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Péguy contre Jaurès: L'affaire des « fiches » et la « délation aux droits de l'homme »
In: Revue française d'histoire des idées politiques, Band 17, Heft 1, S. 73-91
ISSN: 2119-3851
Résumé Cette étude se propose de revenir sur l'opposition entre Péguy et Jaurès à travers ce que l'on a appelé « l'affaire des fiches », amenant indirectement la chute du ministère Combes en janvier 1905. Pour Péguy, cette affaire ne saurait être appréhendée que sous l'angle de la morale. Jaurès y voit, au contraire, un problème essentiellement politique. La célèbre antinomie de Péguy « mystique / politique » trouve ici une réelle application qui ne peut que rendre irréductible le conflit entre les deux hommes et les deux pensées.
Péguy contre Jaurès: l'affaire des "fiches" et la "délation aux Droits de l'homme"
In: Revue française d'histoire des idées politiques: revue semestrielle, Heft 17, S. 73-92
ISSN: 1266-7862
Péguy et l'histoire: Le notaire ne connait pas l'inquiétude. Histoire, droit et jugement chez Péguy
In: Mil neuf cent: revue d'histoire intellectuelle, Band 20, S. 55-66
ISSN: 1146-1225, 0755-8287
Le notaire ne connaît pas l'inquiétude. Histoire, droit et jugement chez Péguy
In: Mil neuf cent: revue d'histoire intellectuelle, Band 20, Heft 1, S. 55
ISSN: 1960-6648
Un débat sous la Terreur: la politique dans la République
In: Collection Institutions
La femme dans l'histoire du droit et des idées politiques
In: Collection Institutions
Utopies: entre droit et politique: études en hommage à Claude Courvoisier
In: Collection Sociétés
Le droit constitutionnel de René Capitant: contribution au développement d'une légitimité démocratique
In: Nouvelle bibliothèque de thèses volume 199
René Capitant (1901-1970), professeur de droit public, résistant, député et ministre gaulliste, lègue une œuvre constitutionnelle qui n'a jamais fait l'objet d'une analyse juridique exhaustive. Souvent critiques et parfois précurseurs, ses écrits doctrinaux et politiques présentent un intérêt qui réside autant dans les développements théoriques, questionnant l'origine du droit positif à travers sa réception par les consciences individuelles, que dans les aspects pratiques portant sur l'évolution des régimes français. L'originalité de cette œuvre trouve son fondement dans le lien étroit qui existe entre sa conception singulière du positivisme juridique, qui tente de "corriger" Kelsen en mettant en avant l'action de l'individu dans la formation du droit positif, et sa réinterprétation du concept de démocratie, qui s'inscrit dans la continuité des écrits de Carré de Malberg. En replaçant dans les deux cas le peuple - défini à travers le spectre de l'individu - à l'origine de toute règle impérative, les développements de théorie du droit de René Capitant se confondent avec le régime démocratique idéal que le gaulliste des premières heures souhaite voir ériger. C'est dans le concept de "légitimité constitutionnelle" - dont le contenu va évoluer sous la IVe République - que se situent la véritable cohérence et l'incontestable continuité de l?œuvre constitutionnelle de René Capitant. A l'heure où le droit constitutionnel est parfois malmené, il est important de relire Capitant pour relativiser les textes au profit des coutumes constitutionnelles et des pratiques politiques ; à l'heure où la démocratie est souvent questionnée, il est primordial de comprendre le droit constitutionnel de René Capitant, pour relativiser la fiction représentative et replacer l'individu au cœur de l'exercice de la souveraineté
Garantir les droits, protéger les libertés: mélanges en hommage à Patrice Rolland
In: Institutions
L' écriture des lois constitutionnelles de 1875: la fondation de l'ordre constitutionnel de la IIIe République
In: Bibliothèque constitutionnelle et de science politique tome 156
Les lois constitutionnelles des 24 et 25 février et du 16juillet 1875 sont passées à la postérité pour avoir permis de conclure la Révolution française, en enracinant définitivement la République après la chaotique succession de régimes et de constitutions depuis celle de 1791. Les 34 articles qui formalisent la « Constitution de la IIIe République », résultant de plus de quatre années de débats parfois confus et d'atermoiements par l'Assemblée nationale de 1871 dominée par les partisans de la monarchie, sont souvent réduits à un compromis politique lacunaire, une transaction résignée entre républicains et monarchistes modérés qui ressemble, in fine, à un accident de l'Histoire. Pourtant, le long processus d'écriture de ces textes reste juridiquement assez mal connu. Ainsi, les débats constituants n'ont jamais été disséqués de manière réellement exhaustive, comme si le contexte politique épuisait l'analyse de la production de cette étrange constitution. Sans que ce dernier ne soit étranger aux difficultés de l'Assemblée de 1871, il apparaît toutefois qu'une large majorité des constituants parvient, en dehors des divisions sur la forme du régime et des considérations tactiques, à s'entendre en raison de conceptions constitutionnelles communes, bien que souvent inavouées. Il s'agit de fonder le cadre d'un ordre constitutionnel adaptable par sa principale institution (qui est aussi sa fondatrice), le Parlement, ce qui permettra ensuite au droit constitutionnel de se développer
Écrire la constitution: IVe table ronde RELHIIP (CERHIIP, CLHDPP, CREDESPO, CTHDIP, CEIR, CERCRID), Bastia, les 5 et 6 juin 2010
In: Collection d'histoire des institutions et des idées politiques 39
Penser la guerre: 2ième table ronde du R.E.L.H.I.I.P. (Dijon, décembre 2006)
In: Collection d'histoire des institutions et des idées politiques 35
La Troisième République: ordre politique, ordre moral, ordre social ; [actes du colloque organisée les 12 et 13 décembre 2013 à la Faculté de Droit et de Science Politique de l'Université de Bourgogne]
In: Collection Colloques & Essais 14
Klappentext: La Troisième République a longtemps été présentée comme "l'âge d'or" des libertés, période qui voit consacrer la liberté de la presse, la liberté syndicale, la liberté d'association, la laïcité… Cependant, nombre d'analystes d'aujourd'hui relativisent cette représentation commune en mettant en évidence sa dimension en partie mythique ou idéologique. Certains vont même jusqu'à se demander si, à certains égards, il ne s'agit pas d'une République "contre les libertés", en se référant notamment aux lois dites "scélérates", à la pratique de l'épuration dans la fonction publique, à l'affaire des "fiches", aux répressions ouvrières, ou encore au dogmatisme et à l'intolérance du "combisme"…. Cet ouvrage a pour ambition de s'interroger sur la manière dont la Troisième République s'est construite et comment elle a su résister aux tentatives de contestation dont elle a fait l'objet. En s'appuyant sur les notions d'ordre politique, moral et social, l'objectif est de montrer que cette République a véritablement voulu créer une société nouvelle en réorganisant les institutions mais aussi en réorientant les principes de la socialisation et la régulation des moeurs.