Artificialisation des sols : de quoi parle-t-on ?
In: Constructif: des contributions plurielles aux grands débats de notre temps, Band 57, Heft 3, S. 21-24
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In: Constructif: des contributions plurielles aux grands débats de notre temps, Band 57, Heft 3, S. 21-24
In: Informations sociales, Band 155, Heft 5, S. 38-46
Résumé Les prix d'achat et les loyers des logements varient fortement selon les départements et à l'intérieur de ceux-ci. L'économie urbaine explique ces variations par un arbitrage entre coût des migrations alternantes et coût foncier, ce qui est illustré à partir des coûts du logement en Île-de-France et selon la taille des pôles urbains. Une analyse respectant la condition « toutes choses égales par ailleurs » montre l'importance d'autres facteurs spatiaux dans l'explication des coûts, parmi lesquels la richesse de la commune et la qualité du voisinage sont les plus importants. Le logement a été source d'un accroissement des inégalités sociales/spatiales depuis vingt-cinq ans, ce qui appelle des politiques correctrices.
In: Revue d'économie politique, Band 113, Heft 1, S. 59-86
ISSN: 2105-2883
Dans un équilibre d'économie géographique entre deux villes, on introduit des coûts urbains : migrations alternantes, rente foncière et un impôt local qui permet de développer les transports urbains. Ces coûts urbains sont la seule force de dispersion du modèle, où il n'y a pas d'agriculteurs. On étudie par simulation les équilibres de court et de long terme entre les deux villes. L'absence d'agriculteurs inverse les conclusions de Krugman: la population est concentrée dans une seule ville lorsque les coûts de transport des biens industriels sont élevés et elle est dispersée lorsqu'ils sont faibles. On compare trois instruments fiscaux permettant de financer le développement des transports urbains: taxe foncière, impôt uniforme par ménage et péage. Pour maximiser le bien-être, l'impôt foncier est le meilleur et le péage le moins bon. Le modèle permet d'analyser le jeu des forces d'économie géographique (arbitrage rendements croissants — coûts de transport) et des forces d'économie urbaine (arbitrage coûts fonciers — coût des migrations alternantes). Elles jouent tantôt dans le même sens (pression fiscale faible ou forte) tantôt en sens opposé (niveau intermédiaire), avec des effets sur l'utilité des deux villes (court terme) ou sur leur population (long terme).
Cet article fait partie du dossier : Réforme de la PAC et adaptations possibles des systèmes d'élevage ; National audience ; Pour éclairer une réflexion prospective, l'article présente, dans une première partie, quelques tendances lourdes d'évolution des systèmes d'élevage régionaux, en comparant l'aire charolaise (Massif central) au grand Ouest et au reste du Massif central, pour les systèmes spécialisés bovins-allaitants. Les fortes différences techniques et économiques que l'on observe s'expliquent par le poids de l'histoire et de processus sociaux qui façonnent chaque système productif. Dans une deuxième partie, les effets de la réforme de la PAC sont simulés, au niveau micro-économique, pour des exploitations du Charolais et des Pays-de-la-Loire : évolution des systèmes de production et du revenu. Mais on insiste, dans une troisième partie, sur les limites de ces simulations : à long terme, d'autres déterminants vont peser lourdement (mutations des espaces ruraux, demandes de paysages et d'environnement, souci du bien-être animal). Ces évolutions sociales peuvent avoir des effets bénéfiques pour les régions où domine l'élevage extensif.
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In: Etudes rurales: anthropologie, économie, géographie, histoire, sociologie ; ER, Band 110, Heft 1, S. 215-234
ISSN: 1777-537X
En longue période (1850-1940). l'évolution du prix des terres en France résulte de celle des fermages, eux-mêmes liés au produit agricole. C'est pourquoi les valeurs foncières baissent en période de crise économique. Les faits semblent donc confirmer la théorie : le prix des terres est la capitalisation du fermage qu'elles procurent, celui-ci variant comme le produit de l'agriculture. Entre 1950 et 1978 le prix des terres est multiplié par 3.7 puis il baisse de 44% de 1978 à 1985. Cette évolution résulte de celle de la valeur ajoutée brute (VAB), elle-même liée au montant du fermage ; celui-ci était statistiquement mieux lié au prix des terres au cours des années soixante, alors que c'est la VAB qui a la plus forte capacité explicative pour la période récente. Une analyse géographique montre que ces évolutions sont à mettre en relation avec celles des systèmes de production.
