Réflexions sur les conséquences fâcheuses de la dégradation de l'environnement et le rôle du droit dans l'établissement de l'équilibre écologique
In: Revue de l'est: économie, planification et organisation : etudes comparatives est-ouest, Band 4, Heft 2, S. 67-82
ISSN: 2259-6097
Le monde est confronté aujourd'hui à deux problèmes fondamentaux pour son existence : l'alimentation de la population mondiale et la lutte contre la pollution. L'article débute par des considérations générales sur les problèmes que la révolution scientifique et technique peut contribuer à la fois à résoudre et à aggraver: dégradations du sol, de l'air, de l'eau (fleuves et mers) et menaces de disparition de certaines espèces animales et végétales, dont l'auteur donne de nombreux exemples au niveau international.
Il évoque ensuite les problèmes de l'environnement en République socialiste de Roumanie. Là, comme ailleurs, l'industrialisation et l'urbanisation se sont accompagnées de diverses nuisances qu'on tente de combattre par des mesures d'ordre juridique et pratique (dans le domaine agricole, par exemple, l'Etat entreprend des travaux d'aménagement et de correction des cours d'eau, d'élargissement des réseaux d'irrigation, etc.).
La dégradation de l'environnement a des implications socio-économiques graves ; l'empoisonnement de l'atmosphère, l'eau, le bruit, les vibrations et les fumées nocives peuvent causer des préjudices aussi bien à la santé de l'homme qu'aux différentes branches de l'économie. Dans le cadre des mesures envisagées pour y remédier, certains organes centraux et locaux de l'Etat ont le pouvoir d'agir en la matière. En outre, une commission spéciale de l'Académie des Sciences a été créée pour élaborer un atlas des sources de pollution qui permettra de toutes les recenser afin de les combattre avec plus d'efficacité.
L'auteur présente pour terminer les mesures prises par la Roumanie dans le cadre national et international. Il existe de nombreuses dispositions juridiques qui contiennent des mesures de protection de l'environnement mais l'auteur déplore leur trop grande dispersion. Il estime qu'il est temps de les réunir soit dans un code foncier, soit dans un code de protection de la nature qui permettraient de préciser clairement les attitudes à adopter. Sur le plan international, la Roumanie a signé des accords en ce domaine avec plusieurs Etats et a fait appel pour que tous les pays concernés s'efforcent de sauver le milieu marin et océanique.