This book traces the history of the baby-boomers, beginning with an explanation of the cause of the post-war baby boom and ending with the contemporary concerns of ageing boomers. It shows how the baby-boomers challenged traditional family attitudes and adopted new lifestyles in the 1960s and 1970s. Drawing on 90 interviews conducted with baby boomers living in London and Paris, the book demonstrates how their aspirations for leisure and consumption converged with family responsibilities and obligations. It shows how the baby boomers emerged from an authoritative upbringing to challenge some of the traditional assumptions of the family, such as marriage and cohabitation. The rise of feminism led by the baby-boomers is examined, together with its impact on family forms and structures. The book shows how women's trajectories veered between the two extremes of family and employment, swerving between the models of stay-at-home mother and working woman. It demonstrates how new family configurations such as solo parenting, and recomposed families were adopted by the baby boomers. Today, as they enter into retirement, the baby-boomers remain closely involved in the lives of their children and parents, although relationships with elderly parents are maintained primarily through a sense of duty and obligation. The book concludes that the baby boomers have both been influenced by and actors to the changes and transformations that have occurred to family life. They reconciled and continue to reconcile, individualism with family obligations. As grandparents often with an ageing parent still alive, the baby boomers wish to keep the independence that has been the hallmark of their generation whilst not abandoning family life.
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Résumé Le lien entre famille et propriété est une constante héritée de la ruralité. Le parcours résidentiel classique, dit promotionnel, vers l'achat d'une maison ou d'un appartement subit des perturbations du fait des transformations familiales et sociales. On observe une gamme variée de trajectoires résidentielles avec des allers et retours entre le locatif et la propriété.
Résumé Si la famille étendue, malgré la montée de l'individualisme, continue à exister dans la société urbaine, les liens que les enfants adultes entretiennent avec leurs parents sont très divers. Certains ont pris leurs distances, d'autres au contraire maintiennent des relations très étroites. L'enquête Proches et parents de l'Ined a permis de dégager plusieurs modes de fonctionnement de la parenté. La famille-entourage locale correspond à une réalité qui ne va pas dans le sens d'une tendance générale au repli domestique : 30 % des enquêtés appartiennent à une famille-entourage locale, c'est-à-dire qu'ils habitent la même commune qu'un parent faisant partie des personnes citées comme proches, ont des contacts avec lui au moins une fois par semaine et échangent des services et des aides. Les entretiens ont permis de comprendre les processus par lesquels ces organisations de la vie en famille se sont mises en place. Plusieurs modalités coexistent : les unes correspondent à une logique de « création de maison », que ce soit en reproduisant le modèle familial, en adoptant la belle-famille ou lorsqu'il y a rupture avec les deux familles d'origine et initiation de ce mode de fonctionnement avec les enfants adultes; d'autres, au contraire, ne répondent pas à un choix réel. Dans ce cas, la famille-entourage locale est plutôt le résultat d'une contrainte économique ou patrimoniale. En fait, celle-ci apparaît à la fois comme une nouvelle manière de vivre en famille qui respecte l'indépendance de chaque individu et de chaque couple et comme une adaptation de la famille complexe à la société urbaine.
Au développement du parc locatif social, et plus encore du logement pavillonnaire en accession à la propriété, a correspondu la montée progressive d'un modèle familial dominant : le couple avec enfants. Pourtant, les formes familiales se diversifient : décohabitation tardive, reflux du mariage, croissance du divorce ; ce qui génère de nouvelles demandes, autres que l'accession à la propriété. De plus, la crise actuelle révèle l'importance du réseau de parenté. Véritable "affaire de famille", l'accès au logement est au centre des stratégies familiales, et mobilise différents moyens : héritage, donation, aide financière ou matérielle, caution, utilisation du réseau des relations... A contrario, quand les liens familiaux sont rompus, ou quand la famille ne peut aider, l'accès au logement peut devenir particulièrement difficile.
