Wealth Effects on Private Consumption: the French Case
In: Housing Markets in Europe, S. 263-282
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In: Housing Markets in Europe, S. 263-282
In the 1990s, the three largest euro area countries imposed nominal constraints in the context of the creation of the Monetary Union. Thanks to them, they corrected some initial imbalances, but at a significant cost. The constraint on private sector indebtedness has eased in France, but the very high interest rates at the beginning of the decade have initially become more acute. France has thus paid for its entry into EMU. Italy suffered to catch up with the backlog accumulated in the 1980s. The convergence of inflation and fiscal policy in Italy has brought cost formation patterns closer to those of its partners, but has exerted severe pressure on household income. The abolition of indexation mechanisms has, however, made it possible to limit the cost of disinflation in terms of the level of equilibrium unemployment rates. The downward convergence of interest rates has made it possible to restore profitability in France and Italy. In Germany, reunification led to a surge in inflation and its financing was driven by the savings surplus at that time. These imbalances have been addressed at the cost of significant job losses. The anchoring of the nominal parities of the core countries enabled it to have reunification financed in part by its European partners, since it imposed too high interest rates for the internal situation of other countries. In return, Germany returned to an overvalued level in the monetary union. ; Au cours de la décennie 1990, les trois principaux pays de la zone euro se sont imposés des contraintes nominales dans le cadre de la création de l'Union monétaire. Grâce à elles, ils ont corrigé certains déséquilibres initiaux, mais avec un coût important. La contrainte d'endettement des agents privés s'est desserrée en France, mais les taux d'intérêt très élevés du début de la décennie l'ont dans un premier temps rendue plus aiguë. La France a ainsi payé cher son entrée dans l'UEM. L'Italie a souffert pour rattraper le retard accumulé dans les années 1980. La convergence de l'inflation et de la ...
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Au cours de la décennie 1990, les trois principaux pays de la zone euro se sont imposés des contraintes nominales dans le cadre de la création de l'Union monétaire. Grâce à elles, ils ont corrigé certains déséquilibres initiaux, mais avec un coût important. La contrainte d'endettement des agents privés s'est desserrée en France, mais les taux d'intérêt très élevés du début de la décennie l'ont dans un premier temps rendue plus aiguë. La France a ainsi payé cher son entrée dans l'UEM. L'Italie a souffert pour rattraper le retard accumulé dans les années 1980. La convergence de l'inflation et de la politique budgétaire en Italie a rapproché les modes de formation des coûts de ceux de ses partenaires, mais elle a exercé une dure pression sur le revenu des ménages. L'abolition des mécanismes d'indexation a cependant permis de limiter le coût de la désinflation en termes de niveau de taux de chômage d'équilibre. La convergence vers le bas des taux d'intérêt a permis de restaurer la profitabilité en France et en Italie. En Allemagne, la réunification a enclenché une poussée d'inflation et son financement a eu raison des excédents d'épargne dégagés alors. Ces déséquilibres ont été résorbés au prix de pertes importantes d'emplois. L'ancrage des parités nominales des pays du noyau dur lui a permis de faire financer en partie par ses partenaires européens la réunification puisqu'il a imposé des taux d'intérêt trop élevés pour la situation interne des autres pays. En contrepartie, l'Allemagne est rentrée à un niveau surévalué dans l'Union monétaire.
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Au cours de la décennie 1990, les trois principaux pays de la zone euro se sont imposés des contraintes nominales dans le cadre de la création de l'Union monétaire. Grâce à elles, ils ont corrigé certains déséquilibres initiaux, mais avec un coût important. La contrainte d'endettement des agents privés s'est desserrée en France, mais les taux d'intérêt très élevés du début de la décennie l'ont dans un premier temps rendue plus aiguë. La France a ainsi payé cher son entrée dans l'UEM. L'Italie a souffert pour rattraper le retard accumulé dans les années 1980. La convergence de l'inflation et de la politique budgétaire en Italie a rapproché les modes de formation des coûts de ceux de ses partenaires, mais elle a exercé une dure pression sur le revenu des ménages. L'abolition des mécanismes d'indexation a cependant permis de limiter le coût de la désinflation en termes de niveau de taux de chômage d'équilibre. La convergence vers le bas des taux d'intérêt a permis de restaurer la profitabilité en France et en Italie. En Allemagne, la réunification a enclenché une poussée d'inflation et son financement a eu raison des excédents d'épargne dégagés alors. Ces déséquilibres ont été résorbés au prix de pertes importantes d'emplois. L'ancrage des parités nominales des pays du noyau dur lui a permis de faire financer en partie par ses partenaires européens la réunification puisqu'il a imposé des taux d'intérêt trop élevés pour la situation interne des autres pays. En contrepartie, l'Allemagne est rentrée à un niveau surévalué dans l'Union monétaire.
