La propriété n'existe pas: Liquidation de la dette et destruction du symbole chez Christos Chryssopoulos
In: Raison publique, Band 24, Heft 1, S. 123-132
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In: Raison publique, Band 24, Heft 1, S. 123-132
In: Differences: a journal of feminist cultural studies, Band 31, Heft 3, S. 59-75
ISSN: 1527-1986
This paper argues that the "debt narrative," quite like the Rosetta Stone, is a historical, symbolic, and aesthetic way for us to decipher the interfaces between the three languages of economy, politics, and ethics. Debt narrative is not a simple figure of speech, literature, or thought; it acts, powerfully, in the real world. As in Europe today, the pressure of debts is related to a lack of credit for democracy and the future. Among the many examples of this relationship, the paper highlights Resistance Is Useless (Resistere non serve a niente), a novel by Walter Siti.
In the past twenty years, French literature lived on credit: on the credit of the last century. Now at the heart of a crisis of trust in public speech and in democracy (still undergoing a state of emergency), it has decreased in fiduciary value. This article pleads though for a new strength and a new authority for the French novel: a strength and an authority that are related to what I call epimodernism. Epimodernism denotes a kind of "post-postmodernism". It replaces the double post by six different values of the Ancient Greek prefix epi: surface contact, origin, extension, duration, authority, and finality. Epimodernism thus sets up six different relations to the heritage of modernist utopias, re-orienting postmodern critique and rebooting, with all due irony, its forms of anti-late-capitalist engagement and paradoxical empowerment. The six epimodernist values would now be: Superficiality, Secret, Energy, Acceleration, Credit, and (again) Consistency. Epimodernism thus represents a way to help us foresee what literature can describe, imagine, or invent for our difficult times, as in the most recent book by Sandra Lucbert: Personne ne sort les fusils.
BASE
In: Mélanges de la Casa de Velazquez, Heft 48-1
ISSN: 2173-1306
In: Communications, Band 99, Heft 2, S. 109-121
RÉSUMÉ En partant de l'exemple de la transition démocratique espagnole après la mort de Franco, l'article interroge la pertinence, pour la littérature, de la définition du sujet démocratique comme « sujet à éclipses » (Jacques Rancière). Il présente à travers quelques exemples précis la façon dont l'exercice des mémoires possibles, dans l'écriture romanesque de l'histoire nationale et européenne, contribue au partage démocratique de la mémoire et à l'élaboration d'une fiction collective de l'espace public.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 65, Heft 2, S. 417-438
ISSN: 1953-8146
RésuméCet article propose d'explorer les enjeux d'une écriture romanesque contemporaine définie comme douleur fantôme de l'histoire et exercice de ses mémoires possibles: deux séries complémentaires d'exemples – liées pour l'une à la réinvention d'une mémoire du bourreau par un narrateur « sosie » de l'historien (Manuel Vázquez Montalbán et Jonathan Littell), et pour l'autre à la saisie de l'historicité des temps présents sous l'angle conjoint de la mélancolie et de l'ironie (David Albahari, Aleksandar Hemon et Dubravka Ugrešić) – permettent d'éclairer l'ambition romanesque de transcription de l'histoire dans l'exercice « àprésent » (ou « au temps-maintenant », selon l'expression de Walter Benjamin) de ses mémoires possibles. En courant le risque d'une rivalité ou d'une confusion trompeuse entre les statuts du discours historiographique et du récit romanesque, et en s'exposant à la récusation par le lecteur de sa légitimité en la matière, le roman contemporain choisit de s'établir dans les plis du savoir historien et ainsi d'engager ses moyens propres dans l'entreprise d'une écriture en palimpseste du texte virtuel, ou idéal, de l'expérience historique.
In: Manuscrit 13512
In: L'esprit des lettres