Kevan Harris, A Social Revolution: Politics and the Welfare State in Iran: University of California Press, Oakland, 2017, 316 p
In: Sociologie du travail, Band 62, Heft 3
ISSN: 1777-5701
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In: Sociologie du travail, Band 62, Heft 3
ISSN: 1777-5701
Ce papier se propose de lire les contributions de l'ouvrage à l'aune d'une réflexion sur l'historicité de l'État au Proche-Orient. Plutôt que de défendre l'idée d'une revanche, sous forme atavique, des sociétés sur le processus paradoxal «d'étatisation des sociétés» et de «privatisation des États» qui furent l'œuvre des entreprises coloniales puis des régimes autoritaires, il prône plutôt une approche compréhensive et historicisée des processus par lesquels s'expriment, de façon très contemporaine, dans les lendemains des soulèvements de 2011 des représentations et des pratiques variées de l'État – y compris un État représenté par ses défauts. Loin de l'ériger en formule politique indépassable, ni de le reléguer au cimetière des objets caducs ou exogènes, il s'agit au contraire donc de plaider pour un retour à l'histoire certes, mais à l'histoire buissonnière pour ainsi dire. Une histoire des catégories employées pour décrire la réalité sociale et les représentations, lignes de clivages, enjeux tangibles qu'elles peuvent receler (en ce sens, l'État reste un objet de narration avec des effets performatifs très variés de l'Irak jusqu'au Liban, en passant par la Palestine); et une histoire par en bas, sociologisée, et soucieuse des 'petits' acteurs dont la relation à l'État n'épuise pas les ressorts de citoyenneté. Les sociétés contemporaines du Proche-Orient s'avèrent de remarquables sites d'analyse non pas de faillite des États, mais des formes complexes, mutantes et non exclusives d'États dans leurs sociétés. ; Questo articolo si propone di leggere i contributi del volume attraverso una riflessione sulla storicità dello Stato nel Vicino Oriente. Piuttosto che difendere l'idea di una rivincita, in forma atavica, delle società sul processo paradossale della loro «statalizzazione» e della «privatizzazione degli Stati», che furono l'opera delle imprese coloniali, e poi degli Stati autoritari, questo articolo propende per un approccio comprensivo e storicizzato dei processi attraverso i quali si esprimono, in maniera molto contemporanea, all'indomani delle rivolte del 2011, rappresentazioni e pratiche dello Stato assai diversificate, ivi compreso uno Stato rappresentato dalle sue deficienze. Lungi dall'erigerlo in formula politica assoluta (di cui non si puo' fare a meno), e senza relegarlo nel cimitero degli oggetti caduchi o esogeni, si tratta al contrario di pronunciarsi per un ritorno alla storia, certo, ma alla storia non ufficiale, per così dire, una storia delle categorie impiegate per descrivere la realtà sociale e le rappresentazioni, linee di spartizione, elementi tangibili che queste categorie possono celare (in questo senso lo Stato resta un oggetto di narrazione, con degli aspetti performativi molto vari, dall'Iraq fino al Libano, passando per la Palestina); e una storia dal basso, sociologizzata, e attenta ai 'piccoli' attori, la cui relazione allo Stato non esaurisce i riflessi di cittadinanza. Le società contemporanee del Vicino Oriente si rivelano degli eccezionali luoghi di analisi, non del fallimento degli Stati, ma delle forme complesse, mutanti e non esclusive, di Stati nelle loro società.
