2000-2040: population active et croissance
In: Revue politique et parlementaire, Band 104, Heft 1017-1018, S. 155-161
ISSN: 0035-385X
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In: Revue politique et parlementaire, Band 104, Heft 1017-1018, S. 155-161
ISSN: 0035-385X
L'évolution de la population active est un élément central pour connaître le dynamisme d'une économie. Elle permet, d'une part, de déterminer le niveau de la croissance potentielle et donc d'évaluer les tensions inflationnistes relatives aux contraintes d'offre, mesure indispensable à la conduite de la politique monétaire. D'autre part, le ratio de dépendance (inactifs/actifs) qui en découle permet de chiffrer les transferts nécessaires à l'équilibre des régimes sociaux, en particulier de celui des retraites (.).
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The evolution of the labour force is a central element for the dynamism of an economy. On the one hand, it makes it possible to determine the level of potential growth and thus to assess inflationary pressures on supply constraints, a measure which is essential for the conduct of monetary policy. On the other hand, the resulting dependency ratio (inactive/active) makes it possible to quantify the transfers needed to balance social systems, in particular pensions (.). ; L'évolution de la population active est un élément central pour connaître le dynamisme d'une économie. Elle permet, d'une part, de déterminer le niveau de la croissance potentielle et donc d'évaluer les tensions inflationnistes relatives aux contraintes d'offre, mesure indispensable à la conduite de la politique monétaire. D'autre part, le ratio de dépendance (inactifs/actifs) qui en découle permet de chiffrer les transferts nécessaires à l'équilibre des régimes sociaux, en particulier de celui des retraites (.).
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L'évolution de la population active est un élément central pour connaître le dynamisme d'une économie. Elle permet, d'une part, de déterminer le niveau de la croissance potentielle et donc d'évaluer les tensions inflationnistes relatives aux contraintes d'offre, mesure indispensable à la conduite de la politique monétaire. D'autre part, le ratio de dépendance (inactifs/actifs) qui en découle permet de chiffrer les transferts nécessaires à l'équilibre des régimes sociaux, en particulier de celui des retraites (.).
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L'OFCE a beaucoup utilisé le modèle MOSAÏQUE, durant les quinze années de son existence comme outil pour traiter des questions de politique économique et pour tenter de prévoir, plusieurs fois par année, le futur de l'économie française. Cette représentation trimestrielle de l'économie française est dans la lignée des grands modèles économétriques français. La mise en évidence des propriétés variantielles du modèle et des indications quantitatives sur la transmission des chocs dans l'économie devrait faciliter la tâche des utilisateurs potentiels de modèles macroéconomiques français alors que les simulations fournissent des ordres de grandeur utiles pour l'analyse de la conjoncture et des politiques économiques. L'étude du multiplicateur permet de dégager les propriétés et les possibilités d'utilisation du modèle. Ensuite, les instruments de politique fiscale et budgétaire ont été comparés. Enfin, douze simulations couvrent autant que possible les chocs d'offre et de demande, de comportement et de politique économique (.).
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L'OFCE a beaucoup utilisé le modèle MOSAÏQUE, durant les quinze années de son existence comme outil pour traiter des questions de politique économique et pour tenter de prévoir, plusieurs fois par année, le futur de l'économie française. Cette représentation trimestrielle de l'économie française est dans la lignée des grands modèles économétriques français. La mise en évidence des propriétés variantielles du modèle et des indications quantitatives sur la transmission des chocs dans l'économie devrait faciliter la tâche des utilisateurs potentiels de modèles macroéconomiques français alors que les simulations fournissent des ordres de grandeur utiles pour l'analyse de la conjoncture et des politiques économiques. L'étude du multiplicateur permet de dégager les propriétés et les possibilités d'utilisation du modèle. Ensuite, les instruments de politique fiscale et budgétaire ont été comparés. Enfin, douze simulations couvrent autant que possible les chocs d'offre et de demande, de comportement et de politique économique (.).