In: Economie et Statistique 444-445 , 3-18. (2011)
Témoin de leur importance depuis toujours, la terre et l'agriculture sont aux origines de la science économique. Le foncier agricole est d'abord un moyen de production. Selon Adam Smith (1776), il est source de rente pour son détenteur dès lors que la terre devient propriété privée. Dans sa célèbre théorie de la rente foncière (1817), David Ricardo s'appuie sur les différentiels de fertilité naturelle des sols pour expliquer l'avantage procuré par la mise en culture de terres moins fertiles face à la croissance démographique aux détenteurs des terres les plus fertiles. Cette thématique reste d'une grande actualité. La question de la suffisance alimentaire d'une population mondiale en croissance, et ses corollaires que sont la détention de terres et leur productivité, ont été remises au cœur des débats par les émeutes alimentaires de 2008 et la médiatisation de l'achat de terres agricoles par des investisseurs étrangers dans des pays en développement. Mais d'autres préoccupations ont également surgi depuis une vingtaine d'années, en France, comme dans les autres pays développés.
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In: Revue économique, Band 47, Heft 4, S. 963-981
ISSN: 1950-6694
Résumé Le prix des terres est généralement expliqué à partir de la valeur actualisée de leurs rentes. Cependant, de nombreux modèles statistiques ont montré des écarts élevés entre variables observées et calculées lors de la chute rapide du prix des terres dans les années soixante-dix. Dans cet article, un modèle adaptatif a été testé sur les données françaises pour la période 1961-1993. Si, dans l'ensemble, les tests statistiques sont bons, des résidus élevés apparaissent certaines années. Un modèle théorique, fondé sur les valeurs d'option des rentes alternatives anticipées, a été développé et simulé pour expliquer de tels résidus.
In: Revue économique, Band 47, Heft 4, S. 963
ISSN: 1950-6694
In: Revue économique, Band 54, Heft 1, S. 5
ISSN: 1950-6694
In: Revue économique, Band 65, Heft 4, S. 591-619
ISSN: 1950-6694
Nous présentons un modèle théorique dans lequel des ménages consomment une aménité climatique, où le climat modifie leur goût pour un mode de vie extérieur (effet barbecue) et où le prix unitaire des migrations alternantes dépend du climat (effet verglas). Des prédictions théoriques sont tirées de ce modèle sur le gradient de rente foncière et sur l'étalement des villes. Elles sont testées par des modèles économétriques qui prennent en compte un biais de sélection et l'endogénéité de régresseurs, à partir des enquêtes Logement de l'Insee. Les résultats montrent que la température a un prix hédoniste positif, que là où le climat est plus chaud les aires urbaines sont plus étendues et que les gradients de rente foncière sont plus plats. Par conséquent, dans le cas d'un pays tempéré comme la France, l'étalement urbain et le réchauffement climatique se renforcent mutuellement, dans un cercle vicieux pour l'environnement.
In: Computers, Environment and Urban Systems, Band 54, S. 82-94
In: Computers, environment and urban systems: CEUS ; an international journal, Band 54, S. 82-94
ISSN: 0198-9715
In: Environmental and resource economics, Band 44, Heft 4, S. 571-590
ISSN: 1573-1502
Ouvrage publié avec le soutien de la Direction de la recherche et de l'innovation (service de la recherche) du Commissariat général au développement durable (ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer), en liaison avec le Programme de recherche et d'innovation dans les transports terrestres - PREDIT 4 ; National audience ; Pour de nombreux acteurs, impliqués professionnellement ou politiquement dans les problématiques de la ville et de son aménagement, il est devenu clair que la planification de l'urbanisation ne peut être déconnectée des politiques de transport : elles interagissent l'une sur l'autre et doivent être considérées ensemble, ce qui nécessite de les formaliser sous la forme d'un système. Dans ce contexte, c'est véritablement à la question de la modélisation du système-ville, envisagé à travers sa forme et ses politiques de transport, que cet ouvrage souhaite apporter une contribution : celle de la recherche française actuelle dans ce domaine. L'ouvrage présente douze modèles de la ville, issus du monde de la recherche académique, de bureaux d'études ou d'organismes privés impliqués dans les questions d'aménagement du territoire, regroupés en deux parties. La première présente une série de modèles qui prennent en compte de manière combinée la question des déplacements quotidiens et des localisations résidentielles et d'entreprises, selon des échelles et des temporalités différentes, dans une philosophie qui peut s'assimiler à celle des modèles LUTI (Land-Use and Transportation Integrated models), dont ils offrent une adaptation au cas français sur plusieurs terrains d'étude. La deuxième partie regroupe des modèles fondés sur l'analyse des transports et de l'urbanisation : ils prennent en compte les interactions de ces deux dynamiques, mais se distinguent par une approche centrée sur des questions plus particulières, souvent innovantes, parfois très théoriques, qui offrent autant d'ouvertures pour de nombreux développements futurs. Ainsi, chacun de ces modèles ...
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