Suchergebnisse

GREL was founded at the end of the 1960s and is now the main rubber company in Ghana. It is located in the western region of the country. In 1995, the government of Ghana decided to launch a rubber outgrower development project and obtained support from AFD (Agence Française de Développement) and IDA funds from the World Bank to finance it. GREL was the technical operator of the programme. Outgrowers received agricultural credit through the Agricultural Development Bank. 1,200 ha of rubber were planted for some 400 fanners during the first phase of the project (1995-99) and 3,050 ha of old plantations were rehabilitated. In 1999, the second phase of the project was launched. It is due to plant some 2,800 ha of rubber farms for 500 new outgrowers over a period of five years, focusing on the same areas that were already developed during the first phase of the project. So far, 1,350 ha have been planted. With the second phase of the project, a programme of applied research started. The objective is to improve the output of rubber outgrowers through technical recommendations adapted to the agro-climatic and socio-economic conditions of the country. It is to be implemented over five years. Current activities are especially concerned with agronomy. Since 1999, mainly onfarm trials concerning 41 farms (and 10 trials on rubber technology at a GREL processing factory) have been carried out. In support of the applied research programme, this mission was intended to identify the key socio-economic issues to be addressed and launch a study on rubber outgrowers. The overall objective is to acquire a clearer understanding of the constraints and opportunities of rubber outgrowers involved in the project. A survey is to be conducted. It should provide some useful information for implementing development projects and guiding research in the future. The results expected from the mission were therefore: 1. a questionnaire, which will have to be tested by GREL on a few fanners and reviewed before moving on to a larger scale. 2. a programme for implementation of the socio-economic survey.

La monoculture clonale d'hévéa a été adoptée dans les plantations industrielles depuis les années 1930. C'est un objet technique complexe nécessitant une technicité que ne possèdent généralement pas les petits planteurs d'hévéas qui ont développé un système de culture extensif et agroforestier. A partir de 1973, les pouvoirs publics indonésiens ont lancé plusieurs programmes de transfert de la monoculture clonale auprès des petits planteurs afin d'éliminer les freins techniques à sa diffusion. Ils s'adressent à une population hétérogène, notamment en terme d'ethnie. L'auteur analyse l'évolution de la technique en milieu paysan après l'intervention des projets de développement. La thèse prend plus particulièrement en compte les relations entre la technique, les programmes à I'origine de sa diffusion et les populations cibles. Bien que le rôle de l'environnement économique et institutionnel des exploitations hévéicoles ne doive pas être négligé, ce travail de recherche montre que les dynamiques d'adoption et d'appropriation de la technique sont largement déterminées par les croyances, les représentations, les savoirs et les savoir-faire accumulés au cours du temps par les différents groupes de paysans.

La monoculture clonale d'hévéa a été adoptée dans les plantations industrielles depuis les années 1930. C'est un objet technique complexe mettant en oeuvre une technicité très éloignée du jungle rubber, un système de culture extensif et agroforestier développé par les petits planteurs d'hévéas depuis le début du 20ème siècle. A partir de 1973, les pouvoirs publics indonésiens ont lancé plusieurs programmes de transfert de la monoculture clonale en milieu paysan. Leur objectif était d'éliminer les freins techniques à sa diffusion spontanée. Ces programmes ont des modalités d'intervention variées et s'adressent à une population hétérogène, notamment en terme d'origine ethnique et géographique. Ce travail de recherche analyse le changement technique dans les exploitations paysannes ayant participé à un de ces projets de développement. Après avoir mis en évidence la diversité des pratiques des petits planteurs, l'auteur cherche à expliciter les processus d'adoption et d'appropriation du modèle technique proposé. La thèse développée s'attache à démontrer que le comportement des paysans est guidé par une rationalité limitée qui n'est pas seulement économique. Elle intègre également une dimension anthropologique qui, dans le contexte indonésien, a une incidence majeure dans les processus d'appropriation de la technique. Le changement technique dans les exploitations paysannes est analysé comme le résultat de l'interaction entre une technique, plus précisément les éléments qui la constituent, et les hommes qui la reçoivent. Après avoir montré l'intérêt mais les limites aussi d'une analyse en terme économique de l'adoption et de l'appropriation des techniques, l'approche adoptée dans cette thèse consiste à privilégier l'étude de l'histoire des paysans. Elle ne s'intéresse pas uniquement aux décisions individuelles mais elle tente de déterminer des modèles de comportement poursuivis dans le temps par les groupes de paysans.

