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Compte-rendu croisé de : Amsellem-Mainguy Y. 2021. Les filles du coin : Vivre et grandir en milieu rural . Les Presses de Sciences Po et Renard F., Orange S. 2022. Des femmes qui tiennent la campagne. La Dispute
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 79, Heft 1, S. 165-168
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Charmes Éric, Bacqué Marie-Hélène (dir.), 2016, Mixité sociale, et après ? , Paris, Presses universitaires de France, La Vie des idées, 112 p
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 72, Heft 3, S. 552-554
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Combattre les causes des inégalités scolaires
In: Alternatives Économiques, Band 367, Heft 4, S. 78-78
Mathias Millet, Jean-Claude Croizet, L'école des incapables ?
In: Idées ećonomiques et sociales
ISSN: 2116-5289
Annabelle Morel-Brochet et Nathalie Ortar, La fabrique des modes d'habiter : homme, lieux et milieux de vie , Paris, l'Harmattan, 2012, 313 p
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 70, Heft 2, S. 380-384
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Les classes populaires face à l'impératif scolaire: Orienter les choix dans un contexte de scolarisation totale
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 205, Heft 5, S. 58-71
ISSN: 1955-2564
Cet article interroge les raisons de la persistance des orientations socialement différenciées après la seconde « explosion scolaire ». S'appuyant sur la reconstitution des trajectoires scolaires de deux cohortes entières d'élèves ainsi que sur une enquête ethnographique, il met en évidence une contradiction latente aux discours des agents scolaires : d'un côté, ils intègrent et agissent en fonction de la hiérarchie entre enseignement GT et voie professionnelle ; de l'autre, ils nient et disent regretter cette hiérarchie. L'article questionne ensuite les modalités de transmission de cette hiérarchie niée aux élèves. De ce fait, il contextualise la façon dont les « vœux » scolaires sont produits, en dégageant quatre principes d'orientation : l'orientation « anormale » des élèves des classes moyennes et supérieures, l'orientation vécue comme « irréaliste » des garçons des franges supérieures des classes populaires, l'orientation « généreuse » de certaines filles de classes populaires et l'orientation par exclusion et auto-exclusion des franges les plus démunies des classes populaires.
Reconstituer une cohorte d'élèves à partir de dossiers scolaires. La construction d'une statistique ethnographique
In: Genèses: sciences sociales et histoire, Band 85, Heft 4, S. 115-133
ISSN: 1776-2944
Résumé L'article présente le retour réflexif sur un dispositif de recherche reconstituant les trajectoires d'une population de collégiens à partir de leur dossier scolaire. Cetravail a nécessité la construction d'une base d'analyse statistique de l'ensemble des trajectoires examinées sur un mode quantitativiste, tout en s'appuyant qualitativement sur l'intelligibilité des trajectoires en elles-mêmes. Ainsi l'auteur se propose d'appréhender son matériau à la manière d'une statistique ethnographique, susceptible de dépasser certains clivages entre de méthodologies souvent opposées.
Sociologie de l'école
In: Collection Repères, 672. Sociologie
La 4ème de couverture indique : "L'école tient aujourd'hui dans la société française une place prépondérante, si bien que près du quart de la population du pays se trouve sur les bancs de l'école et que le nombre d'enseignants, tous niveaux confondus, a dépassé le million. Dans ce contexte, le fait scolaire constitue un fait social majeur. Comment s'organise l'institution scolaire et comment a-t-elle évolué ? Qui sont celles et ceux qui la font vivre ? Celles et ceux qui la fréquentent ? De quelle façon les inégalités scolaires sont-elles produites ? Quel rôle les politiques publiques peuvent-elles alors jouer ? L'objectif de cet ouvrage est de présenter les réponses de la sociologie à ces questions, en s'appuyant sur des travaux classiques, mais aussi sur les recherches les plus récentes. En intégrant des analyses traitant de la maternelle à l'enseignement supérieur, il apporte un soin particulier à comprendre les inégalités sociales en train de se faire et décrire les conséquences de la généralisation de l'école
World Affairs Online
Social ties in and out of the neighbourhood: Between compensation and cumulation
In: Urban studies, Band 61, Heft 8, S. 1581-1603
ISSN: 1360-063X
The central question addressed in this article is how social ties within and outside the neighbourhood are articulated in different contexts for various population groups. Two major perspectives emerge from the literature on personal networks, neighbourhood effects, and neighbourhood-based social capital. The first assumes a compensation mechanism, whereby local and extra-local ties flourish at each other's expense. The second considers that these two types of ties can be cumulated. After presenting the interpretations and empirical data that support these two perspectives and highlighting the persistent ambiguity on the issue, they are tested with the support of an original survey of 2572 people in 14 neighbourhoods in the Paris and Lyon metropolitan regions. A range of indicators for social ties is used to build two indices, one for local ties and one for extra-local ties. The article then examines variations between these indices as a function of individual characteristics and contexts to test whether compensation or cumulation exists between the local and extra-local ties. The main findings are, first, that local and extra-local ties each evolve along one dimension. In particular, working-class social ties do not appear to have a specific pattern. Second, compensation exists, but cumulation of local and extra-local ties is predominant. Lastly, this cumulation is a factor of inequalities. It benefits those with the most resources in terms of income, qualifications and occupation, as well as the residents of upper-class or gentrified neighbourhoods. Geographical origins also play a role for the descendants of immigrants, who establish fewer extra-local ties.
