Le squat: problème social ou lieu d'émancipation? ; Une conférence-débat de l'Association Emmaüs et de Normale sup', 5 octobre 2010
In: Les conférences-débats de l'Association Emmaüs et de Normale sup', la rue? Parlons-en!
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World Affairs Online
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In: Déviance et société, Band 34, Heft 2, S. 175-188
S'inspirant d'une sociologie praxéologique attentive à la « fabrique » du droit, cet article s'attache à décrire le travail de catégorisation effectué par les différents agents de l'État mobilisés par la procédure d'expulsion des squats. Il montre d'abord que la fragilité socio-économique des habitants est globalement masquée par le stigmate de la déviance. Mais dans ce cadre répressif général, un certain nombre de différenciations sont repérables. La figure de l'enfant apparaît comme la plus efficace dans l'altération du stigmate, tandis que le fait d'être jeune, de genre masculin, de nationalité étrangère, jouera en défaveur des squatteurs. Ces classements moraux ad hoc, dont dépendront les procédures en actes, réactualisent la dialectique entre « vraie » et « fausse » pauvreté au fondement de la réversibilité d'une politique assistancielle prompte à se métamorphoser en répression à l'encontre des populations cibles.
In: Multitudes, Band 37-38, Heft 2, S. 238-246
ISSN: 1777-5841
Résumé Les habitants des squats sont des mal-logés parmi d'autres. Loin d'être les « marginaux » que l'on décrit parfois, ils sont idéal-typiques de la ville occidentale contemporaine, en tant qu'elle produit des formes interstitielles d'habitat permettant de pallier le manque de logements accessibles aux classes populaires. Mais les pouvoirs publics peinent à admettre le caractère ordinaire du squat, en même temps qu'ils disposent de peu de moyens légaux pour faire face aux spéculateurs privés. Le récit du squat de la rue Cavaignac sur lequel se fonde cet article décrit la multiplicité des conditions nécessaires pour que les habitants d'un squat, victimes d'un incendie, soient décemment relogés, et que les « squatteurs » se muent en « sinistrés ».
In: Le monde diplomatique, Band 52, Heft 619, S. 3
ISSN: 0026-9395, 1147-2766
In: Le monde diplomatique, Band 52, Heft 619, S. 3
ISSN: 0026-9395, 1147-2766
In: Revue européenne des migrations internationales: REMI, Band 19, Heft 2, S. 23-46
ISSN: 1777-5418
In: Revue française des affaires sociales: RFAS, Heft 2, S. 45-63
ISSN: 0035-2985
Résumé Sans minimiser les souffrances réelles des acteurs comme les phénomènes macrosociaux de production des inégalités, il semble aujourd'hui opportun, face aux discours dominants structurés tour à tour par l'inquiétude ou la compassion, de rappeler que les individus en situation de grande précarité disposent également de ressources et de compétences. L'observation de squats à Marseille, c'est-à-dire de lieux fermés vacants, occupés illégalement par des personnes sans domicile, nous donne à voir la très grande diversité des trajectoires de squatters, et parallèlement des types de squats qu'ils mettent en place. Mais au-delà, travailler sur les squats permet de bénéficier d'un analyseur particulièrement pertinent des savoir-faire et des savoir-dire à l'œuvre dans des espaces pourtant marqués par la fragilité, voire la violence et la délinquance. À la lumière de ce que sont les difficultés que rencontrent les squatters pour squatter, des capacités qu'ils mettent en œuvre pour les dépasser et des aptitudes tant pratiques que cognitives qu'on peut alors identifier, on comprend que squatter peut être lu comme un acte de résistance, collectif ou individuel, à l'exclusion du logement. Il paraît dès lors crucial que la collectivité n'ignore pas ces aspirations et ces compétences, et invente, avec elles, de nouvelles formes de l'action.
In: Lien social et politiques: revue internationale et interdisciplinaire de sciences humaines consacrée aux thèmes du lien social, de la sociabilité, des problèmes sociaux et des politiques publiques, Heft 77, S. 103-125
ISSN: 1703-9665
La Magione, quartier populaire du centre historique de Palerme, fait l'objet depuis plusieurs années d'un important programme de renouvellement urbain visant à promouvoir l'installation de citadins aisés. Cet article se donne pour projet de décrire les effets de la cohabitation conflictuelle entre anciens et nouveaux habitants au sein de ce quartier. Nous montrons que le relatif échec de la gentrification de la Magione doit être analysé en relation avec les usages que les habitants font des espaces publics du quartier, enjeu tout aussi déterminant que l'accès au logement du point de vue des transformations sociospatiales à l'oeuvre sur ce territoire. Émerge alors l'hypothèse conclusive d'une « nouvelle précarisation » de la Magione, entendue comme processus de déqualification d'un espace urbain partiellement gentrifié, dont nous esquissons ici les conditions de possibilités.
In: Espaces et sociétés, Band 164-165, Heft 1, S. 9-17
ISSN: 0014-0481
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 74, Heft 2, S. 132-142
ISSN: 1776-2995
Le squat est le plus souvent appréhendé par les sciences sociales sous l'angle des mobilisations collectives. L'idée de « droit à la ville » est au cœur de la rhétorique des squatteurs politiques et de leurs répertoires d'action. Les auteurs reviennent, dans cet article, sur cette hypothèse en mobilisant des résultats d'enquêtes réalisées à Paris, à Marseille et à Madrid. Il s'agira alors d'évoquer un tout autre visage du squat, souvent négligé car plus discret : celui des squats de « pauvreté », occupés par les citadins les plus démunis et disqualifiés.
International audience ; Le squat est le plus souvent appréhendé par les sciences sociales sous l'angle des mobilisations collectives. L'idée de « droit à la ville » est au cœur de la rhétorique des squatteurs politiques et de leurs répertoires d'action. Les auteurs reviennent, dans cet article, sur cette hypothèse en mobilisant des résultats d'enquêtes réalisées à Paris, à Marseille et à Madrid. Il s'agira alors d'évoquer un tout autre visage du squat, souvent négligé car plus discret : celui des squats de « pauvreté », occupés par les citadins les plus démunis et disqualifiés.
BASE
In: Mouvements: des idées et des luttes, Heft 74, S. 132-142
ISSN: 1291-6412
International audience ; Le squat est le plus souvent appréhendé par les sciences sociales sous l'angle des mobilisations collectives. L'idée de « droit à la ville » est au cœur de la rhétorique des squatteurs politiques et de leurs répertoires d'action. Les auteurs reviennent, dans cet article, sur cette hypothèse en mobilisant des résultats d'enquêtes réalisées à Paris, à Marseille et à Madrid. Il s'agira alors d'évoquer un tout autre visage du squat, souvent négligé car plus discret : celui des squats de « pauvreté », occupés par les citadins les plus démunis et disqualifiés.
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International audience ; Le squat est le plus souvent appréhendé par les sciences sociales sous l'angle des mobilisations collectives. L'idée de « droit à la ville » est au cœur de la rhétorique des squatteurs politiques et de leurs répertoires d'action. Les auteurs reviennent, dans cet article, sur cette hypothèse en mobilisant des résultats d'enquêtes réalisées à Paris, à Marseille et à Madrid. Il s'agira alors d'évoquer un tout autre visage du squat, souvent négligé car plus discret : celui des squats de « pauvreté », occupés par les citadins les plus démunis et disqualifiés.
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