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International audience ; Cet article propose ne lecture comparée des différents textes de l'ouvrages, en matière de réflexion sur l'Etat au Proche-Orient. Si de vieilles nations de la région, façonnées par des mouvements nationaux aux histoires variées semblent prendre aujourd'hui, dans la région une revanche sur les États modernes, incarnés par les autorités de régimes autocratiques et prédateurs, l'auteur montre que la question de l'État est loin d'être refermée. Non pas qu'elle sature le débat public, ni même qu'il n'y ait d'autre échappatoire aux crises profondes et violentes que connaissent ces sociétés que l'État. Au Proche-Orient comme ailleurs, les arènes du politiques ne s'arrêtent pas à celles de l'État, tant en matière d'action publique, incluant les activités réputées régaliennes. Cet article plaide ainsi pour un retour à l'histoire certes, mais à l'histoire buissonnière pour ainsi dire. Une histoire des catégories employées pour décrire la réalité sociale et les représentations, lignes de clivages, enjeux tangibles qu'elles peuvent receler : « l'État » bien sûr, qui reste enraciné dans les langages émiques, plus fragilisé en revanche en matière d'analyse de sciences sociales ; la « nation », aux articulations loin d'être univoques avec une représentation segmentée des sociétés ; le « peuple » au nom duquel furent revendiqués des droits, ou appelée la chute des régime ; la « société », à laquelle on accole ou non le qualificatif de « civile ». C'est surtout une histoire par en bas et soucieuse des « petits » acteurs qui est ici convoquée, y compris pour éclairer des processus géopolitiques à l'échelle régionale et mondiale, parce qu'elle est une façon stimulante et libérée d'un carcan trop normatif de penser les transformations du politique. C'est en effet certainement l'une des leçons des soulèvements récents que celle de la nécessaire prise en compte des langages multiples du politique, et leurs reformulations, de la façon dont se cimentent ou s'effritent des solidarités dans des systèmes ...
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International audience ; Cet article propose ne lecture comparée des différents textes de l'ouvrages, en matière de réflexion sur l'Etat au Proche-Orient. Si de vieilles nations de la région, façonnées par des mouvements nationaux aux histoires variées semblent prendre aujourd'hui, dans la région une revanche sur les États modernes, incarnés par les autorités de régimes autocratiques et prédateurs, l'auteur montre que la question de l'État est loin d'être refermée. Non pas qu'elle sature le débat public, ni même qu'il n'y ait d'autre échappatoire aux crises profondes et violentes que connaissent ces sociétés que l'État. Au Proche-Orient comme ailleurs, les arènes du politiques ne s'arrêtent pas à celles de l'État, tant en matière d'action publique, incluant les activités réputées régaliennes. Cet article plaide ainsi pour un retour à l'histoire certes, mais à l'histoire buissonnière pour ainsi dire. Une histoire des catégories employées pour décrire la réalité sociale et les représentations, lignes de clivages, enjeux tangibles qu'elles peuvent receler : « l'État » bien sûr, qui reste enraciné dans les langages émiques, plus fragilisé en revanche en matière d'analyse de sciences sociales ; la « nation », aux articulations loin d'être univoques avec une représentation segmentée des sociétés ; le « peuple » au nom duquel furent revendiqués des droits, ou appelée la chute des régime ; la « société », à laquelle on accole ou non le qualificatif de « civile ». C'est surtout une histoire par en bas et soucieuse des « petits » acteurs qui est ici convoquée, y compris pour éclairer des processus géopolitiques à l'échelle régionale et mondiale, parce qu'elle est une façon stimulante et libérée d'un carcan trop normatif de penser les transformations du politique. C'est en effet certainement l'une des leçons des soulèvements récents que celle de la nécessaire prise en compte des langages multiples du politique, et leurs reformulations, de la façon dont se cimentent ou s'effritent des solidarités