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Après trois années de forte croissance (3,6 % en moyenne de 1998 à 2000), la France a connu un premier ralentissement en 2001 (1,8 %) qui se prolongerait en 2002 (0,9 %). Pour 2003, l'économie française progressera de manière modérée, à des rythmes très proches de ceux anticipés dans la zone euro. La croissance pour l'année 2003 s'établirait à 1,8 % en moyenne annuelle. Elle resterait inférieure à la croissance potentielle, même en fin d'année. L'année 2003 verrait ainsi le retour à une croissance molle, conséquence directe de la purge sur les capacités de production, des incertitudes sur la politique monétaire, des contraintes sur la politique budgétaire et d'un environnement extérieur morose (.).
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Après trois années de forte croissance (3,6 % en moyenne de 1998 à 2000), la France a connu un premier ralentissement en 2001 (1,8 %) qui se prolongerait en 2002 (0,9 %). Pour 2003, l'économie française progressera de manière modérée, à des rythmes très proches de ceux anticipés dans la zone euro. La croissance pour l'année 2003 s'établirait à 1,8 % en moyenne annuelle. Elle resterait inférieure à la croissance potentielle, même en fin d'année. L'année 2003 verrait ainsi le retour à une croissance molle, conséquence directe de la purge sur les capacités de production, des incertitudes sur la politique monétaire, des contraintes sur la politique budgétaire et d'un environnement extérieur morose (.).
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De 1997 à 2001, le taux de chômage a diminué de presque 4 points en France, faisant du retour au plein emploi un sujet d'actualité. Nous montrons qu'une baisse supplémentaire du taux de chômage jusqu'à 5 % est possible d'ici à 2005, moyennant des hypothèses favorables mais néanmoins réalistes. La détente des taux d'intérêt permet une hausse du taux d'investissement, qui resterait toutefois inférieur à son niveau des années 1960. Cette hausse expliquerait 1,1 point de baisse du taux de chômage. Le commerce extérieur contribue positivement à la croissance et à la baisse du taux de chômage à hauteur de 0,9 point, y compris en prenant en compte un ralentissement de la demande adressée à la France. La réduction du temps de travail et une politique budgétaire neutre sont les autres principales hypothèses de notre scénario. Par ailleurs, ce retour au plein emploi nécessite la baisse du NAIRU, supérieur à 9 % selon les estimations actuelles. Nous envisageons des scénarios alternatifs de retour plus lent au plein emploi, au cas où l'ensemble des pays croîtrait moins vite, et de baisse du taux de chômage à seulement 7 % en l'absence d'une baisse du NAIRU (.).
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De 1997 à 2001, le taux de chômage a diminué de presque 4 points en France, faisant du retour au plein emploi un sujet d'actualité. Nous montrons qu'une baisse supplémentaire du taux de chômage jusqu'à 5 % est possible d'ici à 2005, moyennant des hypothèses favorables mais néanmoins réalistes. La détente des taux d'intérêt permet une hausse du taux d'investissement, qui resterait toutefois inférieur à son niveau des années 1960. Cette hausse expliquerait 1,1 point de baisse du taux de chômage. Le commerce extérieur contribue positivement à la croissance et à la baisse du taux de chômage à hauteur de 0,9 point, y compris en prenant en compte un ralentissement de la demande adressée à la France. La réduction du temps de travail et une politique budgétaire neutre sont les autres principales hypothèses de notre scénario. Par ailleurs, ce retour au plein emploi nécessite la baisse du NAIRU, supérieur à 9 % selon les estimations actuelles. Nous envisageons des scénarios alternatifs de retour plus lent au plein emploi, au cas où l'ensemble des pays croîtrait moins vite, et de baisse du taux de chômage à seulement 7 % en l'absence d'une baisse du NAIRU (.).
