In this comprehensive study, Jean-Paul Brodeur takes another look at what is meant by "policing." He examines the diversity of the policing web and offers an in-depth and novel theory on what policing is, how it has developed, and the various forms it takes. In addition to examining public uniformed police, The Policing Web analyzes policing agencies such as criminal investigation units, intelligence services, private security companies, and military policing organizations, and shows the extent to which policing extends far beyond the confines of the visible public police working in uniform.
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Dans une première partie, l'auteur présente un ensemble de distinctions relatives à l'insécurité, considérée d'abord comme un état puis comme une perception qui peut prendre la forme d'une préoccupation générale ou d'un sentiment d'insécurité lui-même susceptible d'être vécu comme peur informe ou peur concrète. La seconde partie du texte tente de démontrer que le sentiment d'insécurité est un phénomène qui jouit d'une existence propre et dont la réalité est irréductible à ce qu'il serait censé refléter ou à ce qui le produirait. Cette thèse est examinée à la lumière de cinq facteurs qui, pris ensemble, confèrent au sentiment d'insécurité sa réalité autonome : les insuffisances de l'étiologie, l'inversion de la causalité, l'évaluation des programmes d'intervention policière, l'exploitation politique du sentiment d'insécurité et l'autogénération de ce sentiment.
Cet article s'inscrit dans la perspective d'une sociologie des droits et pratique une approche critique par rapport à la problématique des droits de la personne. Trois des présupposés de la théorie des droits de la personne sont remis en cause. Le premier présupposé est que la reconnaissance d'un droit ne produit que des effets bénéfiques. On tente de montrer que ce présupposé est douteux en invoquant l'exemple du droit constitutionnel des citoyens des États-Unis de porter des armes. Le second présupposé tient dans l'affirmation que les droits de la personne sont universaux et naturels. Nous tentons de montrer à l'aide de divers exemples que ces droits sont la plupart du temps le fruit historique d'une invention qui obéit à une logique de l'intérêt. Finalement, nous contestons le postulat que tous les droits de la personne sont conciliables entre eux.
Jean-Paul Brodeur, criminologue canadien récemment disparu, s'interroge sur l'éthique des « agents policiers ». Partant du constat que la police, qui jouit du droit à « l'illégalisme légalisé », peut être conduite à transgresser certaines lois pour mener à bien ses missions, l'auteur propose une typologie de situations où la déontologie des agents peut se trouver malgré tout mise en cause. Les propos de l'auteur traduisent l'idée que la responsabilité éthique d'un agent ne se trouve pas engagée par l'usage de moyens d'exception légalisés, mais dès lors que cet usage excède un « principe de parcimonie » (usage de la force minimale) constitutif de sa fonction « d'agent policier ».
O texto compara o uso da força pela polícia e pelas forças armadas, levando em conta cinco dimensões fundamentais: poder de fogo, contexto de intervenção, ethos, regulamentação e prestação de contas. O artigo propõe uma tipologia das organizações policiais e militares, que inclui dois tipos puros e dois tipos híbridos: por um lado, a polícia e as forças armadas (tipos puros) e, por outro, a polícia militar (ou militarizada) e as missões internacionais de paz das Nações Unidas (tipos híbridos). PALAVRAS CHAVE: polícia, forças armadas, força, ethos, prestação de contas. TOWARDS A SOCIOLOGY OF PUBLIC FORCE: observations on the use of police force The use of force by the police and the military is contrasted on five dimensions: firepower, context of intervention, ethos, regulation and accountability. The paper offers also a tentative two by two typology of police and military organizations, that allows for hybrid types: the four types are: the police (single variant), the army (single variant), the military police (hybrid variant: a militarized police organization) and the peacekeeping forces of the United Nations (hybrid variant: a military organization with a policing mandate). KEY WORDS: police, military, force, ethos, accountability. A PROPOS D'UNE SOCIOLOGIE DES FORCES PUBLIQUES: observations de l'utilisation des forces de police Prenant en considération cinq éléments considérés fondamentaux, ce texte fait la comparaison entre la police et les forces armées: pouvoir des armes, contexte d'intervention, ethos, réglementation et prestation de comptes. L'article propose une typologie des organisations policières et militaires qui inclue deux types purs et deux types hybrides, d'une part la police et les forces armées (types purs) et d'autre part la police militaire (ou militarisée) et les missions internationales de paix des Nations-Unies (types hybrides). MOTS-CLÉS: police, forces armées, force, ethos, prestation de comptes. Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
Résumé L'auteur présente une fonction nouvelle et alternative de la sanction pénale : la contre-impunité qu'il distingue de l'anti-immunité. Il en illustre la définition – punir juste assez pour que les lois exercent leur pouvoir normatif, mais pas plus – à travers l'exemple du Rwanda, caractérisé par l'éclatement de son cadre institutionnel et les dérives qui en résultent. Quant à la criminalité de droit commun, la contre-impunité part du principe que la punition des transgressions manifestes actualise la vitalité sociale de la norme. Le fondement de la sanction se déplace, dans cette perspective, de la punition de l'individu au maintien de la vie en société.
Sociological work has mainly focused on the public police in uniform. However, the police have many faces and police activities are ensured by a very branched group of agencies that do not necessarily work in partnership. This book describes in all its complexity the implementation of security and the various facets of the police. It reports methodological problems associated with police studies, especially when we consider the notions of force and police coercion that become ambivalent when we consider the activities of other security producers, such as investigators, intelligence officers and the entire private sector. Drawing on his work with various judicial investigative commissions, the author also discusses plainclothes police and, in particular, the intelligence services and the latest changes in private security. This book is a very useful summary of the latest developments on the police.