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Paris sans le peuple: la gentrification de la capitale
World Affairs Online
La dimension critique de la revue… vue de l'intérieur
In: Espaces et sociétés, Band 180-181, Heft 1, S. 117-136
ISSN: 0014-0481
Cet article propose un point de vue sur la dimension critique d' Espaces et ociétés par l'une des membres du comité de rédaction actuel de la revue. Il analyse dans un premier temps le rapport éclectique à la critique au sein du comité de rédaction en s'appuyant sur un questionnaire. Deux principaux positionnements se dégagent : l'un considère que la dimension critique est consubstantielle à l'approche scientifique, l'autre pense que celle-ci ne suffit pas à garantir la prise en compte des rapports de domination, tant dans la fabrique de la science que dans le monde social qu'elle analyse. Ces divergences peuvent s'expliquer en partie par la trajectoire sociale et la socialisation politique des différents membres du comité de rédaction. L'article revient ensuite sur l'histoire de la revue en montrant que l'affadissement de la critique n'est pas récent et que le débat sur son positionnement critique animait déjà le numéro anniversaire des trente ans de la revue.
Mainmise sur les villes de Marc Évreux et Claire Laborey (Arte, 2015), La fête est finie de Nicolas Burlaud (Primitivi, 2014) et Paris grand capital de François Lathuillière (À contrechamp / Les films du bout de la ville, 2015)
In: Espaces et sociétés, Band 175, Heft 4, S. 211-214
ISSN: 0014-0481
Hommage à Matthieu Giroud
In: Espaces et sociétés, Band 164-165, Heft 1, S. 7-8
ISSN: 0014-0481
Rapports sociaux de race et racialisation de la ville
In: Espaces et sociétés, Band 156-157, Heft 1, S. 249-256
ISSN: 0014-0481
Suleiman Osman, The Invention of Brownstone Brooklyn: Gentrification and the Search for Authenticity in Postwar New York.New York, Oxford University Press, 2011, 348 p
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 68, Heft 4, S. 1206-1208
ISSN: 1953-8146
David Harvey et le matérialisme historico-géographique
In: Espaces et sociétés, Band 147, Heft 4, S. 173-185
ISSN: 0014-0481
L'occupation populaire de la rue : un frein à la gentrification ?: L'exemple de Paris intra-muros
In: Espaces et sociétés, Band 144-145, Heft 1, S. 55-71
ISSN: 0014-0481
Résumé À partir des quartiers populaires et immigrés du Bas-Belleville (10 e -11 e arrondissements) et de Château-Rouge (18 e ) à Paris, cet article montre l'importance des usages populaires de la rue et de l'espace public. Marqués par une importante fréquentation autour de centralités commerciales immigrées et une sociabilité populaire extravertie, ces usages se prolongent d'une vague d'immigration à l'autre, en transcendant les origines nationales. Dans les deux quartiers étudiés, ils parviennent même à masquer le processus de gentrification en cours. S'il a été nettement retardé et freiné dans ces quartiers par rapport au reste de Paris, celui-ci n'en est pas moins réel et s'accompagne d'une volonté d'appropriation matérielle et symbolique de l'espace public par les gentrifieurs. Dès lors, usages populaires et gentrification apparaissent directement en concurrence. À Paris, la municipalité de gauche tend à accompagner les gentrifieurs par une politique d'embellissement de la ville et de normalisation des usages de l'espace public, au détriment des pratiques populaires.
Les politiques publiques face à la gentrification. Le cas de Paris intra muros
International audience ; La gentrification est une forme particulière d'embourgeoisement qui touche les quartiers populaires centraux et s'accompagne de la réhabilitation de leurs logements. Tout en participant à l'embellissement de la ville et à la valorisation de son image, l'avancée de ce processus dans l'espace parisien entraîne l'éviction des classes populaires et met en péril la mixité sociale. Les politiques publiques menées par la droite de 1977 à 2001, tout en produisant de nombreux logements sociaux dans les années 1980 ont contribué au déplacement des classes populaires vers la périphérie et à leur concentration dans le Nord et l'Est parisien, tandis que les logements intermédiaires favorisaient l'embourgeoisement des quartiers populaires. Cela a été accentué avec la priorité donnée aux réhabilitations après 1995 et la décrue de la production de logements sociaux, soit une politique d'accompagnement de la gentrification. La gauche élue à la Mairie de Paris en 2001 voulut marquer la rupture avec les politiques passées, notamment en relançant la production de logements sociaux. L'effort s'intensifie sans cesse depuis lors dans le but d'atteindre les 20% fixés par la loi SRU en deux mandatures. Même si la priorité est donnée à la création de logements sociaux tout en assurant l'embellissement de la ville, que l'attribution des logements sociaux est devenue plus transparente, et que la politique de préemption d'immeubles entiers a freiné la spéculation immobilière des marchands de biens, la marge de manœuvre de la Ville est limitée. La gentrification est souvent mal connue et la volonté de favoriser la mixité sociale, même dans les quartiers populaires en voie de gentrification, a des effets paradoxaux d'accompagnement du processus. En outre, la politique d'amélioration des espaces publics ou de réduction de la circulation automobile va dans le sens des exigences des gentrifieurs, par ailleurs très présents dans les Conseils de Quartier. La lutte contre la gentrification ne fait pas l'unanimité au sein de la nouvelle équipe municipale et la question reste posée de l'échelle et de l'échelon politique pertinents d'intervention : celle de la ville, de l'agglomération ou celle de l'État ?
