Piloter les lycées: le "tournant modernisateur" des années 1990 dans l'éducation nationale
In: Libres cours politique
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In: Libres cours politique
World Affairs Online
In: Public action No. 11
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In: Revue internationale de politique comparée Vol. 14, No. 3
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In: Culture et société
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In: Revue des politiques sociales et familiales, Band 148, Heft 3, S. 133-135
In: Revue française de science politique, Band 64, Heft 2, S. XXXI-XXXI
ISSN: 1950-6686
In: Sociologies pratiques, Band 24, Heft 1, S. 39-51
ISSN: 2104-3787
Résumé À partir de la démarche d'appel à l'orientation scolaire, cet article examine le jeu des compétences à l'œuvre dans la relation entre les acteurs de l'institution scolaire et leurs ressortissants. L'appel révèle d'abord la mise en concurrence d'expertises dans la définition du « métier d'élève ». La transformation de ces savoirs concurrentiels en une évaluation synthétique illustre à la fois l'autorité légitime du chef d'établissement qui préside la commission d'appel, et son rôle central dans l'activité de maintenance institutionnelle.
In: Sociologies pratiques, Band 21, Heft 2, S. 7-12
ISSN: 2104-3787
In: Sociologies pratiques, Band 21, Heft 2, S. 113-117
ISSN: 2104-3787
Les travaux portant sur la décentralisation éducative réfèrent à la production d'une négociation efficace, à la cohérence des procédures d'action où interviennent des partenaires divers, et au maintien, par-delà le foisonnement des initiatives, d'une distinction crédible entre l'enseignement (qui relève de l'Etat) et l'éducation (qui est une mission partagée). Une autre piste de réflexion, jusqu'ici peu étayée, concerne non plus l'offre éducative, sa construction et sa régulation d'ensemble, mais le rôle de la « demande » dans la territorialisation croissante des politiques éducatives. Dans quelle mesure la décentralisation est-elle l'occasion d'un glissement de la régulation depuis l'amont (orientation de flux d'élèves selon les politiques de filières), vers l'aval, où il s'agit de rendre prioritaires les attentes des entreprises en qualifications, ou encore de respecter au mieux les vœux d'orientation des élèves ? « L'action publique au risque du client » prendrait-elle la figure, dans le secteur des politiques éducatives décentralisées, du « placement » des élèves au bon vouloir des entreprises, ou encore des privilèges accordés aux établissements où les parents ont force de pression ? La communication se propose de se saisir de cette question à propos des lycées en région PACA, à partir de deux études de cas : l'opération Ordina 13 (Conseil Général) et les comités de pilotage des lycées inscrits au Plan de Programmation d'Investissements (Conseil Régional).
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Les travaux portant sur la décentralisation éducative réfèrent à la production d'une négociation efficace, à la cohérence des procédures d'action où interviennent des partenaires divers, et au maintien, par-delà le foisonnement des initiatives, d'une distinction crédible entre l'enseignement (qui relève de l'Etat) et l'éducation (qui est une mission partagée). Une autre piste de réflexion, jusqu'ici peu étayée, concerne non plus l'offre éducative, sa construction et sa régulation d'ensemble, mais le rôle de la « demande » dans la territorialisation croissante des politiques éducatives. Dans quelle mesure la décentralisation est-elle l'occasion d'un glissement de la régulation depuis l'amont (orientation de flux d'élèves selon les politiques de filières), vers l'aval, où il s'agit de rendre prioritaires les attentes des entreprises en qualifications, ou encore de respecter au mieux les vœux d'orientation des élèves ? « L'action publique au risque du client » prendrait-elle la figure, dans le secteur des politiques éducatives décentralisées, du « placement » des élèves au bon vouloir des entreprises, ou encore des privilèges accordés aux établissements où les parents ont force de pression ? La communication se propose de se saisir de cette question à propos des lycées en région PACA, à partir de deux études de cas : l'opération Ordina 13 (Conseil Général) et les comités de pilotage des lycées inscrits au Plan de Programmation d'Investissements (Conseil Régional).
