukdahan (Thaïlande) est inauguré officiellement par les dirigeants des deux pays. Cette nouvelle infrastructure transfrontalière illustre la logique de rapprochement et de coopération initiée par les deux états voisins depuis le début des années 90. Quelques jours plus tard, la presse laotienne [Le Rénovateur, 10.01.2007, p.7] ripostait de manière virulente à un article paru le 25 décembre 2006 dans le Bangkok Post, dans lequel l'auteur thaïlandais affirmait que le nouveau pont représentait un grand espoir pour les prostituées laotiennes qui pourraient ainsi vendre leur service à un plus grand nombre de visiteurs. La mise en service du pont ouvre en outre le débat sur les problèmes de la diffusion des maladies sexuellement transmissibles et de l'augmentation des délits [Bangkok Post, 19.12.06, np ; 27.12.06, np ; Vientiane Times, 08.01.07, p.8] Ces anecdotes éclairent bien l'ambiguïté des relations entretenues entre le Laos et la Thaïlande, entre une ouverture promue et la persistance de questions épineuses entre pays voisins. Les démêlés diplomatico-politiques entre les deux Etats ne sont pas récents et la politique de coopération, si elle tend à les réduire, ne les a pas complètement effacés. Du côté des populations vivant de part et d'autre de la frontière, l'ouverture favorise des traversées multiples, particulièrement les mobilités orientées du Laos vers la Thaïlande. Les deux pays ont en effet des niveaux de développement différents à la faveur de la Thaïlande, pôle dynamique d'Asie du Sud-Est d'un point de vue économique, culturel et sanitaire. Les Laotiens sont ainsi de plus en plus nombreux à traverser la frontière le weekend afin de faire des achats dans des centres commerciaux encore inexistants au Laos. De la même façon, la Thaïlande accueille de plus en plus de patients laotiens, non satisfaits de leur système de santé national. La dynamique transfrontalière procède ainsi tout autant des projets de ...
International audience ; Le second pont international sur le Mékong reliant Savannakhet (Laos) et Mukdahan (Thaïlande) est inauguré officiellement par les dirigeants des deux pays. Cette nouvelle infrastructure transfrontalière illustre la logique de rapprochement et de coopération initiée par les deux états voisins depuis le début des années 90. Quelques jours plus tard, la presse laotienne [Le Rénovateur, 10.01.2007, p.7] ripostait de manière virulente à un article paru le 25 décembre 2006 dans le Bangkok Post, dans lequel l'auteur thaïlandais affirmait que le nouveau pont représentait un grand espoir pour les prostituées laotiennes qui pourraient ainsi vendre leur service à un plus grand nombre de visiteurs. La mise en service du pont ouvre en outre le débat sur les problèmes de la diffusion des maladies sexuellement transmissibles et de l'augmentation des délits [Bangkok Post, 19.12.06, np ; 27.12.06, np ; Vientiane Times, 08.01.07, p.8] Ces anecdotes éclairent bien l'ambiguïté des relations entretenues entre le Laos et la Thaïlande, entre une ouverture promue et la persistance de questions épineuses entre pays voisins. Les démêlés diplomatico-politiques entre les deux Etats ne sont pas récents et la politique de coopération, si elle tend à les réduire, ne les a pas complètement effacés. Du côté des populations vivant de part et d'autre de la frontière, l'ouverture favorise des traversées multiples, particulièrement les mobilités orientées du Laos vers la Thaïlande. Les deux pays ont en effet des niveaux de développement différents à la faveur de la Thaïlande, pôle dynamique d'Asie du Sud-Est d'un point de vue économique, culturel et sanitaire. Les Laotiens sont ainsi de plus en plus nombreux à traverser la frontière le weekend afin de faire des achats dans des centres commerciaux encore inexistants au Laos. De la même façon, la Thaïlande accueille de plus en plus de patients laotiens, non satisfaits de leur système de santé national. La dynamique transfrontalière procède ainsi tout autant des projets de ...
