Socio-philosophie des technologies numériques: éthique, société, organisations
In: Libres opinions
14 Ergebnisse
Sortierung:
In: Libres opinions
In: Sciences humaines: SH, Band 275, Heft 11, S. 24-24
In: Sciences humaines: SH, Band 270, Heft 5, S. 25-25
In: Sécurité et stratégie, Band 17, Heft 3, S. 5-11
Alors qu'un plan Big Data vient d'être présenté par les autorités début juillet pour engager la France dans la course à l'utilisation commerciale et scientifique de certaines données personnelles (data mining) , la question de la protection de celles-ci semble reléguée au second plan. Pourtant, le développement de cette économie des données personnelles a des répercussions ontologiques et éthiques particulièrement insidieuses rappelle Pierre-Antoine Chardel, professeur de philosophie sociale et d'éthique à Télécom Ecole de Management. Les logiques industrielles qui se développent en faveur de l'exploitation des données personnelles laissent présager de graves confusions entre les informations que nous laissons au gré de nos navigations sur la toile (ou de nos achats en ligne) et ce que nous sommes. Faire entendre la voix de ce qui n'est pas quantifiable constitue en ce sens un défi socio-philosophique de premier plan.
In: Communications, Band 88, Heft 1, S. 149-157
Résumé Cet article entend montrer que si les « machines informationnelles » reconfigurent sous certains aspects la communication interpersonnelle, l'apparente fluidification des rapports n'est pas sans contrepartie d'un point de vue herméneutique, ni sans impliquer certains risques éthiques relatifs à l'évolution du sentiment de responsabilité, à la qualité des échanges et au respect de l'autonomie des personnes. Ces risques de la communication assistée par ordinateur n'étant pas aisément repérables et homogènes, ils nécessitent d'être évalués au-delà des discours et des modes de représentation qui portent ces technologies et selon les contextes dans lesquels elles s'inscrivent.
In: L' homme et la société: revue internationale de recherches et de syntheses en sciences sociales, Band 165-166, Heft 3, S. 177-188
Résumé À l'heure où les médias, les acteurs économiques et les politiques ne cessent d'affirmer que l'ouverture des marchés et l'universalisation du capitalisme unifient progressivement la planète, les sociétés contemporaines s'avèrent de plus en plus soumises à un double processus de déterritorialisation et de reterritorialisation dont le caractère contradictoire présente de fortes analogies avec l'oscillation entre le libéralisme économique et la demande de sécurité sociale et politique. Plus la mondialisation s'accélère et plus elle tend à réveiller un sentiment de peur ainsi qu'un instinct de repli qui se trouvent amplement exploités par les médias et les hommes politiques. La sécurité paraît dès lors constituer un enjeu primordial pour les classes privilégiées et engendrer une véritable obsession de différenciation.
In: Esprit, Band Janvier-Février, Heft 1, S. 159-170
Dans la tradition de l'École de Francfort, le philosophe canadien soutient qu'Internet et les réseaux sociaux rendent possibles de nouveaux modes de résistance au capitalisme technologique.
International audience ; This paper is a study in political philosophy. In the wake of the January 2015 terrorist attacks in Paris, the French parliament adopted an Intelligence Act. Some considered the Act, passed in May and June of the same year, balanced, justified, and necessary. Others rejected it as an ill-conceived erosion of freedom. Does this Act blatantly undermine the democratic balance between the need for security and the demand for civil rights and liberties? The public might have expected the French Intelligence Act of 2015 to give rise to a serious, frank, and open debate about the means for combating terrorism without imposing measures that appear detrimental to citizen privacy. Instead, on July 23, just months after the terrorist attacks, the Constitutional Council, which François Hollande, the President of the Republic, had asked to convene about the constitutionality of this law, delivered its verdict: the Intelligence Act in no way violates the principles of the Republic. Some compare the situation in France to that in the United States in 2001, when a set of emergency laws under the acronym USA PATRIOT Act were hastily promulgated several weeks after the criminal attacks of September 11, 2001. Is the Intelligence Act in France essentially a French Patriot Act?
BASE
International audience This paper is a study in political philosophy. In the wake of the January 2015 terrorist attacks in Paris, the French parliament adopted an Intelligence Act. Some considered the Act, passed in May and June of the same year, balanced, justified, and necessary. Others rejected it as an ill-conceived erosion of freedom. Does this Act blatantly undermine the democratic balance between the need for security and the demand for civil rights and liberties? The public might have expected the French Intelligence Act of 2015 to give rise to a serious, frank, and open debate about the means for combating terrorism without imposing measures that appear detrimental to citizen privacy. Instead, on July 23, just months after the terrorist attacks, the Constitutional Council, which François Hollande, the President of the Republic, had asked to convene about the constitutionality of this law, delivered its verdict: the Intelligence Act in no way violates the principles of the Republic. Some compare the situation in France to that in the United States in 2001, when a set of emergency laws under the acronym USA PATRIOT Act were hastily promulgated several weeks after the criminal attacks of September 11, 2001. Is the Intelligence Act in France essentially a French Patriot Act?
BASE
In: Revue politique et parlementaire, 125. année (juillet-septembre 2022) = No 1104
World Affairs Online
In: Esprit, Band Avril, Heft 4, S. I-III