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Depuis 1984, l'OFCE développe un modèle macroéconomique trimestriel sur l'économie française, utilisé pour des analyses de politique économique et des scénarios de prévision à court et moyen terme. Ce modèle a évolué, intégrant les développements récents aussi bien théoriques qu'économétriques. Il a été simplifié et réestimé à partir des données de comptabilité nationale en base 95. MOSAIQUE est ainsi devenu e-mod.fr (economic-model.france). Le modèle est construit à partir de l'hypothèse d'un fonctionnement néo-keynésien de l'économie. En période de sous-utilisation des capacités de production, la demande globale contraint l'offre et détermine à court terme l'activité. Cependant, le niveau de l'activité rétroagit sur les prix et, par ricochet, sur les comportements de demande. Nous resituons les équations de comportement dans les travaux récents de recherche, en insistant sur celui des administrations publiques. Nous décrivons aussi comment nous avons résolu quelques problèmes pratiques rencontrés par tout modélisateur : méthodes d'estimation, propriétés de long terme du modèle, autocorrélation, choix des cales.
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Depuis 1984, l'OFCE développe un modèle macroéconomique trimestriel sur l'économie française, utilisé pour des analyses de politique économique et des scénarios de prévision à court et moyen terme. Ce modèle a évolué, intégrant les développements récents aussi bien théoriques qu'économétriques. Il a été simplifié et réestimé à partir des données de comptabilité nationale en base 95. MOSAIQUE est ainsi devenu e-mod.fr (economic-model.france). Le modèle est construit à partir de l'hypothèse d'un fonctionnement néo-keynésien de l'économie. En période de sous-utilisation des capacités de production, la demande globale contraint l'offre et détermine à court terme l'activité. Cependant, le niveau de l'activité rétroagit sur les prix et, par ricochet, sur les comportements de demande. Nous resituons les équations de comportement dans les travaux récents de recherche, en insistant sur celui des administrations publiques. Nous décrivons aussi comment nous avons résolu quelques problèmes pratiques rencontrés par tout modélisateur : méthodes d'estimation, propriétés de long terme du modèle, autocorrélation, choix des cales.
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Après trois années de forte croissance (3,6 % en moyenne de 1998 à 2000), la France a connu un ralentissement en 2001 (1,8 %) qui s'est prolongé en 2002 (1,2 %). Pour 2003 et 2004, nous faisons l'hypothèse que l'économie française progressera de manière modérée, à un rythme légèrement inférieur à celui de la zone euro : la croissance dans l'Hexagone serait, en moyenne annuelle, de 0,8 % en 2003 et de 1,6 % en 2004 contre 0,9 % et 1,8 % pour la zone euro. La croissance française resterait inférieure à son potentiel, conséquence directe des ajustements faits pour rétablir le bilan des entreprises, des incertitudes sur la politique monétaire et des contraintes sur la politique budgétaire (.).
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Après trois années de forte croissance (3,6 % en moyenne de 1998 à 2000), la France a connu un ralentissement en 2001 (1,8 %) qui s'est prolongé en 2002 (1,2 %). Pour 2003 et 2004, nous faisons l'hypothèse que l'économie française progressera de manière modérée, à un rythme légèrement inférieur à celui de la zone euro : la croissance dans l'hexagone serait respectivement de 0,4 % et 1,5 % contre 0,5 % et 1,6 % pour la zone euro. La croissance française resterait inférieure à son potentiel, conséquence directe du comportement prudent des agents privés français face aux incertitudes sur la politique fiscale et des contraintes sur la politique budgétaire.
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Après trois années de forte croissance (3,6 % en moyenne de 1998 à 2000), la France a connu un ralentissement en 2001 (1,8 %) qui s'est prolongé en 2002 (1,2 %). Pour 2003 et 2004, nous faisons l'hypothèse que l'économie française progressera de manière modérée, à un rythme légèrement inférieur à celui de la zone euro : la croissance dans l'Hexagone serait, en moyenne annuelle, de 0,8 % en 2003 et de 1,6 % en 2004 contre 0,9 % et 1,8 % pour la zone euro. La croissance française resterait inférieure à son potentiel, conséquence directe des ajustements faits pour rétablir le bilan des entreprises, des incertitudes sur la politique monétaire et des contraintes sur la politique budgétaire (.).
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