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Villes et Villages en Santé/Villes Santé face à la multiplication des politiques et des stratégies intersectorielles locales: les chemins de la cohérence
Malgré toute la modernité qui caractérise nos sociétés, nombre de phénomènes paraissent encore et toujours en attente de politiques et d'actions adéquates et concertées. La santé n'échappe évidemment pas à cette situation, et ce malgré, les préoccupations croissantes en la matière. La difficulté est d'autant plus insurmontable que la santé représente un domaine d'investigation gigantesque où se croisent, si l'on adopte la définition de l'OMS1, une myriade d'acteurs de terrain en prise avec une quantité potentiellement illimitée de dimensions influençant la santé. Si les conditions de vie semblent s'améliorer dans un certain nombre de pays, on peut regretter que ce constat ne puisse être étendu à l'ensemble de la planète. L'objectif poursuivi par les pays fondateurs de l'OMS en 1946 d'atteindre le plus haut niveau de santé pour l'ensemble des individus, reste donc encore et toujours devant nous.Si tout le monde sait que la santé ne se décrète pas, personne ne niera que la santé est le fruit de la rencontre de « circonstances » qui sont par contre produites par nos sociétés. Les pouvoirs publics ont, dans ce contexte, une part de responsabilité indéniable. Plus précisément, les mandataires publics ont pour mission, à tout le moins dans les systèmes politiques démocratiques, d'assurer à l'ensemble de la population, des conditions de vie acceptables. Si l'on concentre son attention sur les pays les plus favorisés, on se rend compte de l'existence d'un certain nombre de difficultés pour une gestion cohérente et efficace de la santé.
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Book Review: Histoire du droit international public, Le droit du côté de la vie: réflexions sur la fonction juridique de l'Etat: rapport au Premier Ministre, Interpréter le droit: le sens, l'interprète, la machine
In: International review of administrative sciences: an international journal of comparative public administration, Band 64, Heft 4, S. 682-684
ISSN: 1461-7226
Pragmatique de la planification
Ce chapitre présente le rôle du planificateur d'urgence, les types de plans existants en matière de planification d'urgence (notamment plan papier, plan qui rassure, plan simpliste) ainsi que le rôle de la planification d'urgence face à des risques "nouveaux". ; Peer reviewed
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Espace urbain et lieux de culte. Le projet de mosquée à Glain, "objet de négociation et de controverse"
Si « la ville, communauté humaine élargie, est à la fois un système d'individus et d'institutions en interdépendance, et un ordre spatial » (Grafmeyer, et al., 2004 : 23), il n'en reste pas moins que cette organisation de l'espace urbain est confronté à une recomposition constantes en fonction du jeu des acteurs en présence. Ainsi, dans cette contribution nous nous intéresserons plus particulièrement à l'intégration du facteur religieux dans l'espace urbain en prenant comme étude de cas le projet de construction d'une mosquée et d'un centre culturel turc dans le quartier de Glain à Liège (Belgique). Si l'héritage chrétien est présent depuis des siècles dans nos villes, quartiers et rues, voire fondu dans le paysage urbain, il n'en va pas de même de l'architecture orientale qui peut se manifester au travers de lieux de culte propres aux communautés musulmanes. Certes la géographie des religions n'est pas neuve, des auteurs comme P. Deffontaines (1948) ou X. de Planhol (1957) avaient entrevu les enjeux et controverses que pourrait générer la présence musulmane sur le plan urbanistique. Cependant, la visibilité du religieux, due notamment à la mondialisation du fait religieux (Geoffroy, et al., 2007) ou la remise en cause de nos sociétés suite aux conséquences de la modernité (Giddens, 2000) et de ses valeurs, par exemple, particulièrement à un niveau local, tendent à mettre sous tension la question de la place de ces projets particuliers. De manière générale, la déterritorialisation des religions (Willaime, 2004) – autrement dit, la distanciation qui s'opère entre le principe cujus regio, ejus religio et la réalité effective que vivent les acteurs et habitants de nos quartiers – conduit à de nouvelles configurations territoriales (Piet, 2010) qui rendent, d'une part, obsolète ce principe et, d'autre part, influencent considérablement la prise en compte des recompositions urbaines au regard de l'existence sociale des communautés musulmanes. Cette contribution met donc en perspective une controverse liée directement à la visibilité de l'islam au départ du projet de construction d'un lieu de culte dans