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Les travaux portant sur la décentralisation éducative réfèrent à la production d'une négociation efficace, à la cohérence des procédures d'action où interviennent des partenaires divers, et au maintien, par-delà le foisonnement des initiatives, d'une distinction crédible entre l'enseignement (qui relève de l'Etat) et l'éducation (qui est une mission partagée). Une autre piste de réflexion, jusqu'ici peu étayée, concerne non plus l'offre éducative, sa construction et sa régulation d'ensemble, mais le rôle de la « demande » dans la territorialisation croissante des politiques éducatives. Dans quelle mesure la décentralisation est-elle l'occasion d'un glissement de la régulation depuis l'amont (orientation de flux d'élèves selon les politiques de filières), vers l'aval, où il s'agit de rendre prioritaires les attentes des entreprises en qualifications, ou encore de respecter au mieux les vœux d'orientation des élèves ? « L'action publique au risque du client » prendrait-elle la figure, dans le secteur des politiques éducatives décentralisées, du « placement » des élèves au bon vouloir des entreprises, ou encore des privilèges accordés aux établissements où les parents ont force de pression ? La communication se propose de se saisir de cette question à propos des lycées en région PACA, à partir de deux études de cas : l'opération Ordina 13 (Conseil Général) et les comités de pilotage des lycées inscrits au Plan de Programmation d'Investissements (Conseil Régional).
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In: Lien social et politiques: revue internationale et interdisciplinaire de sciences humaines consacrée aux thèmes du lien social, de la sociabilité, des problèmes sociaux et des politiques publiques, Heft 52, S. 27-34
ISSN: 1703-9665
Depuis le rapport Prost de 1983 suggérant qu'un travail en réseaux d'établissements prenne en charge les aspects non pédagogiques de l'administration scolaire, des « bassins » ont été créés dans les académies, le plus souvent à l'initiative des recteurs. La circulaire du 20 juin 2001, qui définit le cadre général des missions et de l'organisation des bassins de formation et d'éducation, demeure un texte infra-réglementaire, et laisse en fait cet objet administratif sans assise juridique véritable. Face à cette plasticité du dispositif et à l'injonction conjointe d'autonomie des établissements publics locaux d'enseignement, les chefs d'établissement se sont très diversement mobilisés. À partir d'une enquête « d'ethnographie institutionnelle », basée à la fois sur une série d'entretiens et sur une observation non participante du fonctionnement de six bassins dans une importante académie du Sud-Est, ce texte analyse la différenciation de ces postures, en mettant plus particulièrement en évidence la nécessité de replacer le fonctionnement des bassins dans la perspective d'un jeu d'acteurs modifié par le processus de régulation décentralisée de l'éducation. Ainsi, le sens géographique du bassin ne se départit pas de son sens institutionnel, et l'appropriation qui en est faite renvoie non seulement à une référence identitaire (comme c'est le cas des établissements visités), mais aussi à un travail politique dans lequel le bassin se trouve saisi non seulement comme objet administratif ou comme instrument de l'action publique, mais aussi comme un enjeu de pouvoir dans la régulation intermédiaire qu'il vient appareiller.
Partant d'une description de la construction socio-administrative de la notion "d'usager" dans un service public particulier, celui de l'Education Nationale depuis les années 1980, nous nous proposons d'en analyser le processus de politisation durant la période mouvementée du ministère Allègre (juin 1997-mars 2000). Nous reprenons pour cela la définition de J.Lagroye (2003) : la conversion en usage de type politique désigne à la fois la qualification de principes qui orientent l'action, et l'application de stratégies d'occupation rhétorique de l'espace public, avec l'objectif de conquérir l'opinion publique. Comment expliquer les conditions générales dans lesquelles, dans cette période précise, la distinction entre certaines activités sociales n'est plus de mise, au point de ne plus permettre de tenir le politique en lisière du pédagogique ? Et l'ambivalence de la "référence à l'usager" ne nécessite-t-elle pas de distinguer différents registres de politisation, qu'une des particularités du "ministère Allègre" va consister à réunir ?
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