Montesquieu et la liberté: essai sur De l'esprit des lois
In: Hermann Philosophie
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In: La Pensée, Band 408, Heft 4, S. 8-20
La tentation relativiste n'est pas seulement un fait de notre société postmoderne. Elle a traversé la philosophie contemporaine, au point que certains de ses représentants se sont faits les négateurs de la valeur de vérité et ont contribué à la propagation actuelle de la post-vérité. Même si le relativisme radical est autoréfutant, le succès de ses avatars philosophiques contemporains interpelle. Car le refus de tout critère objectif pour nous orienter dans l'existence ne peut conduire qu'à un nihilisme cognitif et éthique.
In: Apparence(s), Heft 1
ISSN: 1954-3778
The article shows how societal transformations participate in the institutionalization of subjective interactions coming from the private sphere but nevertheless contributing to strengthen public action. The comprehensive approach to societal phenomena enables us to understand the decisive role of individuation processes in the inexhaustible capacity for the renewal of lifestyles. The concept of transduction emphasizes the necessary transactional dimension of democracy to promote their institutionalization. To that end the article examines the articulation between individual concerns and collective problematization. Based on the analysis of current socio-economic situations, the article offers an understantind of the necessary renewal of institutions.Key-words: societal transformations, institutionalization, individuation, transduction, collective intelligence, public action. ; L'article montre comment les transformations sociétales contribuent à l'institutionnalisation des interactions subjectives qui, issues de la sphère privée, participent néanmoins au déploiement de l'action publique. L'approche compréhensive des phénomènes sociétaux permet de cerner le rôle décisif des processus d'individuation dans l'inépuisable capacité de renouvellement des modes de vie. Le concept de transduction souligne alors la nécessaire dimension transactionnelle de la démocratie pour favoriser leur institutionnalisation. Ainsi l'article propose une réflexion sur l'articulation entre préoccupations individuelles et problématisations collectives. En s'appuyant sur l'analyse de situations issues du contexte socio-économique actuel, il livre sa lecture du nécessaire ressourcement des institutions. Mots-clés : transformations sociétales, institutionnalisation, individuation, transduction, intelligence collective, action publique. Abstract : The article shows how societal transformations participate in the institutionalization of subjective interactions coming from the private sphere but nevertheless contributing to strengthen public action. The comprehensive approach to societal phenomena enables us to understand the decisive role of individuation processes in the inexhaustible capacity for the renewal of lifestyles. The concept of transduction emphasizes the necessary transactional dimension of democracy to promote their institutionalization. To that end the article examines the articulation between individual concerns and collective problematization. Based on the analysis of current socioeconomic situations, the article offers an understantind of the necessary renewal of institutions.
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The article shows how societal transformations participate in the institutionalization of subjective interactions coming from the private sphere but nevertheless contributing to strengthen public action. The comprehensive approach to societal phenomena enables us to understand the decisive role of individuation processes in the inexhaustible capacity for the renewal of lifestyles. The concept of transduction emphasizes the necessary transactional dimension of democracy to promote their institutionalization. To that end the article examines the articulation between individual concerns and collective problematization. Based on the analysis of current socio-economic situations, the article offers an understantind of the necessary renewal of institutions.Key-words: societal transformations, institutionalization, individuation, transduction, collective intelligence, public action. ; L'article montre comment les transformations sociétales contribuent à l'institutionnalisation des interactions subjectives qui, issues de la sphère privée, participent néanmoins au déploiement de l'action publique. L'approche compréhensive des phénomènes sociétaux permet de cerner le rôle décisif des processus d'individuation dans l'inépuisable capacité de renouvellement des modes de vie. Le concept de transduction souligne alors la nécessaire dimension transactionnelle de la démocratie pour favoriser leur institutionnalisation. Ainsi l'article propose une réflexion sur l'articulation entre préoccupations individuelles et problématisations collectives. En s'appuyant sur l'analyse de situations issues du contexte socio-économique actuel, il livre sa lecture du nécessaire ressourcement des institutions. Mots-clés : transformations sociétales, institutionnalisation, individuation, transduction, intelligence collective, action publique. Abstract : The article shows how societal transformations participate in the institutionalization of subjective interactions coming from the private sphere but nevertheless contributing to strengthen public action. The comprehensive approach to societal phenomena enables us to understand the decisive role of individuation processes in the inexhaustible capacity for the renewal of lifestyles. The concept of transduction emphasizes the necessary transactional dimension of democracy to promote their institutionalization. To that end the article examines the articulation between individual concerns and collective problematization. Based on the analysis of current socioeconomic situations, the article offers an understantind of the necessary renewal of institutions.