l'espace urbain. Ce type de controverses revêt un enjeu culturel et identitaire clairement identifiable et permet « de préciser la nature des déplacements à l'œuvre dans les systèmes de représentations et de pratiques » (Despoix, 2005 : 13). La controverse qui nous occupe a cependant cela de spécifique qu'elle renvoie à un imaginaire et à une « production de l'espace » (Lefèbvre, 2001) que construisent les acteurs. Il conviendra, dans ce cas précis, de se replonger dans les méandres de cette combinaison entre l'espace urbain et la construction de nouveaux lieux de culte associés aux religions minoritaires, comme le cas de l'islam en Belgique, et ce, pour comprendre ce qui produit la situation aujourd'hui controversée d'une urbanisation envisagée plus de quatre ans avant la polémique. La question initiale tente d'identifier, dans un premier temps, le caractère négociable des lieux de cultes (« sont-ils toujours des espaces négociés ? ») et, dans un second temps, sur quoi porte la négociation (« restons-nous dans des considérations à prédominance religieuse ou est-ce, principalement, une négociation sur l'espace urbain et l'aménagement du territoire d'un quartier ou d'une ville ? »). Enfin, il s'agira de comprendre comment se combinent ces considérations religieuses et l'espace urbain. Afin de répondre au mieux à cette interrogation, l'orientation méthodologique s'inscrit dans la lignée des études sur les controverses proposées par B. Latour (2005 ; 2007) qui, à partir d'un objet, dresse toute une série d'associations « sociales » au départ d'un acteur-réseau qui tisse sa toile. La méthodologie mêle une analyse médiatique (une vingtaine d'articles de presse ont pu être identifiés ou même titre qu'une dizaine de reportages et interviews audio-visuels), des entretiens semi-directifs réalisés auprès des acteurs locaux impliqués dans la controverse et une analyse des débats d'un groupe créé au sein du réseau social Facebook (plus de quarante pages de débat ont pu être exploitées avant mars 2010 ; date à laquelle les débats n'ont plus été publics), et ce, au départ d'une approche inductive, en s'appuyant sur la théorie ancrée (Glaser et Strauss, 2010). Les entretiens nous ont essentiellement permis de comprendre l'historique de la controverse, d'identifier les rapports de forces entre les acteurs et les relations particulières qui ont pu naître entre ces derniers. À cela s'ajoute une analyse des discours des différents acteurs et groupes d'acteurs afin de comprendre leur représentation de la controverse. ; Peer reviewed
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Involving Stakeholders: The Belgian Fowl Pest Crisis
In: Journal of risk research: the official journal of the Society for Risk Analysis Europe and the Society for Risk Analysis Japan, Band 10, Heft 5, S. 643-660
ISSN: 1466-4461
Le Technology Assessment en question : une analyse comparative
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Band 1909-1910, Heft 4, S. 5-63
Les grandes orientations collectives de la société sont l'affaire des institutions démocratiques, mais il faut reconnaître qu'un grand nombre de changements sociaux sont apportés par le développement scientifique et l'innovation technologique. Quelle maîtrise une société démocratique peut-elle alors avoir sur les conséquences de son développement technologique ? C'est pour tenter de se donner les moyens d'une telle maîtrise qu'ont été mis sur pied des offices parlementaires d'évaluation technologique ou encore Offices of Technology Assessment. Les États-Unis sont les pionniers en la matière. Cependant l'organisme parlementaire qu'ils ont créé en 1972 a fermé ses portes. Ensuite, dans l'ordre chronologique de leur création viennent les organismes créés par la France puis par le Danemark, deux pays dont les pratiques de Technology Assessment sont parfois sensiblement différentes tant sur le plan de la méthodologie utilisée qu'en termes de poids dans les processus décisionnels. La quatrième agence présentée est celle liée au Parlement européen. Il nous paraissait intéressant de montrer comment une Europe, en crise et en construction, concevait le Technology Assessment pour servir un Parlement représentant 25 États membres et près de 460 millions d'habitants. C'est par la Flandre que le Technology Assessment est entré en Belgique. L'étude se termine par la présentation du jeune viTWA, qui est au service du Parlement flamand. Du côté francophone les réalisations sont encore minces, même si le débat est ouvert, principalement dans les sphères universitaires. Après bientôt trente-cinq ans d'existence, les offices de Technology Assessment commencent lentement mais sûrement à se faire connaître. Leur évaluation est nécessaire pour assurer une plus grande adéquation de leur travail.
