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Il s'agit des notes brutes d'une intervention orale au colloque international "Le hasard dans l'histoire" organisépar l'Académie polonaise des sciences à Paris, le Groupe d'études du matérialisme rationnel, avec le soutien de laFondation Gabriel Péri et de la revue "La Pensée", Paris, 12, 13 et 14 février 2019. ; La philosophie des Lumières installe durablement lidée que lhistoire a un sens, quelle manifeste un progrès irréversible des connaissances et des moeurs. Le XIXe siècle, avec Hegel puis Marx, fixe pour longtemps le principe dun déterminisme historique, quil sagisse dune causalité spirituelle ou matérielle. Lidée de hasard a peu de crédit dans cette configuration. Les bouleversements imprévisibles des guerres mondiales, des révolutions et des contre-révolutions qui ont ponctué les XXe et XXIe siècles obligent pourtant les penseurs à introduire lidée de tournants aléatoires qui auraient pu ne pas avoir lieu, notamment en prenant en compte les incertitudes des décisions politiques. Il est donc nécessaire de faire un retour sur les événements et les théories pour y déceler les éléments dune présence (fugace ou affirmée) du hasard. Ce que nous appelons hasard nest et ne peut être que la cause ignorée dun effet connu. Voltaire, Questions sur lEncyclopédie, par des amateurs, art. « Atomes » (1770) * Et vero incivile est, nisi tota Lege inspecta judicare, ut ajunt Jure consulti [Il est en effet injuste, comme disent les juristes, de juger avant davoir examiné la loi toute entière] Leibniz, De rerum originatione radicali (1697) ** Remerciements Caractère schématique/et peut-être inachevé du propos-> thèse à finir. Parler de « hasard dans lhistoire » pose au moins deux questions : 1/ celle de lhistoire et plus précisément de savoir si elle a un « sens » et si oui quel peut-il être, càd à nouveau, deux questions : a) celle de son orientation/direction b) celle de sa signification, des signes qui instruisent de sa visée (de son orientation). Cette première question peut être reformuler comme celle de lexistence, ...

Il s'agit des notes brutes d'une intervention orale au colloque international "Le hasard dans l'histoire" organisépar l'Académie polonaise des sciences à Paris, le Groupe d'études du matérialisme rationnel, avec le soutien de laFondation Gabriel Péri et de la revue "La Pensée", Paris, 12, 13 et 14 février 2019. ; La philosophie des Lumières installe durablement lidée que lhistoire a un sens, quelle manifeste un progrès irréversible des connaissances et des moeurs. Le XIXe siècle, avec Hegel puis Marx, fixe pour longtemps le principe dun déterminisme historique, quil sagisse dune causalité spirituelle ou matérielle. Lidée de hasard a peu de crédit dans cette configuration. Les bouleversements imprévisibles des guerres mondiales, des révolutions et des contre-révolutions qui ont ponctué les XXe et XXIe siècles obligent pourtant les penseurs à introduire lidée de tournants aléatoires qui auraient pu ne pas avoir lieu, notamment en prenant en compte les incertitudes des décisions politiques. Il est donc nécessaire de faire un retour sur les événements et les théories pour y déceler les éléments dune présence (fugace ou affirmée) du hasard. Ce que nous appelons hasard nest et ne peut être que la cause ignorée dun effet connu. Voltaire, Questions sur lEncyclopédie, par des amateurs, art. « Atomes » (1770) * Et vero incivile est, nisi tota Lege inspecta judicare, ut ajunt Jure consulti [Il est en effet injuste, comme disent les juristes, de juger avant davoir examiné la loi toute entière] Leibniz, De rerum originatione radicali (1697) ** Remerciements Caractère schématique/et peut-être inachevé du propos-> thèse à finir. Parler de « hasard dans lhistoire » pose au moins deux questions : 1/ celle de lhistoire et plus précisément de savoir si elle a un « sens » et si oui quel peut-il être, càd à nouveau, deux questions : a) celle de son orientation/direction b) celle de sa signification, des signes qui instruisent de sa visée (de son orientation). Cette première question peut être reformuler comme celle de lexistence, ou non, dune nécessité historique, entendue comme une force ou une puissance déterminée et implacable à laquelle il est impossible de sopposer, autrement dit, une forme dirréversibilité. Cela implique alors, en toute nécessité aurais-je envie de dire, lidée, sinon dun terme au moins dun point daboutissement ou darrivée de lhistoire, et réciproquement lidée dune cause, dune détermination de son mouvement. Du coup, cest aussi la question de lhistoire qui est posée. Car ce nest pas tant une chose, quun mouvement ou mieux un processus, tous deux historiques dailleurs, de telle sorte que lhistoire aussi est historique finalement. La question qui surgit alors De quoi lhistoire est-elle le nom ? Communication au colloque, Le hasard dans lhistoire, organisé par lAcadémie polonaise des sciences de Paris (PAN), le Groupe d'études du matérialisme rationnel (GEMR), avec le soutien de la Fondation Gabriel Péri et de la revue La Pensée, Paris, Académie polonaise des sciences, 12, 13 et 14 février 2019.