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With an annual rate of 0.2%, the French economy underwent in 2003 the lowest growth since the 1993 recession. For the first time since 1997, it also grew more slowly that the euro area owing to its asthenic external trade. However, France will benefit in 2004 from a record number of workable days and early retirement measures which will help the unemployed. Hence, the French economy may well take advantage of the international recovery to boost domestic demand and investment. Growth might, thus, be sustained enough for France to respect its public deficit obligations towards Brussels. Unfortunately, we forecast a more uneven path until 2005: the lagged effects of the appreciation of the euro and restrictive economic policies will depress an otherwise buoyant growth rate to some sluggish 1.5% in 2004 and a return to the long term potential of 2.3% in 2005. ; Avec une hausse de 0,2 % seulement en moyenne annuelle, l'économie française a connu en 2003 sa plus faible croissance depuis la récession de 1993 et a, pour la première fois depuis 1997, progressé à un rythme inférieur à celui enregistré dans la zone euro en raison du mauvais résultats de son commerce extérieur. Toutefois, avec un record de jours ouvrables et un dispositif de départs en retraite anticipée qui pourrait servir d'appel d'air aux demandeurs d'emplois, l'année 2004 ne démarre pas sans atouts. Les conditions qui permettraient à l'économie française de profiter pleinement de la reprise internationale, en relançant la demande interne et tout particulièrement l'investissement, semblent réunies. Si tel était le cas, la demande interne consoliderait et accentuerait la reprise, et engagerait la France sur un sentier de croissance suffisant pour lui permettre de combler son retard de production et de respecter ses engagements vis-à-vis de Bruxelles en réduisant significativement le déficit public. Malheureusement, le cheminement que nous envisageons à l'horizon 2005 s'annonce plus erratique : sous les effets retardés de la hausse passée de l'euro et de ...
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With an annual rate of 0.2%, the French economy underwent in 2003 the lowest growth since the 1993 recession. For the first time since 1997, it also grew more slowly that the euro area owing to its asthenic external trade. However, France will benefit in 2004 from a record number of workable days and early retirement measures which will help the unemployed. Hence, the French economy may well take advantage of the international recovery to boost domestic demand and investment. Growth might, thus, be sustained enough for France to respect its public deficit obligations towards Brussels. Unfortunately, we forecast a more uneven path until 2005: the lagged effects of the appreciation of the euro and restrictive economic policies will depress an otherwise buoyant growth rate to some sluggish 1.5% in 2004 and a return to the long term potential of 2.3% in 2005. ; Avec une hausse de 0,2 % seulement en moyenne annuelle, l'économie française a connu en 2003 sa plus faible croissance depuis la récession de 1993 et a, pour la première fois depuis 1997, progressé à un rythme inférieur à celui enregistré dans la zone euro en raison du mauvais résultats de son commerce extérieur. Toutefois, avec un record de jours ouvrables et un dispositif de départs en retraite anticipée qui pourrait servir d'appel d'air aux demandeurs d'emplois, l'année 2004 ne démarre pas sans atouts. Les conditions qui permettraient à l'économie française de profiter pleinement de la reprise internationale, en relançant la demande interne et tout particulièrement l'investissement, semblent réunies. Si tel était le cas, la demande interne consoliderait et accentuerait la reprise, et engagerait la France sur un sentier de croissance suffisant pour lui permettre de combler son retard de production et de respecter ses engagements vis-à-vis de Bruxelles en réduisant significativement le déficit public. Malheureusement, le cheminement que nous envisageons à l'horizon 2005 s'annonce plus erratique : sous les effets retardés de la hausse passée de l'euro et de politiques économiques mal orientées, l'économie française connaîtrait en 2004 un régime de croissance molle (1,5 % en rythme annuel), ne renouant que progressivement avec sa croissance potentielle en 2005 (2,3 % en rythme annuel).
