La biologie de la conservation est un thème émergent des sciences de la biodiversité. Ce thème confronte les approches de l'écologie des populations et des communautés, des sciences économiques, de l'éthique, du droit et de la gestion de l'environnement autour des problèmes de préservation de la biodiversité. Une conception biologique de la conservation implique que les politiques de gestion du milieu naturel soient attentives au maintien du potentiel évolutif du vivant en créant les conditions de viabilité des populations et d'entretien de leur diversité génétique. Elles doivent aussi veiller au maintien de la richesse spécifique et de la diversité biologique et fonctionnelle des communautés. De telles politiques de gestion relèvent du concept de développement durable qui associe sciences économiques et juridiques pour définir des modes de développement respectueux de la qualité de l'environnement. La biodiversité représente à cet égard à la fois un indicateur et un enjeu pour la persistance de ressources potentielles et le maintien de la fonctionnalité des écosystèmes. Si ce champ interdisciplinaire est bien développé outre-atlantique, son émergence est plus récente en Europe, et plus particulièrement dans les régions francophones. Néanmoins de nombreuses opérations de conservation biologique réalisées dans ces régions sont accompagnées de programmes de recherche comme en atteste la multiplication des thèses de doctorats soutenues dans ce domaine. Le développement de ce champ interdisciplinaire a motivé l'idée d'organiser une réunion qui donnerait aux chercheurs impliqués dans ces thèmes émergents la possibilité de présenter leurs travaux. Les gestionnaires d'espaces naturels ou les administrations en charge de la préservation de la biodiversité pourraient trouver dans cette réunion une opportunité d'exprimer et de confronter leurs attentes aux derniers progrès méthodologiques et conceptuels. Ce colloque a permis de faire le point sur la discipline dans les contrées francophones et de faire le lien entre la communauté francophone et la section européenne de la Society for Conservation Biology.
La biologie de la conservation est un thème émergent des sciences de la biodiversité. Ce thème confronte les approches de l'écologie des populations et des communautés, des sciences économiques, de l'éthique, du droit et de la gestion de l'environnement autour des problèmes de préservation de la biodiversité. Une conception biologique de la conservation implique que les politiques de gestion du milieu naturel soient attentives au maintien du potentiel évolutif du vivant en créant les conditions de viabilité des populations et d'entretien de leur diversité génétique. Elles doivent aussi veiller au maintien de la richesse spécifique et de la diversité biologique et fonctionnelle des communautés. De telles politiques de gestion relèvent du concept de développement durable qui associe sciences économiques et juridiques pour définir des modes de développement respectueux de la qualité de l'environnement. La biodiversité représente à cet égard à la fois un indicateur et un enjeu pour la persistance de ressources potentielles et le maintien de la fonctionnalité des écosystèmes. Si ce champ interdisciplinaire est bien développé outre-atlantique, son émergence est plus récente en Europe, et plus particulièrement dans les régions francophones. Néanmoins de nombreuses opérations de conservation biologique réalisées dans ces régions sont accompagnées de programmes de recherche comme en atteste la multiplication des thèses de doctorats soutenues dans ce domaine. Le développement de ce champ interdisciplinaire a motivé l'idée d'organiser une réunion qui donnerait aux chercheurs impliqués dans ces thèmes émergents la possibilité de présenter leurs travaux. Les gestionnaires d'espaces naturels ou les administrations en charge de la préservation de la biodiversité pourraient trouver dans cette réunion une opportunité d'exprimer et de confronter leurs attentes aux derniers progrès méthodologiques et conceptuels. Ce colloque a permis de faire le point sur la discipline dans les contrées francophones et de faire le lien entre la communauté francophone et la section européenne de la Society for Conservation Biology.
Versión pre-print (distinto título). [The definitive version is available at www3.interscience.wiley.com] ; [EN] Despite a general recognition that benthic macroinvertebrates respond to changes in hydrological connectivity within floodplain ecosystems, no consensus about patterns in community structure and ecosystem processes across large scales and different climates has yet been established. Such knowledge is necessary since anthropogenic activities continue to alter the natural hydrogeomorphology of large floodplains, with most consequences for aquatic communities remaining unknown. Using information from six large rivers located in four different climate regions (humid subtropical, maritime temperate, Mediterranean and dry semi-arid), we compared benthic macroinvertebrate responses along lateral gradients of hydrological connectivity. We tested hypotheses related to differences among climate regions and to similar hydrological constraints within any one climate. The large geographical scale covered by this study provides the first comprehensive comparison of aquatic community patterns across hydrological gradients under different climatic settings. Multivariate ordinations demonstrated a higher overlap of trait community composition (50% variance explained by the first two axes) than taxonomic composition (15%) among floodplains, displaying high interclimate trait stability. The taxonomy-based ordination separated the subtropical floodplain, with an average 86% of non-insect taxa, from the insect-dominated temperate, Mediterranean and semi-arid floodplains (with >50% insect abundance). In the trait-based ordination, large body size (60% of organisms >4 cm) and long lifespan duration (80% of organisms) discriminated the subtropical from the other five studied floodplains. Across a gradient of lateral connectivity, linear mixed effect (LME) models supported seven of 15 hypotheses, which suggests remarkably consistent macroinvertebrate patterns in floodplains regardless of the climate regime. Taxon and trait richness were positively related and peaked at sites of intermediate hydrological connectivity. Our predictions about the feeding guilds of macroinvertebrates (e.g. that shredders and scrapers would be more abundant in connected channels, and predators and deposit feeders at isolated sites) were more strongly supported by the data than those about life history (e.g. plurivoltinism and short lifespan would be better represented in connected channels). This difference was related to the influence of extended periods of hydrological disconnection as disturbance in addition to flooding. Trait stability across hydrological connectivity provides a meaningful ecological context for the comparison of the macroinvertebrate benthos among climatic zones, where taxonomic composition differs strongly. In addition, trait similarities and dissimilarities found in this study suggest that large-scale biogeographical filters do operate on communities, resulting in different trait combinations in temperate and Mediterranean floodplains when compared to semi-arid and subtropical environments. The extent to which global macroecological factors (i.e. climate, dispersal history) and local biotic and abiotic factors (i.e. drought frequency, habitat structure, water chemistry) contribute to this difference requires further investigation. ; Research in the Ebro River was funded by the Spanish Ministry of Science and Innovation (MICINN CGL2008 – 05153-C02-01/BOS) and supported by the Departments of Environment and Research-Aragon Government (Research Group E-61 on Ecological Restoration). The main author B.G. received funding from the Department of Science Technology and University- Aragon Government (B061-2005 pre-doctoral grant) and CAI-Foundation (Programa Europa XXI, travel fellowship). Data from the Rhône River were obtained during the ecological and hydraulic restoration programme of the upper Rhône River funded by the Compagnie Nationale du Rhône (CNR), Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée et Corse, DREAL Délégation de Bassin (RMC), Région Rhône-Alpes and Syndicat du Haut-Rhône. Research in the Paraná River was funded by Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas (CONICET) and Universidad Nacional del Litoral (UNL). We thank two anonymous reviewers and the Editor (Alan Hildrew) whose comments greatly improved the quality of this paper. ; Peer reviewed