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The article shows how societal transformations participate in the institutionalization of subjective interactions coming from the private sphere but nevertheless contributing to strengthen public action. The comprehensive approach to societal phenomena enables us to understand the decisive role of individuation processes in the inexhaustible capacity for the renewal of lifestyles. The concept of transduction emphasizes the necessary transactional dimension of democracy to promote their institutionalization. To that end the article examines the articulation between individual concerns and collective problematization. Based on the analysis of current socio-economic situations, the article offers an understantind of the necessary renewal of institutions.Key-words: societal transformations, institutionalization, individuation, transduction, collective intelligence, public action. ; L'article montre comment les transformations sociétales contribuent à l'institutionnalisation des interactions subjectives qui, issues de la sphère privée, participent néanmoins au déploiement de l'action publique. L'approche compréhensive des phénomènes sociétaux permet de cerner le rôle décisif des processus d'individuation dans l'inépuisable capacité de renouvellement des modes de vie. Le concept de transduction souligne alors la nécessaire dimension transactionnelle de la démocratie pour favoriser leur institutionnalisation. Ainsi l'article propose une réflexion sur l'articulation entre préoccupations individuelles et problématisations collectives. En s'appuyant sur l'analyse de situations issues du contexte socio-économique actuel, il livre sa lecture du nécessaire ressourcement des institutions. Mots-clés : transformations sociétales, institutionnalisation, individuation, transduction, intelligence collective, action publique. Abstract : The article shows how societal transformations participate in the institutionalization of subjective interactions coming from the private sphere but nevertheless contributing to strengthen public ...
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International audience ; Alain CAMBIER et Isabelle KUSTOSZ "L'Etat n'est pas la solution à notre problème; l'Etat est le problème" déclarait Ronald Reagan, dans son discours d'investiture du 20 janvier 1981. Ainsi, le rôle de l'Etat pourrait être considéré comme problématique : il serait devenu un obstacle au développement de la société et pourrait même être considéré comme un anachronisme. Le verbe "moderniser" vient de l'adverbe latin modo qui signifie "récemment" : une exigence de modernisation équivaut à demander instamment une adaptation aux situations actuelles, au monde contemporain. Moderniser requiert de s'émanciper des lourdeurs de la tradition, de se soustraire à la sédimentation des habitudes. A première vue, il peut sembler paradoxal d'exiger la modernisation de l'Etat : il est lui-même le symbole de la Modernité, puisqu'il s'est édifié au cours des XVI°, XVII° et XVIII° siècles, c'est-à-dire de manière concomitante à cette période que l'on appelle "l'histoire moderne". Mais en même temps, on devine immédiatement que ce qui est appelé "moderne", au sens historique, n'est pas nécessairement synonyme de "contemporain". Se revendiquer de la période moderne peut même apparaître anachronique quand nos sociétés contemporaines se définissent plutôt comme "postmodernes". En revanche, l'exigence récurrente de modernisation apparaît légitime pour ne pas se laisser enfermer dans des comportements sclérosés. Son suffixe en-tion renforce cette idée de processus de transformation : pour être en phase avec son époque, avec son temps, l'Etat serait sommé de se réactualiser pour s'adapter aux situations nouvelles. Mais à force de vouloir se mettre au diapason des mutations sociales, l'Etat risque d'y perdre son identité. Avant tout, l'Etat se définit comme une institution représentant la puissance publique garante de la cohésion d'une société. Alors qu'il a été le symbole même de la Modernité, pourquoi l'Etat peut-il apparaître anachronique dans le contexte des sociétés contemporaines ? Dès lors, l'adaptation de l'Etat aux exigences nouvelles n'apparaît-elle pas nécessaire et légitime ? Mais cette redéfinition des missions de l'Etat ne risque-t-elle pas de conduire à sa dénaturation ? Autant l'Etat a pu incarner la Modernité, autant cette institution peut sembler mal adaptée dans le monde contemporain. Pris au sens strict, l'Etat s'est imposé en renouvelant radicalement d'autres formes plus archaïques de pouvoir politique. Il s'est édifié, sous sa forme spécifique, au tournant de ce que l'on appelle l'histoire moderne, entre les XVI° et XVIII° siècles. En ce sens, Etat et Modernité sont apparus consubstantiels. Cependant, être en phase avec ce que l'on a appelé historiquement la Modernité ne signifie pas pour autant être adapté à notre monde contemporain.