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Les politiques publiques face à la gentrification. Le cas de Paris intra muros
International audience ; La gentrification est une forme particulière d'embourgeoisement qui touche les quartiers populaires centraux et s'accompagne de la réhabilitation de leurs logements. Tout en participant à l'embellissement de la ville et à la valorisation de son image, l'avancée de ce processus dans l'espace parisien entraîne l'éviction des classes populaires et met en péril la mixité sociale. Les politiques publiques menées par la droite de 1977 à 2001, tout en produisant de nombreux logements sociaux dans les années 1980 ont contribué au déplacement des classes populaires vers la périphérie et à leur concentration dans le Nord et l'Est parisien, tandis que les logements intermédiaires favorisaient l'embourgeoisement des quartiers populaires. Cela a été accentué avec la priorité donnée aux réhabilitations après 1995 et la décrue de la production de logements sociaux, soit une politique d'accompagnement de la gentrification. La gauche élue à la Mairie de Paris en 2001 voulut marquer la rupture avec les politiques passées, notamment en relançant la production de logements sociaux. L'effort s'intensifie sans cesse depuis lors dans le but d'atteindre les 20% fixés par la loi SRU en deux mandatures. Même si la priorité est donnée à la création de logements sociaux tout en assurant l'embellissement de la ville, que l'attribution des logements sociaux est devenue plus transparente, et que la politique de préemption d'immeubles entiers a freiné la spéculation immobilière des marchands de biens, la marge de manœuvre de la Ville est limitée. La gentrification est souvent mal connue et la volonté de favoriser la mixité sociale, même dans les quartiers populaires en voie de gentrification, a des effets paradoxaux d'accompagnement du processus. En outre, la politique d'amélioration des espaces publics ou de réduction de la circulation automobile va dans le sens des exigences des gentrifieurs, par ailleurs très présents dans les Conseils de Quartier. La lutte contre la gentrification ne fait pas l'unanimité au sein de ...
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Les politiques publiques face à la gentrification. Le cas de Paris intra muros
International audience ; La gentrification est une forme particulière d'embourgeoisement qui touche les quartiers populaires centraux et s'accompagne de la réhabilitation de leurs logements. Tout en participant à l'embellissement de la ville et à la valorisation de son image, l'avancée de ce processus dans l'espace parisien entraîne l'éviction des classes populaires et met en péril la mixité sociale. Les politiques publiques menées par la droite de 1977 à 2001, tout en produisant de nombreux logements sociaux dans les années 1980 ont contribué au déplacement des classes populaires vers la périphérie et à leur concentration dans le Nord et l'Est parisien, tandis que les logements intermédiaires favorisaient l'embourgeoisement des quartiers populaires. Cela a été accentué avec la priorité donnée aux réhabilitations après 1995 et la décrue de la production de logements sociaux, soit une politique d'accompagnement de la gentrification. La gauche élue à la Mairie de Paris en 2001 voulut marquer la rupture avec les politiques passées, notamment en relançant la production de logements sociaux. L'effort s'intensifie sans cesse depuis lors dans le but d'atteindre les 20% fixés par la loi SRU en deux mandatures. Même si la priorité est donnée à la création de logements sociaux tout en assurant l'embellissement de la ville, que l'attribution des logements sociaux est devenue plus transparente, et que la politique de préemption d'immeubles entiers a freiné la spéculation immobilière des marchands de biens, la marge de manœuvre de la Ville est limitée. La gentrification est souvent mal connue et la volonté de favoriser la mixité sociale, même dans les quartiers populaires en voie de gentrification, a des effets paradoxaux d'accompagnement du processus. En outre, la politique d'amélioration des espaces publics ou de réduction de la circulation automobile va dans le sens des exigences des gentrifieurs, par ailleurs très présents dans les Conseils de Quartier. La lutte contre la gentrification ne fait pas l'unanimité au sein de la nouvelle équipe municipale et la question reste posée de l'échelle et de l'échelon politique pertinents d'intervention : celle de la ville, de l'agglomération ou celle de l'État ?