Résumé Bonvalet Catherine.— Les Parisiens dans leur maturité : origine, parcours, integration Cet article présente les premiers résultats de l'enquête « Peuplement et dépeuplement de Pans » sur l'histoire résidentielle des personnes âgées de 50 a 60 ans habitant l'agglomération parisienne L'analyse des origines des Parisiens confirme l'importance de l'immigration d'après-guerre dans la formation de la population parisienne 43 % des enquêtes sont nés dans la Region Ile-de- brance Les étrangers d'origine forment 15 % de la population Les provinciaux «montent à Paris» très jeunes, 21 ans en moyenne tandis que les étrangers arrivent plus tard (31 ans), le plus souvent après la constitution de la famille Sur les questions d'identité, le sentiment d'être parisien chez les migrants arrivés depuis plus de vingt ans apparaît plus fort chez les étrangers devenus français que chez les provinciaux A la différence des premiers, les provinciaux ont pu garder des attaches avec leur région d'origine. L'identité régionale se manifesterait en fait d'autant plus lorsque l'on a migré a Paris.
Cet article retrace les parcours résidentiels des 58 retraités nés entre 1927 et 1952 interrogés dans le cadre de l'enquête Amare et les resitue dans le temps long pour les envisager en tenant compte des différentes trajectoires (familiales, sociales, professionnelles) qui composent la vie des individus – l'idée directrice étant que ces dernières constituent une même histoire personnelle (Girard, 1964 ; Grafmeyer, 2010). Prendre en compte l'ensemble des sphères de vie tout en analysant leur intrication est un moyen de saisir l'intelligibilité des trajectoires, d'en appréhender les logiques, de découvrir des effets de « contamination » d'une sphère à l'autre (Bidart, 2006), mais aussi d'observer les « bifurcations biographiques » (Grossetti et al. , 2009) qui impliquent des arbitrages, des réaménagements. La mobilité sera alors appréhendée comme « la capacité des êtres sociaux au cours de leur existence à redéfinir le sens des situations auxquelles ils se trouvent confrontés et les enjeux qui leur importent » (Grafmeyer, 1994). Après avoir décrit les trajectoires résidentielles des enquêtés dans leur ensemble, nous examinerons comment celles-ci, traversées par le processus de désinstitutionalisation de manière différente selon le genre et la génération, se sont écartées du modèle de parcours logement mis en place depuis les années 1960.
Largement utilisées par les médias, les pouvoirs publics et les chercheur.e.s, les statistiques nationales produites sur la famille contribuent à instituer les normes et les catégories de référence. En dénombrant « les types » de famille, elles donnent à voir certaines formes familiales et en cachent d'autres. Aussi, certain.e.s chercheur.e.s réfléchissent à des outils et catégories d'analyse afin d'appréhender la « nouvelle morphologie sociale » qui découle des transformations sociales de ces dernières décennies. C'est ce que proposent Catherine Bonvalet et Éva Lelièvre : elles invitent à une redéfinition des outils et des concepts de la démographie pour décrire l'évolution actuelle des modes de vie des individus et de leurs enfants. Leurs recherches visent à dépasser le cadre du logement pour redéfinir un groupe familial, à proposer une entité opérationnelle pour les collectes quantitatives permettant d'étudier son rôle dans les stratégies sociales des individus, et d'en saisir la dynamique. Elles permettent en outre de rompre avec les thèses sur la « crise » de la famille pour donner à voir la complexité et la diversité des liens sociaux qui se nouent autour des individus qui « font famille ». La famille ne peut plus se définir par le logement, mais bien davantage par l'existence de liens forts, au-delà de la cohabitation.