International audience ; Aging and growth of elderly are major challenges for sustainable cities. Studies conducted in four central districts and in suburbs of Paris highlight that the elderly live and use the city in many different ways. These results show that both their spatial mobilities and the size of their lived territory tend to decline with old age. In addition, these results confirm that the decline of the frequency of their social relations reaching to the social isolation which accentuates the loss of autonomy. These situations of vulnerability are the main challenge of public policies to provide concrete answers in the social and health issue and to adapt the city to persons with reduced mobility. International and French examples are presented to show the wide variety of public responses and their more or less challenging implementation according to the local context. In the perspective of sustainable cities that integrate well-aging, the experiments presented are some of the future actions that can be adapted and developed according to the local context and the resources available. ; Le vieillissement et la gérontocroissance constituent des enjeux forts pour les villes de demain. Les études menées dans quatre arrondissements parisiens et en banlieue parisienne mettent en exergue la grande pluralité des modes d'habiter la ville des personnes âgées. Cela se traduit, d'une part, à travers leurs mobilités spatiales et leur plus ou moins grande appropriation du territoire, d'autre part, dans la nature et la fréquence des relations sociales qui tendent à diminuer avec l'âge jusqu'à des situations d'isolement, facteur d'accentuation de la perte d'autonomie. Ces facteurs de fragilité sont au cœur de politiques publiques qui tentent d'apporter des réponses concrètes dans le champ social et sanitaire et visent à adapter la ville aux personnes à mobilité réduite. Les exemples internationaux et français montrent la grande variété des réponses apportées et leurs mises en application, plus ou moins difficiles, selon le contexte local. Dans l'optique de villes durables qui intègrent le bien-vieillir à leurs missions, les expérimentations présentées ici constituent des pistes d'action à adapter et à développer en fonction des territoires et des ressources à disposition.
International audience ; Aging and growth of elderly are major challenges for sustainable cities. Studies conducted in four central districts and in suburbs of Paris highlight that the elderly live and use the city in many different ways. These results show that both their spatial mobilities and the size of their lived territory tend to decline with old age. In addition, these results confirm that the decline of the frequency of their social relations reaching to the social isolation which accentuates the loss of autonomy. These situations of vulnerability are the main challenge of public policies to provide concrete answers in the social and health issue and to adapt the city to persons with reduced mobility. International and French examples are presented to show the wide variety of public responses and their more or less challenging implementation according to the local context. In the perspective of sustainable cities that integrate well-aging, the experiments presented are some of the future actions that can be adapted and developed according to the local context and the resources available. ; Le vieillissement et la gérontocroissance constituent des enjeux forts pour les villes de demain. Les études menées dans quatre arrondissements parisiens et en banlieue parisienne mettent en exergue la grande pluralité des modes d'habiter la ville des personnes âgées. Cela se traduit, d'une part, à travers leurs mobilités spatiales et leur plus ou moins grande appropriation du territoire, d'autre part, dans la nature et la fréquence des relations sociales qui tendent à diminuer avec l'âge jusqu'à des situations d'isolement, facteur d'accentuation de la perte d'autonomie. Ces facteurs de fragilité sont au cœur de politiques publiques qui tentent d'apporter des réponses concrètes dans le champ social et sanitaire et visent à adapter la ville aux personnes à mobilité réduite. Les exemples internationaux et français montrent la grande variété des réponses apportées et leurs mises en application, plus ou moins difficiles, selon le contexte local. Dans l'optique de villes durables qui intègrent le bien-vieillir à leurs missions, les expérimentations présentées ici constituent des pistes d'action à adapter et à développer en fonction des territoires et des ressources à disposition.
International audience ; Aging and growth of elderly are major challenges for sustainable cities. Studies conducted in four central districts and in suburbs of Paris highlight that the elderly live and use the city in many different ways. These results show that both their spatial mobilities and the size of their lived territory tend to decline with old age. In addition, these results confirm that the decline of the frequency of their social relations reaching to the social isolation which accentuates the loss of autonomy. These situations of vulnerability are the main challenge of public policies to provide concrete answers in the social and health issue and to adapt the city to persons with reduced mobility. International and French examples are presented to show the wide variety of public responses and their more or less challenging implementation according to the local context. In the perspective of sustainable cities that integrate well-aging, the experiments presented are some of the future actions that can be adapted and developed according to the local context and the resources available. ; Le vieillissement et la gérontocroissance constituent des enjeux forts pour les villes de demain. Les études menées dans quatre arrondissements parisiens et en banlieue parisienne mettent en exergue la grande pluralité des modes d'habiter la ville des personnes âgées. Cela se traduit, d'une part, à travers leurs mobilités spatiales et leur plus ou moins grande appropriation du territoire, d'autre part, dans la nature et la fréquence des relations sociales qui tendent à diminuer avec l'âge jusqu'à des situations d'isolement, facteur d'accentuation de la perte d'autonomie. Ces facteurs de fragilité sont au cœur de politiques publiques qui tentent d'apporter des réponses concrètes dans le champ social et sanitaire et visent à adapter la ville aux personnes à mobilité réduite. Les exemples internationaux et français montrent la grande variété des réponses apportées et leurs mises en application, plus ou moins difficiles, ...