Travailler, se loger et rompre l'isolement. Une jeunesse fragilisée et divisée par le premier confinement
International audience ; « L'université s'inquiète pour la "génération Covid" 3 », « Étudiants et jeunes diplômés victimes de la crise du Covid 4 », « Génération covid, la grande déprime des étudiants 5 », ou encore « Les étudiants touchés de plein fouet par la crise du Covid 6 »… : au fil des confinements successifs, la presse nationale s'est largement faite l'écho des difficultés économiques et psychologiques des étudiants. Si ces difficultés ne peuvent être niées ni même euphémisées, cette focalisation sur la jeunesse étudiante a cependant contribué à laisser dans l'ombre d'autres fractions de la jeunesse, en particulier populaires, dont la vulnérabilité à l'aube de cette crise sanitaire et sociale était pourtant grande (Beaud, Mauger et Weber, 2017). Ce biais dans le traitement médiatique et politique des conséquences de cette crise sur la jeunesse n'est pourtant pas une surprise ; il s'inscrit dans le processus historique, initié durant la seconde moitié du XX e siècle et analysé par Jean-Claude Chamboredon (1991), à travers lequel « l'étudiant » s'est peu à peu imposé dans les représentations collectives sur d'autres figures populaires de la jeunesse, notamment celles de l'« apprenti » ou du « jeune travailleur ». Sans être nouvelle, cette focalisation interroge à l'heure des premières analyses des conséquences de la crise de la Covid-19 : le cas des étudiants ne masquerait-il pas une précarité plus diffuse et surtout plus durablement installée, en somme structurelle et non conjoncturelle, accentuée et révélée par la pandémie ? Comment cette fragilisation se décline-t-elle au sein des différentes fractions de la jeunesse ? S'il est communément admis que l'emploi et les revenus constituent des domaines déterminants pour apprécier la position et les difficultés sociales, il est moins évident de les saisir par les conditions de logement et les relations sociales. Toutefois, ces deux dernières dimensions prennent une acuité particulière au printemps 2020, lorsque les sorties hors motifs impérieux sont limitées ...