dans des systèmes d'interaction violentés par le politique, celle des régimes – et de leurs alliés – et celle de challengers qui ensemble contribuent à écraser les formes multiples que peuvent prendre, dans la région comme ailleurs, les actes de citoyenneté. ; Questo articolo si propone di leggere i contributi del volume attraverso una riflessione sulla storicità dello Stato nel Vicino Oriente. Piuttosto che difendere l'idea di una rivincita, in forma atavica, delle società sul processo paradossale della loro «statalizzazione» e della «privatizzazione degli Stati», che furono l'opera delle imprese coloniali, e poi degli Stati autoritari, questo articolo propende per un approccio comprensivo e storicizzato dei processi attraverso i quali si esprimono, in maniera molto contemporanea, all'indomani delle rivolte del 2011, rappresentazioni e pratiche dello Stato assai diversificate, ivi compreso uno Stato rappresentato dalle sue deficienze. Lungi dall'erigerlo in formula politica assoluta (di cui non si puo' fare a meno), e senza relegarlo nel cimitero degli oggetti caduchi o esogeni, si tratta al contrario di pronunciarsi per un ritorno alla storia, certo, ma alla storia non ufficiale, per così dire, una storia delle categorie impiegate per descrivere la realtà sociale e le rappresentazioni, linee di spartizione, elementi tangibili che queste categorie possono celare (in questo senso lo Stato resta un oggetto di narrazione, con degli aspetti performativi molto vari, dall'Iraq fino al Libano, passando per la Palestina); e una storia dal basso, sociologizzata, e attenta ai 'piccoli' attori, la cui relazione allo Stato non esaurisce i riflessi di cittadinanza. Le società contemporanee del Vicino Oriente si rivelano degli eccezionali luoghi di analisi, non del fallimento degli Stati, ma delle forme complesse, mutanti e non esclusive, di Stati nelle loro società.
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International audience ; Cet article propose une lecture conclusive des contributions à ce volume sur l'état du savoir urbain dans le monde arabe. Si la matière foncièrement urbaine des révoltes et révolutions arabes de 2011 doit être débattue au cas par cas, reste que ces soulèvements ont mis le projecteur sur de petites et moyennes villes, sur certains quartiers des métropoles de la région ou des places emblématiques. Le temps du renversement d'un régime ou au gré de guerres civiles qui s'installent, ils contribuent à redessiner la cartographie des mondes urbains du Maghreb et du Moyen Orient. De fait, ces situations révolutionnaires ont pu être rapportées à des faits et méfaits urbains : exhibition des inégalités sociales, revanches de territoires oubliés, luttes de place, revendication pour des services collectifs plus équitables ou encore épuisement des modèles de développement territoriaux. L'auteur discute des différentes grilles de lectures proposées, en soulignant les nouvelles questions qui s'ouvrent à la faveur des transformations politiques dans la région .
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International audience ; Cet article propose une lecture conclusive des contributions à ce volume sur l'état du savoir urbain dans le monde arabe. Si la matière foncièrement urbaine des révoltes et révolutions arabes de 2011 doit être débattue au cas par cas, reste que ces soulèvements ont mis le projecteur sur de petites et moyennes villes, sur certains quartiers des métropoles de la région ou des places emblématiques. Le temps du renversement d'un régime ou au gré de guerres civiles qui s'installent, ils contribuent à redessiner la cartographie des mondes urbains du Maghreb et du Moyen Orient. De fait, ces situations révolutionnaires ont pu être rapportées à des faits et méfaits urbains : exhibition des inégalités sociales, revanches de territoires oubliés, luttes de place, revendication pour des services collectifs plus équitables ou encore épuisement des modèles de développement territoriaux. L'auteur discute des différentes grilles de lectures proposées, en soulignant les nouvelles questions qui s'ouvrent à la faveur des transformations politiques dans la région .