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International audience ; Alain CAMBIER et Isabelle KUSTOSZ "L'Etat n'est pas la solution à notre problème; l'Etat est le problème" déclarait Ronald Reagan, dans son discours d'investiture du 20 janvier 1981. Ainsi, le rôle de l'Etat pourrait être considéré comme problématique : il serait devenu un obstacle au développement de la société et pourrait même être considéré comme un anachronisme. Le verbe "moderniser" vient de l'adverbe latin modo qui signifie "récemment" : une exigence de modernisation équivaut à demander instamment une adaptation aux situations actuelles, au monde contemporain. Moderniser requiert de s'émanciper des lourdeurs de la tradition, de se soustraire à la sédimentation des habitudes. A première vue, il peut sembler paradoxal d'exiger la modernisation de l'Etat : il est lui-même le symbole de la Modernité, puisqu'il s'est édifié au cours des XVI°, XVII° et XVIII° siècles, c'est-à-dire de manière concomitante à cette période que l'on appelle "l'histoire moderne". Mais en même temps, on devine immédiatement que ce qui est appelé "moderne", au sens historique, n'est pas nécessairement synonyme de "contemporain". Se revendiquer de la période moderne peut même apparaître anachronique quand nos sociétés contemporaines se définissent plutôt comme "postmodernes". En revanche, l'exigence récurrente de modernisation apparaît légitime pour ne pas se laisser enfermer dans des comportements sclérosés. Son suffixe en-tion renforce cette idée de processus de transformation : pour être en phase avec son époque, avec son temps, l'Etat serait sommé de se réactualiser pour s'adapter aux situations nouvelles. Mais à force de vouloir se mettre au diapason des mutations sociales, l'Etat risque d'y perdre son identité. Avant tout, l'Etat se définit comme une institution représentant la puissance publique garante de la cohésion d'une société. Alors qu'il a été le symbole même de la Modernité, pourquoi l'Etat peut-il apparaître anachronique dans le contexte des sociétés contemporaines ? Dès lors, l'adaptation de l'Etat aux exigences nouvelles n'apparaît-elle pas nécessaire et légitime ? Mais cette redéfinition des missions de l'Etat ne risque-t-elle pas de conduire à sa dénaturation ? Autant l'Etat a pu incarner la Modernité, autant cette institution peut sembler mal adaptée dans le monde contemporain. Pris au sens strict, l'Etat s'est imposé en renouvelant radicalement d'autres formes plus archaïques de pouvoir politique. Il s'est édifié, sous sa forme spécifique, au tournant de ce que l'on appelle l'histoire moderne, entre les XVI° et XVIII° siècles. En ce sens, Etat et Modernité sont apparus consubstantiels. Cependant, être en phase avec ce que l'on a appelé historiquement la Modernité ne signifie pas pour autant être adapté à notre monde contemporain.
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