La Thaïlande est aujourd'hui le premier pays exportateur de caoutchouc naturel avec un tiers des volumes échangés annuellement (3,252 millions de tonnes produites et 2,866 millions de tonnes exportées en 2010). Au-delà de la performance quantitative, la Thaïlande se distingue par l'origine de cette production, car 95 % des plantations appartiennent à des exploitations familiales. Une grande part de la transformation est en outre assurée par de petites coopératives paysannes. Actuellement, près de 10 % de la population thaïlandaise vit de la production, du commerce et de la transformation du caoutchouc naturel. Basé sur une revue de la littérature complétée par quelques entretiens auprès de personnes ressources, cet article analyse les facteurs qui expliquent ce développement exceptionnel de l'hévéaculture familiale en Thaïlande. Cette performance doit certes quelque chose aux dynamiques de population, à différentes formes de circulation de l'information mais semble aussi et surtout le résultat d'une politique publique engagée depuis près de 50 ans. Les principaux facteurs de développement quantitatif et qualitatif des plantations de caoutchouc naturel, détaillés dans cet article, ont ainsi été mis en place grâce à une combinaison d'actions publiques inscrites dans la durée et touchant les différents niveaux de la filière. En outre, une bonne part de ce développement a été financée par la filière elle-même et par un prélèvement parafiscal sur les volumes de caoutchouc naturel exportés. Outre une intensification remarquable, qui concerne essentiellement les zones historiques d'émergence de l'hévéaculture en Thaïlande, l'État a également encouragé l'extension géographique des plantations d'hévéas dans les régions du nord du pays. Dans ce contexte aux conditions pédoclimatiques moins favorables, l'adoption de l'hévéaculture reste encore relativement faible mais elle connaît un essor remarquable ces dernières années. Dans les régions fortement productrices de caoutchouc naturel du sud de la Thaïlande, la dépendance des paysans aux revenus de l'hévéa s'avère très importante. Poursuivant un objectif de lutte contre la pauvreté, l'État est également prêt, comme il l'a fait en 2009, à intervenir sur les stocks pour réguler les prix lorsqu'ils s'inscrivent excessivement à la baisse. Il contribue ainsi à maintenir l'étendue de cette production.

This research aim to study changes in rubber production and farmers' practices at Subsomboon village, Doonsard sub-district, Kranuan district, Khon Kaen province since the promotion of rubber plantation. Data were collected by using literature review, semi-structured interview (SSI) with Key-informants (KIs) using sub-topics and interviewing with a sample of 30 accessible rubber farmers using a closed ended questionnaire. It was found that rubber production in the area could be divided into 3 periods including the first period: Beginning of rubber cultivation (1992-2003) farmers started rubber plantation with government support for the production inputs and knowledge, the second period: Rubber booming (2004-2011) where the area of rubber dramatically increased mostly by farmer' s own investment and partly supported by the government and the third period: Declining of rubber (2012-present), when limited expansion of new rubber area was farmers own investment and no rubber replanting in some farms. Moreover, the study found that there are different practices among farmers at each period showing the adaptation of farmers in their plots according to the situation of family condition and rubber production in each period.

Les systèmes agroforestiers à base d'hévéas représentent moins de 5 % des surfaces dans le sud de la Thaïlande, berceau de l'hévéaculture dans ce pays premier producteur de caoutchouc dans le monde alors que cela concerne plus de 30 % des surfaces en Indonésie. Devant la forte volatilité des prix du caoutchouc et l'importante contribution de l'hévéa aux revenus paysans, les systèmes agroforestiers à base d'hévéas ont montré une très forte résilience économique, les productions fruitières, légumières associées permettant de compenser la forte variation des revenus issus de l'hévéa. Les autorités Thaïlandaises ont de longue date supporté le secteur hévéicole (notamment aide technique et financière pour la replantation clonale (ORRAF puis RAOT1)). Cependant, elles ont longtemps empêché les paysans en agroforesterie de bénéficier d'une aide technique et financière à la replantation (mise en place en début des années 1960) jusque dans les 10 dernières années où ces pratiques ont commencé à être tolérées. La dernière crise des prix du caoutchouc (passage de 5 US$/kg en 2011 à 1 US$ en 2017) a changé la donne et la RAOT2 souhaite depuis 2015 promouvoir l'agroforesterie pour une meilleure diversification des revenus. Les études précédentes ont montré l'existence de petits groupes et surtout de réseaux de producteurs pratiquant l'agroforesterie depuis une dizaine d'années et d'indépendants pionniers très marqués par leur expérience personnelle et porteurs de savoirs et savoir-faire uniques depuis plus de 20 ans. Les plateformes d'innovation (IP) peuvent être considérées comme des espaces de dialogue et de partage des savoirs entre partenaires égaux pour favoriser les processus d'innovations. Elles sont potentiellement des outils sociaux-techniques intéressants pour la diffusion des techniques agroforestières. Partant de ces deux constats, l'idée est de tester la faisabilité de mettre en place d'une plateforme régionale d'innovation basées sur les organisations collectives existantes et des producteurs individuels accompagnés par les institutions gouvernementales comme le RAOT et d'autres institutions locales encourageants l'agroforesterie. L'IP utiliserait les savoirs existants, les parcelles actuelles comme parcelles de démonstration et initierait un transfert rapide et efficace des techniques agroforestières avec les autres paysans encore en plantations mono-spécifiques dans une optique de savoirs partagés dans les deux sens L'étude a montré la diversité des systèmes agroforestiers actuels, leurs atouts et contraintes en fonction des marchés et des diverses contraintes socio-techniques. Les parcelles agroforestières actuelles pourraient ainsi servir de parcelles de démonstration en vrai grandeur. L'étude s'est ensuite focalisée sur le fonctionnement des organisations collectives existantes pour estimer la faisabilité de la création de telles plateformes et la capacité des paysans à participer, contribuer et animer des formations collectives. L'objectif est de pouvoir récupérer un savoir-faire stabilisé et cristallisé par des organisations sociales existantes qui pourraient être valorisées pour une diffusion immédiate plus efficace.

