Questione morale e politica: problemi della transizione nella crisi europea di fine Novecento
In: Memoria e ricerca N.S. 16.2009,32
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In: Memoria e ricerca N.S. 16.2009,32
In: Recherches internationales
In: Res publica
In: Socio-histoires
World Affairs Online
In: Critique internationale, Band 90, Heft 1, S. 47-48
ISSN: 1777-554X
In: Revue française d'administration publique, Band 175, Heft 3, S. 629-644
Le clientélisme et la corruption désignent des phénomènes distincts, relevant des transactions électorales pour le premier et des collusions politico-économiques pour le second. Ils sont cependant fréquemment associés dans les situations concrètes. L'article s'attache aux différentes formes que prennent leurs liens, en distinguant trois cas de figure principaux : les réseaux de collusions politico-affairistes ; les machines politico-électorales ; les situations de criminalisation de l'État.
In: Revista Pós Ciências Sociais, Band 14, Heft 27, S. 17
ISSN: 2236-9473
O clientelismo geralmente é considerado como um obstáculo à modernização política e à politização democrática. Vínculo pessoal utilitário e particularista, baseado na obtenção de benefícios pessoais recíprocos (apoio político mediante favores), ele é visto como um empecilho à concretização de uma cidadania universalista, fundada na cultura cívica, nas identificações coletivas, nos valores políticos e nas ideologias. A partir do caso da Córsega, este artigo contesta de duas maneiras essa interpretação do clientelismo político. Primeiramente, em uma perspectiva histórica, trata-se de estudar o clientelismo como um mecanismo através do qual as instituições e as categorias políticas modernas integram e se adaptam a situações locais no decorrer do processo de formação e de consolidação das instituições democráticas. Em segundo lugar, em uma ótica mais antropológica, trata-se de mostrar como os vínculos personalizados de troca se inserem em uma economia moral a partir da qual os atores sociais se apropriam concretamente da política e lhe dão sentido. Deste modo, o artigo reexamina a noção de politização, concebida mais como um processo de apropriação prática e de experimentação da democracia do que como um processo de interiorização dos padrões oficiais da política moderna.
In: Revue française de science politique, Band 66, Heft 5, S. 751-771
ISSN: 1950-6686
Le nombre élevé d'électeurs votant en Corse sans y résider est une constante de l'histoire politique de l'île, depuis les vagues migratoires à la charnière des 19 e et 20 e siècles jusqu'à l'époque contemporaine où continue à exister une importante diaspora conservant des liens avec le village familial. Ce phénomène s'accompagne de dispositifs particuliers de contrôle et de mobilisation politiques des électeurs non-résidents ainsi que de formes d'attachement au territoire d'origine chez ces derniers. L'article porte sur ces deux aspects du vote des Corses de l'extérieur, en insistant sur leur histoire depuis les débuts de la Troisième République, sur leurs modes de fonctionnement, ainsi que sur les critiques et controverses auxquelles le phénomène a régulièrement donné lieu.
In: Revue française de science politique, Band 66, Heft 5, S. 751-772
ISSN: 0035-2950
World Affairs Online
National audience ; Les scandales politico-financiers qui ont secoué l'Italie dans les années 1990 (Tangentopoli) ont permis de disposer d'une abondante documentation (procédures judiciaires, témoignages de protagonistes, déclarations publiques, enquêtes journalistiques ou parlementaires, etc.) concernant les formes et les acteurs des échanges corrompus (pots-de-vin, collusions politico-mafieuses, fonctionnement de " comités d'affaires "). En s'appuyant sur une partie de cette documentation (enquêtes pénales du parquet de Milan et de celui de Palerme ; témoignages, " confessions " ou justifications de personnes impliquées dans des affaires de corruption ; écrits de magistrats), on se propose de décrire les mécanismes de tels échanges et les normes officieuses qui les régissent. Deux aspects sont privilégiés : l'insertion des échanges corrompus dans un système élargi de distribution de faveurs (constitution et entretiens de réseaux d'influence et de clientèle) au sein des partis et en direction de certains électeurs ; l'encadrement de ces échanges par des règles pratiques (obligations contractuelles implicites, tactiques officieuses de la compétition politique) et normatives (impératifs de loyauté et de solidarité, morale domestique des liens politiques personnalisés) à l'intérieur des cercles de connivences où se déroulent les transactions illicites. En s'attachant plus particulièrement à ces deux aspects, il s'agit de montrer comment se construit, au sein d'espaces officieux (groupes d'interconnaissance, cliques partisanes, réseaux locaux de la mobilisation électorale) la " normalité ", voire la légitimité, des échanges corrompus chez ceux qui en sont partie prenante, en référence à des systèmes de normes et de justification alternatifs à ceux de la morale civique (sans pour autant en être exclusifs). L'article s'attache également à la manière dont est gérée la dualité entre ces deux systèmes normatifs, officiels et officieux, dans des situations routinières (sous la forme d'un " secret public ") et dans des situations de dénonciation et de scandales (qui amènent les acteurs incriminés à produire des discours inédits de justification de leurs conduites, en revendiquant notamment le caractère généralisé des transgressions qui leur sont reprochées).