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In: Critique internationale, Band 61, Heft 4, S. 19-34
ISSN: 1777-554X
In: Pouvoirs: revue française d'études constitutionelles et politiques, Band 145, Heft 2, S. 31-46
Le Mouvement du 20 février questionne les dynamiques qui traversent les oppositions marocaines et plus généralement l'état des forces politiques. Au sein d'un régime de pluralisme limité, dominé par l'institution monarchique où le « dissensus » politique fut souvent neutralisé par la force autant que par la persuasion (ou la cooptation), d'aucuns seraient tentés de réactualiser un schéma maintes fois convoqué pour rendre compte des relations entre le souverain et les élites politiques : celui d'un désamorçage savant mais imparable de toute forme de dissidence. Pourtant, l'histoire sociale et politique des oppositions marocaines peut se lire bien différemment. En considérant des formes plurielles de contestations, de mobilisations et de conflits politiques, cet article montre au contraire que les arènes de l'opposition sont à géométrie variable, qu'elles sont négociées et non d'avance fixées par en haut ; qu'elles sont le lieu de pratiques, d'engagements qui se réinventent et s'adaptent selon les enjeux, la conjoncture et la répression.
International audience ; The 2011 uprisings revealed the exacerbation of a widely shared feeling born of socio-economic injustice in the region. The protesters' demands for recognition of a right to decent living conditions and access to employment and public services did not "naturally" and spontaneously arise ; rather, they were part an older political history. In both Morocco and Lebanon, the movements born of the uprisings have expressed themselves in the interspace of dissident innovation and more routine demands for rights without spreading beyond a revived militant constellation. Embedded within two different types of capitalism – the "laissez-faire" of Lebanon's merchant republic and the "state capitalism" of the Moroccan monarchy – the "social question" played an interesting role. Examination of the various ways in which social problems have been politically addressed in these contexts reveals the emergence of differentiated protection regimes authorizing the demand of rights via an array of actions. While not amounting to revolt, these actions influence forms of protest.
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International audience ; The 2011 uprisings revealed the exacerbation of a widely shared feeling born of socio-economic injustice in the region. The protesters' demands for recognition of a right to decent living conditions and access to employment and public services did not "naturally" and spontaneously arise ; rather, they were part an older political history. In both Morocco and Lebanon, the movements born of the uprisings have expressed themselves in the interspace of dissident innovation and more routine demands for rights without spreading beyond a revived militant constellation. Embedded within two different types of capitalism – the "laissez-faire" of Lebanon's merchant republic and the "state capitalism" of the Moroccan monarchy – the "social question" played an interesting role. Examination of the various ways in which social problems have been politically addressed in these contexts reveals the emergence of differentiated protection regimes authorizing the demand of rights via an array of actions. While not amounting to revolt, these actions influence forms of protest.
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In: Pouvoirs: revue française d'études constitutionelles et politiques, Heft 145, S. 31-46
The 20th February Movement raises questions about the dynamics at play among the Moroccan opposition forces and, more generally, about the situation of political forces in the country. Within a limited pluralist system, dominated by the monarchy and in which political dissent has often been neutralized by force as much as by persuasion (or cooptation), some may be tempted to update a model often summoned to describe the relationships between the monarch and political elites: that of a shrewd but unstoppable defusing of any form of dissent. It is possible, though, to tell the social and political history of the Moroccan oppositions in a very different manner. The articles looks at various forms of protest, mobilizations and political conflicts and demonstrates that the spaces of the opposition vary considerably; they are negotiated rather than fixed in advance from above; they are sites of practices and commitments that reinvent and adapt themselves according to the stakes, the circumstances and the repression. Adapted from the source document.
In: Critique internationale, Band 4, Heft 61, S. 19-34
ISSN: 1777-554X
The 2011 uprisings revealed the exacerbation of a widely shared feeling born of socio-economic injustice in the region. The protesters' demands for recognition of a right to decent living conditions and access to employment and public services did not 'naturally' and spontaneously arise ; rather, they were part an older political history. In both Morocco and Lebanon, the movements born of the uprisings have expressed themselves in the interspace of dissident innovation and more routine demands for rights without spreading beyond a revived militant constellation. Embedded within two different types of capitalism - the 'laissez-faire' of Lebanon's merchant republic and the 'state capitalism 'of the Moroccan monarchy-the 'social question 'played an interesting role. Examination of the various ways in which social problems have been politically addressed in these contexts reveals the emergence of differentiated protection regimes authorizing the demand (frights via an array of actions. While not amounting to revolt, these actions influence forms of protest. Adapted from the source document.