International audience ; Aging and growth of elderly are major challenges for sustainable cities. Studies conducted in four central districts and in suburbs of Paris highlight that the elderly live and use the city in many different ways. These results show that both their spatial mobilities and the size of their lived territory tend to decline with old age. In addition, these results confirm that the decline of the frequency of their social relations reaching to the social isolation which accentuates the loss of autonomy. These situations of vulnerability are the main challenge of public policies to provide concrete answers in the social and health issue and to adapt the city to persons with reduced mobility. International and French examples are presented to show the wide variety of public responses and their more or less challenging implementation according to the local context. In the perspective of sustainable cities that integrate well-aging, the experiments presented are some of the future actions that can be adapted and developed according to the local context and the resources available. ; Le vieillissement et la gérontocroissance constituent des enjeux forts pour les villes de demain. Les études menées dans quatre arrondissements parisiens et en banlieue parisienne mettent en exergue la grande pluralité des modes d'habiter la ville des personnes âgées. Cela se traduit, d'une part, à travers leurs mobilités spatiales et leur plus ou moins grande appropriation du territoire, d'autre part, dans la nature et la fréquence des relations sociales qui tendent à diminuer avec l'âge jusqu'à des situations d'isolement, facteur d'accentuation de la perte d'autonomie. Ces facteurs de fragilité sont au cœur de politiques publiques qui tentent d'apporter des réponses concrètes dans le champ social et sanitaire et visent à adapter la ville aux personnes à mobilité réduite. Les exemples internationaux et français montrent la grande variété des réponses apportées et leurs mises en application, plus ou moins difficiles, selon le contexte local. Dans l'optique de villes durables qui intègrent le bien-vieillir à leurs missions, les expérimentations présentées ici constituent des pistes d'action à adapter et à développer en fonction des territoires et des ressources à disposition.
International audience ; Aging and growth of elderly are major challenges for sustainable cities. Studies conducted in four central districts and in suburbs of Paris highlight that the elderly live and use the city in many different ways. These results show that both their spatial mobilities and the size of their lived territory tend to decline with old age. In addition, these results confirm that the decline of the frequency of their social relations reaching to the social isolation which accentuates the loss of autonomy. These situations of vulnerability are the main challenge of public policies to provide concrete answers in the social and health issue and to adapt the city to persons with reduced mobility. International and French examples are presented to show the wide variety of public responses and their more or less challenging implementation according to the local context. In the perspective of sustainable cities that integrate well-aging, the experiments presented are some of the future actions that can be adapted and developed according to the local context and the resources available. ; Le vieillissement et la gérontocroissance constituent des enjeux forts pour les villes de demain. Les études menées dans quatre arrondissements parisiens et en banlieue parisienne mettent en exergue la grande pluralité des modes d'habiter la ville des personnes âgées. Cela se traduit, d'une part, à travers leurs mobilités spatiales et leur plus ou moins grande appropriation du territoire, d'autre part, dans la nature et la fréquence des relations sociales qui tendent à diminuer avec l'âge jusqu'à des situations d'isolement, facteur d'accentuation de la perte d'autonomie. Ces facteurs de fragilité sont au cœur de politiques publiques qui tentent d'apporter des réponses concrètes dans le champ social et sanitaire et visent à adapter la ville aux personnes à mobilité réduite. Les exemples internationaux et français montrent la grande variété des réponses apportées et leurs mises en application, plus ou moins difficiles, selon le contexte local. Dans l'optique de villes durables qui intègrent le bien-vieillir à leurs missions, les expérimentations présentées ici constituent des pistes d'action à adapter et à développer en fonction des territoires et des ressources à disposition.