BASE
International audience ; L'histoire et la sociologie politique ont longtemps promu en France une conception de la politisation qui l'assimile à un processus d'acculturation aux catégories abstraites de la politique légitime (croyances, idéologies, citoyenneté). En s'appuyant sur l'étude de l'implantation de la République en Corse à partir de la fin du XIXe siècle ainsi que sur quelques ouvertures comparatives, la communication revient sur cette conception en soulignant l'importance des expériences vécues, des appartenances et des sociabilités territoriales, des enjeux concrets, dans la manière dont les acteurs sociaux entre en relation avec leurs représentants et appréhendent la politique. Il s'agit alors de mettre l'accent sur les articulations possibles entre formes légitimes de la politique morale et les ressorts matériels de la "politisation pratique".
BASE
National audience ; Le nombre élevé d'électeurs votant en Corse sans y résider est une constante de l'histoire politique de l'île, depuis les vagues migratoires à la charnière des XIXe et XXe siècles jusqu'à l'époque contemporaine où continue à exister une importante diaspora conservant des liens avec le village familial. Ce phénomène s'accompagne de dispositifs particuliers de contrôle et de mobilisation politiques des électeurs non-résidents ainsi que de formes d'attachement au territoire d'origine chez ces derniers. L'article porte sur ces deux aspects du vote des Corses de l'extérieur, en insistant sur leur histoire depuis les débuts de la troisième République, sur leurs modes de fonctionnement, ainsi que sur les critiques et controverses auxquelles le phénomène a régulièrement donné lieu.
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International audience ; L'histoire et la sociologie politique ont longtemps promu en France une conception de la politisation qui l'assimile à un processus d'acculturation aux catégories abstraites de la politique légitime (croyances, idéologies, citoyenneté). En s'appuyant sur l'étude de l'implantation de la République en Corse à partir de la fin du XIXe siècle ainsi que sur quelques ouvertures comparatives, la communication revient sur cette conception en soulignant l'importance des expériences vécues, des appartenances et des sociabilités territoriales, des enjeux concrets, dans la manière dont les acteurs sociaux entre en relation avec leurs représentants et appréhendent la politique. Il s'agit alors de mettre l'accent sur les articulations possibles entre formes légitimes de la politique morale et les ressorts matériels de la "politisation pratique".
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National audience ; Les scandales politico-financiers qui ont secoué l'Italie dans les années 1990 (Tangentopoli) ont permis de disposer d'une abondante documentation (procédures judiciaires, témoignages de protagonistes, déclarations publiques, enquêtes journalistiques ou parlementaires, etc.) concernant les formes et les acteurs des échanges corrompus (pots-de-vin, collusions politico-mafieuses, fonctionnement de " comités d'affaires "). En s'appuyant sur une partie de cette documentation (enquêtes pénales du parquet de Milan et de celui de Palerme ; témoignages, " confessions " ou justifications de personnes impliquées dans des affaires de corruption ; écrits de magistrats), on se propose de décrire les mécanismes de tels échanges et les normes officieuses qui les régissent. Deux aspects sont privilégiés : l'insertion des échanges corrompus dans un système élargi de distribution de faveurs (constitution et entretiens de réseaux d'influence et de clientèle) au sein des partis et en direction de certains électeurs ; l'encadrement de ces échanges par des règles pratiques (obligations contractuelles implicites, tactiques officieuses de la compétition politique) et normatives (impératifs de loyauté et de solidarité, morale domestique des liens politiques personnalisés) à l'intérieur des cercles de connivences où se déroulent les transactions illicites. En s'attachant plus particulièrement à ces deux aspects, il s'agit de montrer comment se construit, au sein d'espaces officieux (groupes d'interconnaissance, cliques partisanes, réseaux locaux de la mobilisation électorale) la " normalité ", voire la légitimité, des échanges corrompus chez ceux qui en sont partie prenante, en référence à des systèmes de normes et de justification alternatifs à ceux de la morale civique (sans pour autant en être exclusifs). L'article s'attache également à la manière dont est gérée la dualité entre ces deux systèmes normatifs, officiels et officieux, dans des situations routinières (sous la forme d'un " secret public ") et dans des ...
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