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La prévision de croissance de l'OFCE est de 2,6 % pour l'année 1999 et de 3,5 % pour l'année 2000. L'industrie française a subi en fin d'année 1998 et en début d'année 1999 un net ralentissement causé par la crise asiatique et les conséquences indirectes de celle-ci sur l'Allemagne et l'Italie. Cependant, la consommation des ménages reste dynamique, relativement aux autres composantes de la demande, portée par une croissance forte du revenu et soutenue par la décrue du chômage et un emploi en forte progression. La deuxième partie de l'année 1999 est marquée par le rebond de l'industrie qui réagit à une demande étrangère moins déprimée et qui rattrape son retard de stockage et d'investissement d'autant que la reprise des prix des matières premières ne justifie plus d'attentisme. Ainsi, sur la lancée de la reprise à la fin 1999, la croissance pour l'année 2000 est supérieure à la croissance potentielle, sans que des tensions particulières soient à craindre. La croissance se réalise sans mouvement de l'inflation, hors ceux apportés par la remontée du prix du pétrole. Les politiques budgétaires et monétaires ont un impact pratiquement neutre et n'obèrent pas ce schéma de reprise. Par ailleurs, la politique de l'emploi du gouvernement apporte une amélioration supplémentaire sur le marché du travail. Le chômage se réduit et atteint à la fin de l'année 2000 10,4 % de la population active.
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La prévision de croissance de l'OFCE est de 2,6% pour l'année 1999 et de 3,2% pour l'année 2000. L'industrie française subit en fin d'année 1998 et en début d'année 1999 un net ralentissement causé par la crise asiatique et les conséquences indirectes de celle-ci sur l'Allemagne et l'Italie. Cependant, la consommation des ménages reste très dynamique, portée par une croissance forte du revenu et soutenue par la décrue du chômage et un emploi en forte progression. La deuxième partie de l'année 1999 est marquée par le rebond de l'industrie, qui réagit à une demande étrangère moins déprimée et qui rattrape son retard en terme de stocks et d'investissement, d'autant que la reprise des prix des matières premières ne justifie plus d'attentisme. Ainsi, sur la lancée de la reprise à la fin 1999, la croissance pour l'année 2000 est supérieure à la croissance potentielle, sans que des tensions particulières soient à craindre. La croissance se réalise sans mouvement de l'inflation, hors ceux apportés par la remontée du prix du pétrole. Les politiques budgétaires et monétaires ont un impact pratiquement neutre et n'obèrent pas ce schéma de reprise. Par ailleurs, la politique de l'emploi du gouvernement apporte opportunément une détente supplémentaire sur le marché du travail. Les emplois jeunes et l'application progressive des 35 heures contribuent à la création de plus de 200 000 emplois. Le chô mage se réduit et atteint 10,5% de la population active à la fin de l'année 2000. Les perspectives de l'économie française sont meilleures que celles de l'économie allemande, à la fois parce que l'avance du cycle conjoncturel français a été accentuée par une moindre exposition aux crises asiatiques et des pays de Est, et parce que la croissance potentielle en France est légèrement supérieure à celle de l'Allemagne.
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La prévision de croissance de l'OFCE est de 2,6 % pour l'année 1999 et de 3,5 % pour l'année 2000. L'industrie française a subi en fin d'année 1998 et en début d'année 1999 un net ralentissement causé par la crise asiatique et les conséquences indirectes de celle-ci sur l'Allemagne et l'Italie. Cependant, la consommation des ménages reste dynamique, relativement aux autres composantes de la demande, portée par une croissance forte du revenu et soutenue par la décrue du chômage et un emploi en forte progression. La deuxième partie de l'année 1999 est marquée par le rebond de l'industrie qui réagit à une demande étrangère moins déprimée et qui rattrape son retard de stockage et d'investissement d'autant que la reprise des prix des matières premières ne justifie plus d'attentisme. Ainsi, sur la lancée de la reprise à la fin 1999, la croissance pour l'année 2000 est supérieure à la croissance potentielle, sans que des tensions particulières soient à craindre. La croissance se réalise sans mouvement de l'inflation, hors ceux apportés par la remontée du prix du pétrole. Les politiques budgétaires et monétaires ont un impact pratiquement neutre et n'obèrent pas ce schéma de reprise. Par ailleurs, la politique de l'emploi du gouvernement apporte une amélioration supplémentaire sur le marché du travail. Le chômage se réduit et atteint à la fin de l'année 2000 10,4 % de la population active.