International audience ; The 2011 uprisings revealed the exacerbation of a widely shared feeling born of socio-economic injustice in the region. The protesters' demands for recognition of a right to decent living conditions and access to employment and public services did not "naturally" and spontaneously arise ; rather, they were part an older political history. In both Morocco and Lebanon, the movements born of the uprisings have expressed themselves in the interspace of dissident innovation and more routine demands for rights without spreading beyond a revived militant constellation. Embedded within two different types of capitalism – the "laissez-faire" of Lebanon's merchant republic and the "state capitalism" of the Moroccan monarchy – the "social question" played an interesting role. Examination of the various ways in which social problems have been politically addressed in these contexts reveals the emergence of differentiated protection regimes authorizing the demand of rights via an array of actions. While not amounting to revolt, these actions influence forms of protest.
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In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 82, Heft 3, S. 29-50
ISSN: 2102-5991
Cet article se propose de réfléchir à la façon dont les scrutins de 2011 et 2012 en Tunisie et en Égypte peuvent bouleverser nos approches de l'acte électoral. En contexte d'incertitude politique, il questionne ces élections « pas comme les autres » sous deux angles : il invite d'abord à de ne pas se limiter aux lectures fonctionnalistes qui assignent au scrutin un rôle déterminant tant dans la reproduction des rapports de pouvoir autoritaires que dans le changement de régime et la démocratisation ; en conséquence, il s'interroge ensuite sur les possibilités sinon de révolution, du moins de restauration, voire d'inauguration de la sociologie électorale sur ces terrains où, pour des raisons pratiques (les difficultés d'accès à l'information et la manipulation des résultats), mais aussi plus théoriques, celle-ci n'en est qu'à ses prémices. Il compare comment, malgré les ruptures introduites par la révolution, l'histoire électorale locale peut influencer aujourd'hui les candidatures, le vote et son herméneutique ; et il se penche en retour sur les innovations repérables dans ces scrutins plus libres et concurrentiels que les précédents : transformations de la représentation, restructuration des organisations partisanes, métamorphoses du clientélisme et du leadership, ou évolution des comportements électoraux permettent de repérer non seulement des héritages et décrochages entre l'ancien et le nouveau régime mais aussi entre la « politique de la rue » et celle « de l'urne », entre le « peuple en révolution » et le « corps électoral ».
International audience ; Cet article se propose de réfléchir à la façon dont les scrutins de 2011 et 2012 en Tunisie et en Égypte peuvent bouleverser nos approches de l'acte électoral. En contexte d'incertitude politique, il questionne ces élections « pas comme les autres » sous deux angles : il invite d'abord à de ne pas se limiter aux lectures fonctionnalistes qui assignent au scrutin un rôle déterminant tant dans la reproduction des rapports de pouvoir autoritaires que dans le changement de régime et la démocratisation ; en conséquence, il s'interroge ensuite sur les possibilités sinon de révolution, du moins de restauration, voire d'inauguration de la sociologie électorale sur ces terrains où, pour des raisons pratiques (les difficultés d'accès à l'information et la manipulation des résultats), mais aussi plus théoriques, celle-ci n'en est qu'à ses prémices. Il compare comment, malgré les ruptures introduites par la révolution, l'histoire électorale locale peut influencer aujourd'hui les candidatures, le vote et son herméneutique ; et il se penche en retour sur les innovations repérables dans ces scrutins plus libres et concurrentiels que les précédents : transformations de la représentation, restructuration des organisations partisanes, métamorphoses du clientélisme et du leadership, ou évolution des comportements électoraux permettent de repérer non seulement des héritages et décrochages entre l'ancien et le nouveau régime mais aussi entre la « politique de la rue » et celle « de l'urne », entre le « peuple en révolution » et le « corps électoral ».
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