La Révolution bolchevique en octobre 1917 se reflète chez Lukács par de profondes interrogations sur l'éthique. Sur fond de la promesse hautement portée d'une émancipation de l'humanité, ce sont les questions de l'alternative, du choix à faire et de la résolution à prendre, c'est-à-dire l'action à mener. Ces questions vont intensément habiter Lukács tout au long de la période qui va de novembre 1917 jusque et pendant la République hongroise des conseils de 1919.

National audience ; Mon propos portera donc sur les miroirs philosophiques de la Révolution d'Octobre qui, pour Lukács ont essentiellement consisté en questionnements – j'insiste sur le terme, sur l'éthique, lesquels vont largement contribuer à l'évolution de ses positions théoriques et politiques, dont l'adhésion au PCH et sa participation à la République des conseils de Hongrie (RCH), comme commissaire du peuple à l'Instruction publique et de l'Armée rouge sur le front tchécoslovaque sont des marqueurs.

National audience ; Mon propos portera donc sur les miroirs philosophiques de la Révolution d'Octobre qui, pour Lukács ont essentiellement consisté en questionnements – j'insiste sur le terme, sur l'éthique, lesquels vont largement contribuer à l'évolution de ses positions théoriques et politiques, dont l'adhésion au PCH et sa participation à la République des conseils de Hongrie (RCH), comme commissaire du peuple à l'Instruction publique et de l'Armée rouge sur le front tchécoslovaque sont des marqueurs.

National audience ; Mon propos portera donc sur les miroirs philosophiques de la Révolution d'Octobre qui, pour Lukács ont essentiellement consisté en questionnements – j'insiste sur le terme, sur l'éthique, lesquels vont largement contribuer à l'évolution de ses positions théoriques et politiques, dont l'adhésion au PCH et sa participation à la République des conseils de Hongrie (RCH), comme commissaire du peuple à l'Instruction publique et de l'Armée rouge sur le front tchécoslovaque sont des marqueurs.

Version remaniée et développée d'un article en réponse à un appel à communications de la revue "Romanesques" (Classiques Garnier) pour un numéro spécial consacré à Lukács, à paraître en 2015. ; International audience ; On veut montrer, contrairement à une légende tenace, entretenue par la réception parcellaire de l'œuvre de Lukacs en France, que Lukacs est le premier héritier de ses œuvres de jeunesse, et qu'elles ne représentent pas un "âge d'or" de son œuvre dont il serait irrémédiablement éloigné. En particulier, la "reprise" de ses travaux sur le roman durant les années 1930 montre la continuité de sa réflexion sur ce point et montre également une reformulation selon une perspective ontologique (certes encore confuse et imprécise et qui mettra du temps à se formaliser), une reformulation liée à la lecture des "Manuscrits de 1844" de Marx.

Version remaniée et développée d'un article en réponse à un appel à communications de la revue "Romanesques" (Classiques Garnier) pour un numéro spécial consacré à Lukács, à paraître en 2015. ; International audience ; On veut montrer, contrairement à une légende tenace, entretenue par la réception parcellaire de l'œuvre de Lukacs en France, que Lukacs est le premier héritier de ses œuvres de jeunesse, et qu'elles ne représentent pas un "âge d'or" de son œuvre dont il serait irrémédiablement éloigné. En particulier, la "reprise" de ses travaux sur le roman durant les années 1930 montre la continuité de sa réflexion sur ce point et montre également une reformulation selon une perspective ontologique (certes encore confuse et imprécise et qui mettra du temps à se formaliser), une reformulation liée à la lecture des "Manuscrits de 1844" de Marx.