Following the high rubber prices in the second half of the 2010s, rubber plantations expanded greatly especially in Southeast Asia. Smallholders were important actors of the recent rubber boom. However, large landholdings and foreign investments were also very present in some Southeast Asian rubber producing countries leading some researchers to ask whether we are witnessing resurgence of plantations in tropical Asia. Looking at entrepreneurial rubber farms in Thailand, the first producer of natural rubber in the world, where very little information is available on this type of farms, is one way to contribute to the debate. After identifying large rubber holdings using secondary data completed by some field explorations, we conducted a survey on a limited number (13) of large rubber holdings. Qualitative analysis revealed that the recent development of large plantations in the rubber sector was actually limited in Thailand, and that this (limited) expansion of large rubber plantations mainly involved family business farms. Together with family farms, these family business farms largely contributed to the recent expansion of rubber plantations rather than entrepreneurial farms. In addition, these large landholdings shared several similar technical and organizational patterns with smaller family farms. Finally, Thailand represents a specific pattern of change in farm structure in which family farms have always persisted over enterprise farms. Family business farms are a type of farm structure that now appears to be expanding. In addition to continuing to support small and medium family farms, government policies should consider such changes in farm structure and provide support to improve the technical management of these developing forms of production. In parallel, support should be provided to help maintain the smallholdings thereby limiting land concentration when it is not wanted by the owners.

In order to alleviate poverty in Northeast Thailand, the Thai government has promoted rubber farming, which has expanded at the expense of annual crops. Because of a long immature period, planting rubber represents a loss of income for poor farmers in the very first years. This paper analyzed how rubber intercropping during the immature period helps farmers to compensate for this loss of income. Economic performances of the most widespread rubber farming systems were analyzed using information collected from a questionnaire addressed to 35 farmers in Buriram province. A sub-sample of 22 farmers was further interviewed to estimate the contribution of rubber intercropping in the formation of the total annual income during the immature period. The results showed that interest in rubber intercropping has grown, with cassava and rice as the main associated crops. With additional costs of about 14,169 ฿/ha/year over monospecific rubber plantations, rubber-cassava intercropping systems generated a gross margin estimated at 11,340 ฿/ha/year for a 3-year period. Compared to a monospecific rubber plantation, rubber-cassava intercropping systems reduced management costs by 59% over the 6-year period of rubber immaturity. The cash-income drawn from intercropping ranged from 0 to 26.8% of the household's total annual income, which can be of considerable importance for low-income farmers.

Description of the subject. With increasing concerns on the sustainability of agricultural systems, many tools have been developed to assess farm sustainability. Objectives. The main objective of this study was to assess and compare the sustainability of different forms of family farm organization. A second objective was to test the relevance of the IDEA method (Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles or Farm Sustainability Indicators) to compare tree-crop-based family farms in tropical areas. Method. Percentages of sustainability were calculated based on individual interviews conducted with 25 rubber farmers representing three different types of farm (typology based on the labor used for farming activities), using three scales and 10 components. Results. The socio-territorial scale was the weak point of the rubber farms. In contrast, the economic scale was relatively the best asset on all farms. The factor that most differentiated the three types of farm was the agro-ecological scale followed by the socio-territorial scale. The economic scale did not discriminate. Moreover, only the diversity of production and efficiency components showed a notable difference between the different types of farm. Conclusions. Overall, the three types of farm with contrasting forms of farm organization were not much different in terms of sustainability performance. Family business farms with managerial family labor appeared to be the least sustainable. Thus, as family business farms are becoming more and more important in Thai agriculture, if these results are confirmed on a broader scale, this represents an issue for the sustainability of the Thai rubber sector that would require government intervention.