El propósito de este artículo es relatar la historia residencial de las generaciones nacidas entre 1930 y 1950 que habitan París y sus afueras. Se basa en la encuesta Biografías y entorno que recolectó el INED en 2001 entre cerca de 2 830 francilianos (oriundos de la región de Île-de-France) pertenecientes a estas generaciones. Sus trayectorias residenciales y geográficas dan testimonio de los grandes momentos de la urbanización franciliana que ocurrieron en el transcurso de la segunda mitad del siglo xx, particularmente con la expansión de la propiedad y los fenómenos de periurbanización y gentrificación. Desde el punto de vista geográfico se advierten tres grandes tendencias: un movimiento centrífugoque aleja a los francilianos del centro de la aglomeración; una cierta estabilidad en la zona geográfica donde se han asentado en Île-de-France, lo que denota su apego a París y su arraigo a las afueras; y en una proporción menor, un cierto retorno al centro de la aglomeración. Algunas encuestas han observado también movimientos urbanos; éstos fueron los casos de los pioneros de la periurbanización con el acceso a la propiedad de una casa individual en parcelación y el de los pioneros de la gentrificación en ciertos distritos de la capital situados en los alrededores cercanos. El análisis por generación muestra el efecto diferenciado de las políticas sobre los recorridos residenciales y geográficos. Revela sobre todo la repercusión de los cambios matrimoniales sobre las trayectorias. Aunque lastrayectorias residenciales de las generaciones nacidas antes de la guerra, al igual que sus trayectorias familiares, se mostraban de manera lineal conforme a un esquema que iba del arriendo hacia la propiedad, las trayectorias de las generaciones nacidas después de 1945 resultaban mucho más caóticas según las uniones, separaciones y reemparejamientos eventuales. La propiedad, que a menudo se presenta como el fin último del recorrido, se convierte para algunos en una etapa dentro de una trayectoria cada vez más compleja. AbstractThe purpose of this article is to describe the residential history of the generations born between 1930 and 1950, living in Paris and its suburbs. It is based on the Biographies and Setting survey conducted by INED in 2001 on about 2830 people from the Île-de-France region belonging to these generations. Their residential and geographical trajectories testify to the great moments of Île-de-France urbanization that occurred during the course of the second half of the 20th century, particularly with the expansion of property and the phenomena of periurbanization and gentrification. From a geographical point of view, three major trends emerge: a centrifugal movement that drives people from the Île-de-France region away from the center of the agglomeration, a certain stability in the geographical area where they have settled in Île-de-France, denoting their attachment to Paris and their roots in the suburbs, and to a lesser extent, a return to the center of the agglomeration. Some surveys have also observed urban movements. This was the cases of the pioneers of periurbanization with access to the ownership of an individual home in a holding and of the pioneers of gentrification in certain districts of the capital located in the immediate vicinity. Analysis by generation shows the different effect on residential and geographical routes. Above all, it reveals the impact of marital changes on trajectories. Although the residential trajectories of the pre-war generations, like their family trajectories, were shown in a linear manner in a scheme that went from rental to ownership, the trajectories of the generations born after 1945 were far more chaotic, due to unions, separations and the eventual formation of new couples. Ownership, oftenpresented as the ultimate goal of the course, becomes a stage in an increasingly complex trajectory for some.
À la fin du vingtième siècle, la qualité du parc de logements s'est dégradée en France, et les cohortes courantes de personnes âgées ont été les principales victimes. Majoritairement propriétaires de leur résidence principale, et pour près d'une sur quatre, d'une résidence secondaire, elles ont une faible mobilité résidentielle comparativement aux plus jeunes. Leur arrivée à l'âge de la retraite ou du veuvage entraîne toutefois de nouvelles formes de mobilité résidentielle, bien que toujours selon l'évolution du marché immobilier et leurs préférences résidentielles (préserver un pied-à-terre en ville et un accès aux services, mais profiter aussi d'une résidence secondaire). L'article, basé sur les données de diverses enquêtes, montre comment les choix résidentiels à la retraite sont liés aux trajectoires de vie et aux configurations familiales et interagissent avec les tendances socioéconomiques des environnements urbains.