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La prévision de croissance de l'OFCE est de 2,6% pour l'année 1999 et de 3,2% pour l'année 2000. L'industrie française subit en fin d'année 1998 et en début d'année 1999 un net ralentissement causé par la crise asiatique et les conséquences indirectes de celle-ci sur l'Allemagne et l'Italie. Cependant, la consommation des ménages reste très dynamique, portée par une croissance forte du revenu et soutenue par la décrue du chômage et un emploi en forte progression. La deuxième partie de l'année 1999 est marquée par le rebond de l'industrie, qui réagit à une demande étrangère moins déprimée et qui rattrape son retard en terme de stocks et d'investissement, d'autant que la reprise des prix des matières premières ne justifie plus d'attentisme. Ainsi, sur la lancée de la reprise à la fin 1999, la croissance pour l'année 2000 est supérieure à la croissance potentielle, sans que des tensions particulières soient à craindre. La croissance se réalise sans mouvement de l'inflation, hors ceux apportés par la remontée du prix du pétrole. Les politiques budgétaires et monétaires ont un impact pratiquement neutre et n'obèrent pas ce schéma de reprise. Par ailleurs, la politique de l'emploi du gouvernement apporte opportunément une détente supplémentaire sur le marché du travail. Les emplois jeunes et l'application progressive des 35 heures contribuent à la création de plus de 200 000 emplois. Le chô mage se réduit et atteint 10,5% de la population active à la fin de l'année 2000. Les perspectives de l'économie française sont meilleures que celles de l'économie allemande, à la fois parce que l'avance du cycle conjoncturel français a été accentuée par une moindre exposition aux crises asiatiques et des pays de Est, et parce que la croissance potentielle en France est légèrement supérieure à celle de l'Allemagne.
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Following near zero growth in 2003, recovery has taken up in 2004 with an expected GDP increase of 2.5 %. Consumption constitutes the main engine for growth in a weak environment of low purchasing power - caused by a stagnant job market and accelerating inflation - where households, helped by low interest rates, resorted to borrowing and spending their previously accumulated savings. For growth to last over 2005, rates must therefore remain low, and investment and job creation need to finally catch up, thus fostering consumption. The present corporate financial health should allow 2.6 % GDP growth in 2005, which will in turn reduce unemployment and boost wages. Significant uncertainties remain though, both internationally (major oil crisis, global slowdown.) and, albeit to a lesser extent, internally (accelerated deficit-targeting fiscal crunch, already forecast to contribute – 0.4 % to growth; or house price bubble bust). ; L'année 2004 est incontestablement une année de reprise. Alors que la croissance de l'économie française avait été pratiquement nulle en 2003 (0,5 % en moyenne annuelle), elle devrait atteindre, cette année, 2,5 %. Ce redémarrage de l'économie résulte pour l'essentiel de la croissance de la consommation des ménages, malgré un climat peu porteur — faiblesse du pouvoir d'achat due à un marché du travail peu dynamique et à une accélération de l'inflation. Pour consommer, les ménages ont réduit leur épargne et recouru à l'emprunt. Cette évolution a été favorisée par le faible niveau des taux d'intérêt. La première condition pour que la croissance dure en 2005 est donc le maintien des taux d'intérêt à un niveau faible. Mais il faut aussi, pour que la croissance soit durable, que s'enclenche une spirale vertueuse d'augmentation des investissements productifs et des créations d'emplois. La bonne situation financière des entreprises permet d'envisager la réalisation de ce scénario. La croissance devrait donc atteindre 2,6 % en 2005. Elle favoriserait, à terme, la baisse du chômage et la reprise de ...
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Following near zero growth in 2003, recovery has taken up in 2004 with an expected GDP increase of 2.5 %. Consumption constitutes the main engine for growth in a weak environment of low purchasing power - caused by a stagnant job market and accelerating inflation - where households, helped by low interest rates, resorted to borrowing and spending their previously accumulated savings. For growth to last over 2005, rates must therefore remain low, and investment and job creation need to finally catch up, thus fostering consumption. The present corporate financial health should allow 2.6 % GDP growth in 2005, which will in turn reduce unemployment and boost wages. Significant uncertainties remain though, both internationally (major oil crisis, global slowdown.) and, albeit to a lesser extent, internally (accelerated deficit-targeting fiscal crunch, already forecast to contribute – 0.4 % to growth; or house price bubble bust). ; L'année 2004 est incontestablement une année de reprise. Alors que la croissance de l'économie française avait été pratiquement nulle en 2003 (0,5 % en moyenne annuelle), elle devrait atteindre, cette année, 2,5 %. Ce redémarrage de l'économie résulte pour l'essentiel de la croissance de la consommation des ménages, malgré un climat peu porteur — faiblesse du pouvoir d'achat due à un marché du travail peu dynamique et à une accélération de l'inflation. Pour consommer, les ménages ont réduit leur épargne et recouru à l'emprunt. Cette évolution a été favorisée par le faible niveau des taux d'intérêt. La première condition pour que la croissance dure en 2005 est donc le maintien des taux d'intérêt à un niveau faible. Mais il faut aussi, pour que la croissance soit durable, que s'enclenche une spirale vertueuse d'augmentation des investissements productifs et des créations d'emplois. La bonne situation financière des entreprises permet d'envisager la réalisation de ce scénario. La croissance devrait donc atteindre 2,6 % en 2005. Elle favoriserait, à terme, la baisse du chômage et la reprise de la hausse des salaires. Bien entendu, des risques existent qui pourraient conduire à une rechute de l'économie en 2005. Pour l'essentiel, ils émanent de l'environnement international : poursuite de la hausse des prix du pétrole, ralentissement marqué de la croissance dans le monde, etc. Les risques internes paraissent plus limités, même si le gouvernement prend le risque d'un retour trop rapide à l'équilibre des finances publiques, ce qui devrait peser sur la croissance de 2005 (– 0,4 %). L'éclatement éventuel de la bulle immobilière en cours pourrait également remettre en cause les perspectives positives de cette l'année prochaine.