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Travailler, se loger et rompre l'isolement. Une jeunesse fragilisée et divisée par le premier confinement
International audience ; « L'université s'inquiète pour la "génération Covid" 3 », « Étudiants et jeunes diplômés victimes de la crise du Covid 4 », « Génération covid, la grande déprime des étudiants 5 », ou encore « Les étudiants touchés de plein fouet par la crise du Covid 6 »… : au fil des confinements successifs, la presse nationale s'est largement faite l'écho des difficultés économiques et psychologiques des étudiants. Si ces difficultés ne peuvent être niées ni même euphémisées, cette focalisation sur la jeunesse étudiante a cependant contribué à laisser dans l'ombre d'autres fractions de la jeunesse, en particulier populaires, dont la vulnérabilité à l'aube de cette crise sanitaire et sociale était pourtant grande (Beaud, Mauger et Weber, 2017). Ce biais dans le traitement médiatique et politique des conséquences de cette crise sur la jeunesse n'est pourtant pas une surprise ; il s'inscrit dans le processus historique, initié durant la seconde moitié du XX e siècle et analysé par Jean-Claude Chamboredon (1991), à travers lequel « l'étudiant » s'est peu à peu imposé dans les représentations collectives sur d'autres figures populaires de la jeunesse, notamment celles de l'« apprenti » ou du « jeune travailleur ». Sans être nouvelle, cette focalisation interroge à l'heure des premières analyses des conséquences de la crise de la Covid-19 : le cas des étudiants ne masquerait-il pas une précarité plus diffuse et surtout plus durablement installée, en somme structurelle et non conjoncturelle, accentuée et révélée par la pandémie ? Comment cette fragilisation se décline-t-elle au sein des différentes fractions de la jeunesse ? S'il est communément admis que l'emploi et les revenus constituent des domaines déterminants pour apprécier la position et les difficultés sociales, il est moins évident de les saisir par les conditions de logement et les relations sociales. Toutefois, ces deux dernières dimensions prennent une acuité particulière au printemps 2020, lorsque les sorties hors motifs impérieux sont limitées à une heure et à un rayon d'un kilomètre. Disposer de conditions de logement confortables et d'un espace à soi, avoir accès à un espace extérieur, connaître et pouvoir rencontrer, aider ou solliciter des voisins proches sont autant de ressources sociales qui, si elles peuvent être compensées par une intégration dans d'autres lieux et d'autres sphères en temps ordinaire, deviennent décisives lors du premier confinement. Interroger tout à la fois les scènes professionnelle et résidentielle ainsi que les sociabilités met en lumière leur articulation. Cette contribution entend également discuter des vulnérabilités propres à la jeunesse autant que des inégalités qui la divisent et imposent aux sociologues d'en penser les clivages internes, qu'ils soient de classe (
BASE
L'enseignement supérieur en recomposition
In: Lien social et politiques: revue internationale et interdisciplinaire de sciences humaines consacrée aux thèmes du lien social, de la sociabilité, des problèmes sociaux et des politiques publiques, Heft 89, S. 4
ISSN: 1703-9665
Comment évoluent les inégalités de performances scolaires au collège ? Un suivi longitudinal des élèves entre la 6 e et la 3 e
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 74, Heft 4, S. 551-586
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
La focalisation de la sociologie de l'éducation sur les inégalités sociales de réussite d'une part, et d'orientation d'autre part, tend à laisser dans l'ombre les inégalités d'évolution des performances scolaires en France. Or, c'est au fil des trajectoires que se construisent ces inégalités. En s'appuyant sur un échantillon représentatif des entrants en 6 e en 2007, cet article s'intéresse aux inégalités sociales d'évolution des performances en français et en mathématiques de la 6 e à la 3 e . Il montre d'abord que les écarts en fonction de la classe sociale, du sexe et du pays de naissance des parents se creusent pendant les années de collège, au détriment des élèves de classes populaires, des garçons, et des enfants dont les parents sont nés au Maghreb ou en Afrique subsaharienne. Il étudie ensuite le rôle des conditions de scolarisation, démontrant que les évolutions négatives des performances scolaires des élèves dont les parents sont nés au Maghreb ou en Afrique subsaharienne s'expliquent par leur plus forte fréquentation des collèges de l'éducation prioritaire, leur moindre maintien dans les établissements du secteur privé ainsi que leur concentration dans l'agglomération parisienne. Dans le même temps, ces conditions de scolarisation n'expliquent guère l'accroissement des écarts entre classes sociales et sexes.
Saisir la position sociale des ménages : une approche par configurations
In: Revue française de sociologie. [English edition], Band 60, Heft 3, S. 385-427
ISSN: 2271-7641
Cet article propose une approche originale pour appréhender la position sociale des ménages, susceptible d'améliorer la description et l'explication sociologiques de nombreux objets d'étude. Cette approche configurationnelle, qui repose sur l'usage successif d'analyse géométrique des données et de classifications, permet de prendre en compte à la fois plusieurs membres d'un ménage et plusieurs dimensions de la stratification sociale. Elle est appliquée à deux enquêtes nationales représentatives : « Trajectoires et origines » (TeO, Ined/Insee, 2008) et le « Panel d'élèves entrant dans le secondaire en 2007 » (DEPP-MEN). En plus des variables classiques comme la profession ou le niveau d'éducation, les configurations construites mettent en évidence le poids des variables résidentielles, ainsi que le rôle de la situation familiale et de l'origine migratoire dans la différentiation sociale des ménages. Pour finir, l'article démontre que les configurations ont un pouvoir explicatif supérieur à celui des approches classiques de la position sociale.