L' expertise en questions: domestiquer l'incertitude dans la société du risque
In: Collection non-proliferation No. 3
Does anticipation matter for public administration? The case of the Walloon Region (Belgium)
In: Foresight: the journal of future studies, strategic thinking and policy, Band 19, Heft 3, S. 280-290
ISSN: 1465-9832
PurposeThis paper aims at analysing the relationship between anticipation and public administration based on a case study focusing on a specific public agency in charge of knowledge production for policymaking.Design/methodology/approachIt is based on a case study methodology: anticipatory practices of a public organisation are critically assessed based on data that originates from public documents and from participant observation within the concerned agency.FindingsSeveral dimensions impact the interrelation between anticipation and public administration. First, the organisational set-up is decisive in fostering the development of specific type of anticipatory activities. Second, it confirms a common finding that policymakers are oftentimes more interested in ready-to-use results than in processes of future thinking. And third, it shows that distinctive anticipatory practices can rely on very different networks and, therefore, have different degree of maturity.Research limitations/implicationsThe use of a case study, unfortunately, may lead to a lack of generalisability. The authors therefore encourage researchers to test their propositions further.Originality/valueNevertheless, the originality of the paper is its central focus on anticipation within public administration – a topic that has not received much attention or study by academics or researchers. Anticipatory practices have been studied at a more general level, but not necessarily in particular public sector environments, which also have their own particular constraints.
Planification d'urgence et gestion de crise sanitaire. La Belgique face à la pandémie de Covid-19
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Band 2453-2454, Heft 8, S. 5-68
L'enseignement des focus groups en science politique
En sciences humaines et sociales, la mobilisation de techniques délibératives comme les groupes focalisés (focus groups) est de nos jours devenue pratique courante. Pour s'en convaincre, il suffit d'identifier les recherches et publications qui, au cours de ces dix dernières années, ont mobilisé ladite technique. La science politique n'échappe pas à ce mouvement général puisque les groupes focalisés permettent in fine de recueillir des informations relatives aux perceptions et représentations des individus, que ceux-ci soient interrogés sur la mise en œuvre de politiques publiques, leur engagement politique, leur confiance aux institutions ou encore leur connaissance d'usage ou profane. À l'Université de Liège, les étudiants de deuxième année de bacca- lauréat en science politique sont invités depuis quelques années à réali- ser un exercice de focus group dans le cadre du cours de méthodologie qualitative. ; Peer reviewed
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Parliamentary Technology Assessment as Indications of Reflexive Modernization
This article links the theory of reflexive modernization to Parliamentary Technology Assessment (PTA) by considering the latter as an indication of modern Western societies becoming more reflexive, that is, acknowledging and responding to the limitations of modern traditions by institutionalizing new processes of technology assessment to address a realm of change where uncertainty is no longer contained within modern structures. Our conceptual framework must address both the emergence and functioning of PTA in the form of institutions and the practices that are pursued within (or around, and linked to) such institutions, with due attention being paid to the multiple approaches currently being debated around the transformation of modernity and reflexivity. Reflexive modernization offers a relevant theoretical approach to analyzing hybrid entities like PTA institutions. We demonstrate this by analyzing three such institutions (Science and Technology Options Assessment [STOA, European Parliament], Institute for Society and Technology [IST, Flan- ders, Belgium] and Rathenau Institute [The Netherlands]), mapping their different approaches and practices in terms of features of reflexive modernization. There appears to be an overall reflexivity pathway, on which some PTAs have moved farther than others, but their progress is fractured by the resilience of modern institutions. We conclude that to ensure their role in the current institutional landscapes of evolving modern societies, the most important thing for PTA institutions is therefore to somehow develop a relevant approach while dealing with the necessary margin of maneuver for further adaptation and transformation. ; Peer reviewed
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Princípio da precaução como uma ferramenta estratégica para redesenhar a (sub)política: compreensão e perspectivas da ciência política de língua Francesa ; The Precautionary Principle as a Strategic Tool for Redesigning (sub-)Politics. Understanding and perpectives from French-speaking political sci...