With increasing concerns on the sustainability of agricultural systems, many tools have been developed to assess farm sustainability. The main objective of this study was to assess and compare the sustainability of different forms of family farm organization. A second objective was to test the relevance of the IDEA method (Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles or Farm Sustainability Indicators) to compare tree-crop-based family farms in tropical areas. Percentages of sustainability were calculated based on individual interviews conducted with 25 rubber farmers representing three different types of farm (typology based on the labor used for farming activities), using three scales and 10 components. The socio-territorial scale was the weak point of the rubber farms. In contrast, the economic scale was relatively the best asset on all farms. The factor that most differentiated the three types of farm was the agro-ecological scale followed by the socio-territorial scale. The economic scale did not discriminate. Moreover, only the diversity of production and efficiency components showed a notable difference between the different types of farm. Overall, the three types of farm with contrasting forms of farm organization were not much different in terms of sustainability performance. Family business farms with managerial family labor appeared to be the least sustainable. Thus, as family business farms are becoming more and more important in Thai agriculture, if these results are confirmed on a broader scale, this represents an issue for the sustainability of the Thai rubber sector that would require government intervention. ; Les préoccupations croissantes concernant la durabilité des systèmes agricoles ont conduit au développement de nombreux outils pour l'évaluer. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer et comparer la durabilité de différentes formes d'organisation de l'agriculture familiale. Un deuxième objectif était de tester la pertinence de la méthode IDEA (Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles) pour comparer des exploitations familiales à base de plantes pérennes en zone tropicale. À partir d'entretiens individuels conduits avec 25 planteurs d'hévéa représentant trois types d'exploitations agricoles (typologie basée sur le travail mobilisé pour les activités agricoles), des pourcentages de durabilité ont été calculés sur trois échelles et 10 composantes. L'échelle socio-territoriale était le point faible des exploitations hévéicoles. À l'inverse, l'échelle économique était le point fort pour toutes les exploitations. L'échelle agro-écologique est celle qui discriminait le mieux les trois types d'exploitations, suivie par l'échelle socio-territoriale. L'échelle économique n'était pas discriminante. De plus, les seules composantes présentant des différences entre les trois types d'exploitation étaient la diversité des productions et l'efficience des exploitations. Les trois types d'exploitation représentant des formes contrastées d'organisation de la production agricole ne sont finalement pas apparus très différents en termes de durabilité. Les exploitations familiales patronales avec la famille seulement impliquée dans la gestion seraient les moins durables. Pourtant, les exploitations patronales occupent une place croissante dans l'agriculture en Thaïlande. Si ces résultats sont confirmés à plus grande échelle, cela représente un problème pour la durabilité de l'hévéaculture en Thaïlande qui demanderait une intervention du gouvernement.

Many of the socio-economic and environmental issues of rubber plantations are linked to their monocrop nature. Agroforestry systems (AFS) associating permanently crops or other trees to rubber are widely believed to offer a favourable alternative, not only able to diversify the source of income for farmers but also to limit the negative environmental impacts of plantations. However, despite such good reputation, in Thailand, the first rubber producing country, rubber AFS are estimated to cover less than 5% of the surface area, mainly in the south zone. Within Heveadapt, a multidisciplinary project on the adaptation of rubber smallholders to global changes, we assessed the existing systems in a representative zone (Phattalung Province) of the main rubber producing area (South) and evaluated their actual impact on the farms economy and on soil quality. Only few rubber farmers had permanent AFS and none of them in all their rubber plots. The 3 main systems in southern Thailand were fruit trees/rubber, vegetable/rubber, timber trees/ rubber. Complex systems mixing several associated species also exist. The density of rubber trees was always the same as in the monocrop, safeguarding the latex yield. The fruit tree/rubber association provided the best trade-off between return to land and to labour. Timber provided a labour-saving alternative with high but late income. Simulations showed that, thanks to their flexibility and a higher gross margin, the AFS actually provided a higher resilience of the farms when the price of rubber fall. The effects of AFS on soil biological and physico-chemical properties were not that clear. Actually, agricultural practices (weeding, fertilization) tended to vary more between farms than between the AFS and monocrop plots. Therefore, the heterogeneity was high within each system. The age of the plantation also had a greater effect than the kind of system. However, differences between systems increased with age and traits linked to carbon transformation indicated more active processes in fruit tree/rubber than in monocrop. Nevertheless, the actual vegetation soil cover was the most important factor influencing soil quality and weeds sometimes covered more the soil in monocrop plots than in AFS. We showed that current AFS originated from individual pioneer initiatives that spread in a second step through farmers-to-farmers networks. Social motivations and family consumption prevailed at the beginning, but diversification of the source of income is now the main reason to adopt AFS. The change in the attitude of official institutions, mainly the Rubber Authority of Thailand, now promoting AFS, was also important. Such basis, with existing networks, knowledgeable leaders and institutional support, paves the way for the development of regional innovation platforms offering channels (meetings, social medias, trainings) to share the available information necessary to scale-up the rubber AFS from a marginal to a widespread system.