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La prévision de croissance de l'OFCE est de 4,2 % pour l'année 2000 et 3,8 % pour l'année 2001. L'ensemble des composantes de la demande finale connaît une progression remarquable. La consommation des ménages s'accroît à un rythme élevé. Les achats des ménages sont dopés par les fortes créations d'emplois, par les baisses d'impôts effectives et annoncées, et par un accès aisé au crédit. Le commerce extérieur apporte un dynamisme supplémentaire dans un contexte de reprise de la demande mondiale et de compétitivité restaurée par l'appréciation du dollar. L'investissement des entreprises poursuit son mouvement de rattrapage amorcé après la « croissance molle » des années 1990. Le taux d'investissement atteint ainsi 18,1 % à la fin de l'année 2001.Les tensions inflationnistes ne se manifestent pas, grâce peut-être aux nouvelles technologies. La hausse de l'investissement permet une remontée des marges de capacité productive en 2001. Les tensions sur le marché du travail restent localisées à quelques secteurs et ne se traduisent pas par une reprise de l'inflation salariale. La politique de l'emploi continue à apporter un supplément important de créations d'emplois, essentiellement par l'intermédiaire de la réduction du temps de travail et des emplois-jeunes. Le chômage se réduit ainsi fortement et atteint 7,9 % de la population active à la fin de l'année 2001.
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La prévision de croissance de l'OFCE est de 4,2 % pour l'année 2000 et 3,8 % pour l'année 2001. L'ensemble des composantes de la demande finale connaît une progression remarquable. La consommation des ménages s'accroît à un rythme élevé. Les achats des ménages sont dopés par les fortes créations d'emplois, par les baisses d'impôts effectives et annoncées, et par un accès aisé au crédit. Le commerce extérieur apporte un dynamisme supplémentaire dans un contexte de reprise de la demande mondiale et de compétitivité restaurée par l'appréciation du dollar. L'investissement des entreprises poursuit son mouvement de rattrapage amorcé après la « croissance molle » des années 1990. Le taux d'investissement atteint ainsi 18,1 % à la fin de l'année 2001.Les tensions inflationnistes ne se manifestent pas, grâce peut-être aux nouvelles technologies. La hausse de l'investissement permet une remontée des marges de capacité productive en 2001. Les tensions sur le marché du travail restent localisées à quelques secteurs et ne se traduisent pas par une reprise de l'inflation salariale. La politique de l'emploi continue à apporter un supplément important de créations d'emplois, essentiellement par l'intermédiaire de la réduction du temps de travail et des emplois-jeunes. Le chômage se réduit ainsi fortement et atteint 7,9 % de la population active à la fin de l'année 2001.
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La prévision de croissance de l'OFCE est de 4,2 % pour l'année 2000 et 3,8 % pour l'année 2001. L'ensemble des composantes de la demande finale connaît une progression remarquable. La consommation des ménages s'accroît à un rythme élevé. Les achats des ménages sont dopés par les fortes créations d'emplois, par les baisses d'impôts effectives et annoncées, et par un accès aisé au crédit. Le commerce extérieur apporte un dynamisme supplémentaire dans un contexte de reprise de la demande mondiale et de compétitivité restaurée par l'appréciation du dollar. L'investissement des entreprises poursuit son mouvement de rattrapage amorcé après la « croissance molle » des années 1990. Le taux d'investissement atteint ainsi 18,1 % à la fin de l'année 2001.Les tensions inflationnistes ne se manifestent pas, grâce peut-être aux nouvelles technologies. La hausse de l'investissement permet une remontée des marges de capacité productive en 2001. Les tensions sur le marché du travail restent localisées à quelques secteurs et ne se traduisent pas par une reprise de l'inflation salariale. La politique de l'emploi continue à apporter un supplément important de créations d'emplois, essentiellement par l'intermédiaire de la réduction du temps de travail et des emplois-jeunes. Le chômage se réduit ainsi fortement et atteint 7,9 % de la population active à la fin de l'année 2001.
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