The precautionary principle falls under a decisional context in evolution, marked by a multidimensional uncertainty as for environmental, economic, social, political or ethical consequences of the technological innovations. In French-speaking political science, it is understood as a strategic tool, a political response to the emergence of a new flow of societal uncertainty, mainly directed towards the hesitations of the scientific world. We argue that the precautionary principle redefines the way to manage scientific uncertainty in a society characterized by the blurring of the borders between political and subpolitical actors. Around its application, a line of fracture is drawn, which reduces the decisional breathing space of certain subpolitical entities and/or encourages others to act more. However, we stress that in a world ever more globalised and interconnected, the application of the precautionary principle only has temporary and local effects. Nevertheless, it may contribute to important debates that need to be taken up further in institutional spaces for reflexive anticipatory action and decision-making support ; Peer reviewed
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La perception sociale des risques: étude de cas sur les champs électromagnétiques en Belgique
Dans le cadre de cette étude, nous avons voulu mesurer la perception sociale du risque relatif à l'exposition aux champs électromagnétiques. Notre objectif était d'identifier les modes de connaissances auxquels se référent des individus qui font face à un risque empreint d'un niveau élevé d'incertitude scientifique. Comment ce public, mobilisé autour d'une problématique complexe, acquiert-il un niveau d'expertise suffisant pour comprendre les enjeux multiples (sociaux, économiques, éthiques, politiques et environnementaux) d'une technologie sur la société et ses modes d'organisation ? Quelle vision a-t-il des acteurs politiques et subpolitiques (Beck, 2001) qui prennent part aux débats ? Quel niveau de confiance accorde-t-il à un monde politique qui, en cas de risque majeur, pourrait invoquer une démarche précautionneuse et récupérer une partie du pouvoir décisionnel qui semblait lui échapper (Brunet, Delvenne & Joris, 2007) ? En situation de haute incertitude scientifique, qui sont les experts ? Quelle relation entretiennent les différents stakeholders 1 avec les autorités publiques? Le risque électromagnétique constitue un exemple éclairant de nouveau risque technologique, qui suscite une mobilisation sociale particulière et met en évidence les défis technologiques, sociaux, éthiques et politiques que nos sociétés occidentales doivent affronter à l'aube du XXIe siècle.
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From Bio to Nano: Learning From The Past to Shape the Future of Technology Assessment
In many Western countries over the last 35 years, the quest for more scientific governance on crucial technological issues led to a broadening of the political world's sphere of competences. Indeed, various countries decided that dealing with global, invisible, irreversible and irreparable risks had to be handled by an appropriate tool of management of technological innovations. So the usefulness to institutionalize parliamentary Technology Assessment (PTA) offices emerged. Nowadays, PTA is an instrument particularly suitable to study the new shape of science and society's interface and it represents a remarkable attempt to reform the institutional settings of innovation. However, while the overall uncertainty surrounding science and technology has been used by public actors like parliamentarians or ministers in the past to legitimize a first generation of PTAs, the emergence of a second generation in the 1990's – centred on the constructive, interactive or participatory TA approches – emphazises the co-evolution of technology and society rather than the former linear determinist rationale. In this context, the STS community of scholars is increasingly called upon by the public authorities to provide a "professional service role" (RIP, 1994), that is to say to take a step into action out of the border of their intellectual engagement. Then, we suggest to compare two successive periods by looking at the institutional management of two distinct-but-complementary technological issues: biotechnology and nanotechnology. The former has been taken into account by public actors at a time when the second generation of PTAs was not yet rooted in the political practices. Thus, the management of the public debate related to biotechnology has been characterized by a lack of sensitive, fruitful and interactive communication between the stakeholders involved in the TA process, while the first applications were already being commercialized. On the other hand, the latter is currently being tackled at a moment when the social shaping of technology is widely acknowledged as well as the STS community may be invited to pass from observation to participation in the political sphere. Given the uncertainty and complexity encircling nanotechnology as well as its huge potential in many interconnected disciplinary fields, the need to avoid the pitfall of the biotechnology's experience is commonly accepted. We offer to take nanotechnology as one of the most challenging technological issue to look beyond the biotechnology's roadblock and to show in which proportion the same scenario is reasonably thinkable today, in order to spotlight whether we have learnt from the past in considering what is 1 sometimes called "a new industrial revolution". We will raise some research questions like: how different are current TA practices as compared to former ones? Are there new regimes emerging? Given the current technological convergence, how complicated would it be to deal with NBIC technologies if we missed the point with biotechnology alone? How suitable is PTA to engage in such interdisciplinary issues? Are we assisting the emergence of a third PTA generation around the growing role of the STS community? How does this scientific community dialogue with the historians of science who analyzed the earlier industrial revolutions?
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