Les islamistes et la guerre: une profonde recomposition
In: Moyen-Orient: géopolitique, géoéconomie, géostratégie et sociétés du monde arabo-musulman, Heft 46, S. 30-35
ISSN: 1969-8585
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In: Moyen-Orient: géopolitique, géoéconomie, géostratégie et sociétés du monde arabo-musulman, Heft 46, S. 30-35
ISSN: 1969-8585
World Affairs Online
In: Revue du Crieur, Band 7, Heft 2, S. 92-107
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 98, Heft 3, S. 45-59
ISSN: 2102-5991
Depuis l'unification de 1990, le Yémen a été marqué par un champ partidaire dynamique et divers, donnant naissance à une formule politique originale. La phase de transition qui a suivi le soulèvement révolutionnaire de 2011 et la chute du Président Saleh a eu un effet ambivalent sur la place et le rôle des partis politiques. Elle a été marquée par une surprenante stabilité du paysage puis par une relégation apparente des formations politiques institutionnalisées, en particulier du parti al-Islah, branche yéménite des Frères musulmans. Ce processus s'est indéniablement produit au bénéfice d'acteurs armés : la rébellion houthiste, le mouvement sudiste et les jihadistes. La guerre qui a débuté en mars 2015, marquée notamment par l'implication saoudienne, semble avoir approfondi une telle dynamique de marginalisation des partis. Pourtant ce processus n'est encore une fois pas univoque. À la lumière du cas yéménite, l'objet de cet article est d'interroger le devenir et la résilience des partis dans un contexte marqué par la faillite des transitions institutionnelles, la violence et le maintien des structures autoritaires.
In: Esprit, Band Septembre, Heft 9, S. 7-10
In: Critique internationale, Band 70, Heft 1, S. 195-198
ISSN: 1777-554X
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 66, Heft 2, S. 110-116
ISSN: 1776-2995
Résumé L'effet de contexte contre l'effet « domino ». Au Yémen, la montée en force des mouvements protestataires et des contestations internes s'agrègent au morcellement des formes de pouvoir pour expliquer la nouveauté relative que constitue le mouvement du début 2011. Des formes revendicatives émanant de populations jeunes, qui par bien des aspects rappellent les mouvements sociaux égyptiens et tunisiens, sont rattrapées par la fragmentation des sources d'expression plus ancienne du séparatisme ou de la contestation religieuse. Pour autant, dans une situation encore très instable, le chemin d'une conciliation pourrait être trouvé, sans doute dans un dépassement des formes claniques d'allégeance et des idéologies.
In: Critique internationale, Band 48, Heft 3, S. 137-159
ISSN: 1777-554X
In: Critique internationale: revue comparative de sciences sociales, Heft 3, S. 137-159
ISSN: 1149-9818, 1290-7839
Yemen today finds itself confronted with multiple fronts, the significance of which is often misunderstood. Although the terrorist threat linked to al-Qaida has monopolized attention, the Sa'dah war which has shaken the country's north since 2004 undeniably deserves to be better understood. Its duration and violence as well as the growing involvement of international actors make this conflict a significant source of instability at the local and regional levels. The complexity of the conflict has significantly increased over the course of six phases of combat, multiplying the potential levels of understanding. As a result, the interpretation that sees the conflict as a "classic" confrontation between the government of President Ali Abdallah Saleh and a Shiite rebellion led by the al-Houthi clan appears to be inadequate. Given the degree to which Yemen sometimes seems to be marked by the specificities of its history, society and political system, the Sa'dah conflict is no doubt for many incomprehensible. The roots and issues at stake in this war should thus be put into context by taking its singularities into consideration as well as by underscoring the extent to which this eruption of violence is itself symptomatic of transformations in the international system and the operation of political regimes at the level of the Arab world. Adapted from the source document.
In: Critique internationale, Band 78, Heft 1, S. 11-19
ISSN: 1777-554X
In: Revue du Crieur, Band 3, Heft 1, S. 34-49
In: Revue française de science politique, Band 62, Heft 5, S. 895-913
ISSN: 1950-6686
Résumé En s'intéressant aux mobilisations nées du processus révolutionnaire yéménite engagé en janvier 2011, cet article, né d'une longue expérience de terrain partagée, étudie les interactions entre des pratiques émergentes et les « propriétés structurelles des systèmes sociaux ». Il fait l'hypothèse d'une dualité du processus révolutionnaire qui apparaît comme produit par les acteurs qui le portent mais aussi comme contraint par une structure historique, sociale et politique. Il interroge ainsi la capacité de l'événement révolutionnaire à générer de l'innovation militante mais également à poindre lui-même du croisement entre les pratiques émergentes et la reprise en main du processus par des réseaux de mobilisation existants et des acteurs politiques déjà institutionnalisés.
In: Revue française de science politique, Band 62, Heft 5-6, S. 895-913
ISSN: 0035-2950
This article studies the mobilisations that have developed since the beginning of the Yemeni revolutionary process in January 2011. Built on shared and extensive fieldwork, it examines the interactions between emerging practices and the "structural properties of social systems". It assumes the duality of the revolutionary process that appears both produced by the actors that carry it and constrained by a historical, social and political structure. This paper thereby questions the capability of the revolutionary event not only to generate innovations but also to emerge at the intersection of emerging practices and the process' confiscation by former mobilisation networks and institutionalised political actors. Adapted from the source document.
In: Critique internationale, Band 78, Heft 1, S. 85-103
ISSN: 1777-554X
Le conflit yéménite, qui a suivi, quatre ans après, les mobilisations pacifiques du « Printemps » de 2011, est souvent interprété, hâtivement, à travers une grille de lecture géopolitique qui fait de lui la marque de la rivalité entre l'Iran et l'Arabie Saoudite, sur fond de fracture confessionnelle. Dépassant cette approche, nous nous intéressons aux recompositions politico-religieuses survenues dans ce pays depuis 2013, en contexte de conflit violent. Nous interrogeons les processus de construction de la polarisation entre sunnites et chiites, en rupture avec un agencement confessionnel particulier, et les effets produits au sein du champ islamiste sunnite. La relégation du parti al-Islah, représentant les Frères musulmans, s'accompagne d'une montée en puissance des entrepreneurs salafis. Cette dynamique signale la reconfiguration des ressources mobilisées, en affirmant la valorisation de l'engagement militaire. Dès lors, notre contribution appréhende le conflit armé en tant que moment privilégié pour observer les processus de fabrique des identités à partir des déclarations d'entrepreneurs islamistes, des alliances nouées sur le front ou des confrontations.
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Heft 3, S. 25-43
ISSN: 1291-1941
The February 2003 demonstrations against the war in Iraq raised a broader question : does this global activism signal the emergence of a new transnational public sphere of collective action? To account for an event some regard as a turning point in the politics of contention, both in essence & in scale, this article undertakes an historical analysis of the social processes that have transnationalized activism. The analysis juxtaposes Jurgen Habermas' definition of public space (1962) with the history of transnational social movements since the mid-1980s. Adapted from the source document.
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Band 19, Heft 3, S. 25
ISSN: 1950-6708