Version remaniée et développée d'un article en réponse à un appel à communications de la revue "Romanesques" (Classiques Garnier) pour un numéro spécial consacré à Lukács, à paraître en 2015. ; International audience ; On veut montrer, contrairement à une légende tenace, entretenue par la réception parcellaire de l'œuvre de Lukacs en France, que Lukacs est le premier héritier de ses œuvres de jeunesse, et qu'elles ne représentent pas un "âge d'or" de son œuvre dont il serait irrémédiablement éloigné. En particulier, la "reprise" de ses travaux sur le roman durant les années 1930 montre la continuité de sa réflexion sur ce point et montre également une reformulation selon une perspective ontologique (certes encore confuse et imprécise et qui mettra du temps à se formaliser), une reformulation liée à la lecture des "Manuscrits de 1844" de Marx.

Cette note de réflexion/recherche a pour origine une communication au colloque international Les « éducations à » : un (des) levier(s) de transformation du système éducatif (Rouen, 17-19 novembre 2014. ; On voudrait interroger la notion de projet et ses avatars qui apparaissent au cœur du lexique de l'éducation "post-moderne"

Cette note de réflexion/recherche a pour origine une communication au colloque international Les « éducations à » : un (des) levier(s) de transformation du système éducatif (Rouen, 17-19 novembre 2014. ; On voudrait interroger la notion de projet et ses avatars qui apparaissent au cœur du lexique de l'éducation "post-moderne"

Cette note de réflexion/recherche a pour origine une communication au colloque international Les « éducations à » : un (des) levier(s) de transformation du système éducatif (Rouen, 17-19 novembre 2014. ; On voudrait interroger la notion de projet et ses avatars qui apparaissent au cœur du lexique de l'éducation "post-moderne"

Version remaniée d'une communication au colloque international De la culture commune au socle commun : enjeux, tensions, réinterprétations, déplacements ; Lyon : INRP, 19-20 novembre 2009. ; Nombreux sont qui considèrent le " socle commun des connaissances et des compétences " comme l'aboutissement contemporain de l'idéal républicain de l'École initié par les lois Ferry à l'orée de la IIIe République et, plus encore, comme l'achèvement d'une séquence historique initiée par le plan Langevin-Wallon (1947) et poursuivie par le " collège unique " (loi Haby, 1975). Il ne s'agit plus de seulement poser la nécessité politique, économique et sociale - anthropologique (voire ontologique) au fond - d'instruire et de former les jeunes générations, de la réaliser, de la rendre effective : que l'École soit (enfin ?) le creuset républicain de la communauté nationale. Deux éléments nous inclinent toutefois à (nous) interroger sur le sens - la signification comme l'orientation - que le socle donne à son qualificatif le " commun ". Il y a d'abord une logique de construction, qui conçoit les apprentissages comme l'acquisition de " compétences " qui composent le triptyque connaissances, capacités et attitudes (et qu'y décomposent également). Il y a ensuite une redéfinition de la place de l'École dans l'économie générale du procès de socialisation, d'éducation et de formation, dont la centralité est fortement relativisée, de telle sorte que l'école est posée comme l'une des instances concourant, conjointement à la famille ou à la " formation tout au long de la vie " par exemple, à ce triple procès (de socialisation, d'éducation et de formation). Cette substitution des compétences aux savoirs comme visée des apprentissages scolaires, dans le souci affirmé, de permettre sinon d'assurer une plus grande connectivité avec les savoirs " non-scolaires " (au sens non axiologique du terme) ainsi que le relatif décentrement de l'institution scolaire dans le procès sus-cité, nous inclinent à penser que le commun du socle est un commun par ...

Version légèrement corrigée de la contribution à l'ouvrage collectif "La réification : histoire et actualité d'un concept critique" sous la direction d'A. Cukier, F. Montferrand & V. Chanson (Paris : La Dispute, 2014) ; International audience ; Nous présentons ici quelques éléments de réflexion sur le concept de réification, chez Lukács, dont la théorisation a irrigué beaucoup des débats théoriques des marxismes du XXe siècle. Nous présentons brièvement la généalogie de la notion de réification chez Marx puis Lukács, la théorisation lukácsienne proprement dite et une esquisse de sa reproblématisation par la Théorie critique