Elena Bovo, Pensée de la foule, pensée de l'inconscient. Généalogie de la psychologie des foules (1875-1895)
In: Idées ećonomiques et sociales
ISSN: 2116-5289
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In: Idées ećonomiques et sociales
ISSN: 2116-5289
In: Parlement(s): revue d'histoire politique, Band 34, Heft 3, S. 166-173
ISSN: 1760-6233
In: Sociétés & représentations: les cahiers du CREDHESS, Band 51, Heft 1, S. 205-214
ISSN: 2104-404X
In: Parlement(s), Heft 34, S. 166-176
World Affairs Online
In: Idées ećonomiques et sociales
ISSN: 2116-5289
International audience ; L'essor des Visual Studies dans le monde académique étasunien durant les années 1990 s'inscrit dans le sillage de l'institutionnalisation des Cultural Studies outre-Atlantique. Il implique spécifiquement le décentrement de la discipline de l'histoire de l'art vers l'étude interdisciplinaire des visibilités socioculturelles. Cet article revient sur la montée en puissance de ces études dans un climat encore marqué par les « guerres culturelles » engagées par la droite néoconservatrice à l'encontre de certaines franges du champ universitaire et artistique au cours des années 1980. En abordant les conflits suscités par les Visual Studies au sein de la gauche intellectuelle comme un élément inhérent à leur définition savante, il analyse certaines politisations académiques des notions de « culture visuelle » et d'« études visuelles » dans le contexte d'une importation et d'une redéfinition françaises actives de ces catégories.
BASE
Traduction anglaise intégrale de l'article par Nicolas Cognard et Ana Wolf : http://www.hybrid.univ-paris8.fr/lodel/index.php?id=917 ; International audience ; Cette étude d'iconographie et d'iconologie politiques interroge les ambiguïtés passées et présentes du politique et du visible inhérentes à l'idée de représentation. Elle montre en quoi certaines pratiques politiques incarnent des « luttes de représentation » sous des formes visuelles singulières. Deux thèses complémentaires sont défendues à l'appui des politiques de la représentation exposées dans divers champs des savoirs savants au cours du dernier quart de siècle. D'une part, les « luttes » qui caractérisent les pratiques contemporaines s'inscrivent dans la longue durée des antinomies du concept de représentation. D'autre part, en marge de ces « luttes de représentation », certaines pratiques font désormais l'objet de « luttes de visibilité ». Si un « malaise » hante nos sociétés, c'est davantage un « malaise dans la visibilité », rendu palpable par la multiplication des usages savants, militants et ordinaires de ce terme.
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International audience ; Traduction anglaise intégrale de l'article par Nicolas Cognard et Ana Wolf : http://www.hybrid.univ-paris8.fr/lodel/index.php?id=917 Cette étude d'iconographie et d'iconologie politiques interroge les ambiguïtés passées et présentes du politique et du visible inhérentes à l'idée de représentation. Elle montre en quoi certaines pratiques politiques incarnent des « luttes de représentation » sous des formes visuelles singulières. Deux thèses complémentaires sont défendues à l'appui des politiques de la représentation exposées dans divers champs des savoirs savants au cours du dernier quart de siècle. D'une part, les « luttes » qui caractérisent les pratiques contemporaines s'inscrivent dans la longue durée des antinomies du concept de représentation. D'autre part, en marge de ces « luttes de représentation », certaines pratiques font désormais l'objet de « luttes de visibilité ». Si un « malaise » hante nos sociétés, c'est davantage un « malaise dans la visibilité », rendu palpable par la multiplication des usages savants, militants et ordinaires de ce terme.
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Traduction anglaise intégrale de l'article par Nicolas Cognard et Ana Wolf : http://www.hybrid.univ-paris8.fr/lodel/index.php?id=917 ; International audience ; Cette étude d'iconographie et d'iconologie politiques interroge les ambiguïtés passées et présentes du politique et du visible inhérentes à l'idée de représentation. Elle montre en quoi certaines pratiques politiques incarnent des « luttes de représentation » sous des formes visuelles singulières. Deux thèses complémentaires sont défendues à l'appui des politiques de la représentation exposées dans divers champs des savoirs savants au cours du dernier quart de siècle. D'une part, les « luttes » qui caractérisent les pratiques contemporaines s'inscrivent dans la longue durée des antinomies du concept de représentation. D'autre part, en marge de ces « luttes de représentation », certaines pratiques font désormais l'objet de « luttes de visibilité ». Si un « malaise » hante nos sociétés, c'est davantage un « malaise dans la visibilité », rendu palpable par la multiplication des usages savants, militants et ordinaires de ce terme.
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International audience ; L'essor des Visual Studies dans le monde académique étasunien durant les années 1990 s'inscrit dans le sillage de l'institutionnalisation des Cultural Studies outre-Atlantique. Il implique spécifiquement le décentrement de la discipline de l'histoire de l'art vers l'étude interdisciplinaire des visibilités socioculturelles. Cet article revient sur la montée en puissance de ces études dans un climat encore marqué par les « guerres culturelles » engagées par la droite néoconservatrice à l'encontre de certaines franges du champ universitaire et artistique au cours des années 1980. En abordant les conflits suscités par les Visual Studies au sein de la gauche intellectuelle comme un élément inhérent à leur définition savante, il analyse certaines politisations académiques des notions de « culture visuelle » et d'« études visuelles » dans le contexte d'une importation et d'une redéfinition françaises actives de ces catégories.
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In: Terrains, théories, Heft 5
ISSN: 2427-9188
In: Cahiers du genre, Band 58, Heft 1, S. 135-162
ISSN: 1968-3928
Cet article étudie le processus discursif qui a conformé les conceptions contemporaines de la vulnérabilité. Mettant en évidence des tentatives récurrentes de réarticuler la relation entre la victimisation et le blâme, il retrace les usages de l'expression « blâmer la victime » depuis que le sociologue William Ryan l'a forgée en 1970 afin de critiquer l'aide apportée aux populations vulnérables, jusqu'aux campagnes conservatrices contemporaines menées à l'encontre des « politiques victimaires ». Le nœud blâme/victime me conduit également à aborder la victimologie, une science apparue au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et visant à prendre la mesure d'un phénomène de « catalysation victimaire » ; les travaux du psychologue Melvin Lerner, qui ont prouvé que certains individus blâment bel et bien la victime ; les mobilisations féministes à l'encontre du « blâme de la victime de viol », ainsi que l'émergence du Mouvement des droits des victimes. Cette généalogie du travail rhétorique à l'œuvre derrière l'expression « blâmer la victime », et de ses effets dépolitisants, montre comment penser en termes de victimes suppose de plus en plus de se focaliser sur l'utilité thérapeutique du blâme, souvent au détriment des conséquences matérielles de la victimisation ou de son traitement. 1
In: Visual studies, Band 35, Heft 4, S. 310-318
ISSN: 1472-5878