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Les politiques publiques face à la gentrification. Le cas de Paris intra muros
International audience ; La gentrification est une forme particulière d'embourgeoisement qui touche les quartiers populaires centraux et s'accompagne de la réhabilitation de leurs logements. Tout en participant à l'embellissement de la ville et à la valorisation de son image, l'avancée de ce processus dans l'espace parisien entraîne l'éviction des classes populaires et met en péril la mixité sociale. Les politiques publiques menées par la droite de 1977 à 2001, tout en produisant de nombreux logements sociaux dans les années 1980 ont contribué au déplacement des classes populaires vers la périphérie et à leur concentration dans le Nord et l'Est parisien, tandis que les logements intermédiaires favorisaient l'embourgeoisement des quartiers populaires. Cela a été accentué avec la priorité donnée aux réhabilitations après 1995 et la décrue de la production de logements sociaux, soit une politique d'accompagnement de la gentrification. La gauche élue à la Mairie de Paris en 2001 voulut marquer la rupture avec les politiques passées, notamment en relançant la production de logements sociaux. L'effort s'intensifie sans cesse depuis lors dans le but d'atteindre les 20% fixés par la loi SRU en deux mandatures. Même si la priorité est donnée à la création de logements sociaux tout en assurant l'embellissement de la ville, que l'attribution des logements sociaux est devenue plus transparente, et que la politique de préemption d'immeubles entiers a freiné la spéculation immobilière des marchands de biens, la marge de manœuvre de la Ville est limitée. La gentrification est souvent mal connue et la volonté de favoriser la mixité sociale, même dans les quartiers populaires en voie de gentrification, a des effets paradoxaux d'accompagnement du processus. En outre, la politique d'amélioration des espaces publics ou de réduction de la circulation automobile va dans le sens des exigences des gentrifieurs, par ailleurs très présents dans les Conseils de Quartier. La lutte contre la gentrification ne fait pas l'unanimité au sein de la nouvelle équipe municipale et la question reste posée de l'échelle et de l'échelon politique pertinents d'intervention : celle de la ville, de l'agglomération ou celle de l'État ?
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Les anciennes cours réhabilitées des faubourgs : une forme de gentrification à Paris
In: Espaces et sociétés, Band 132-133, Heft 1, S. 91-106
ISSN: 0014-0481
Résumé Les anciens faubourgs populaires de Paris se caractérisaient par une interaction entre activité artisanale et logement, notamment dans certaines grandes cours et passages hérités du parcellaire rural. Dans le faubourg Saint-Antoine (11 e , 12 e arrondissements), ces cours étaient spécialisées dans le travail du bois, et celles du faubourg du Temple (10 e , 11 e ) dans la petite métallurgie. La désindustrialisation progressive du centre de Paris a laissé vides ces cours dans les années 1980-1990 et la gentrification investit ces lieux, soit spontanément, soit par l'intervention d'un marchand de biens. Dans le premier cas, la transformation sociale est progressive et les « gentrifieurs » appartiennent aux classes moyennes ; dans le second cas, la réhabilitation entraîne le remplacement complet des anciens habitants des classes populaires par de nouveaux, appartenant aux classes moyennes et supérieures. Dans ces cours réhabilitées, les « gentrifieurs » introduisent un nouveau mode de vie et une forme particulière de sociabilité collective. Même s'ils ne pratiquent guère la mixité sociale de leur quartier, ils la valorisent dans une stratégie de distinction sociale afin de se constituer en un groupe social à part entière, dont l'existence reste à confirmer.
Gentrification in Inner Paris: spatial dynamics, social relations and public policies ; La gentrification à Paris intra-muros : dynamiques spatiales, rapports sociaux et politiques publiques
Gentrification is a particular form of social filtering up that takes place in working-class neighbourhoods in city centres and that transforms buildings. The concept was born in the Anglo-Saxon world and was ignored by French urban researchers for some time. It nevertheless provides a useful insight into most processes of urban and social change that have occurred in Paris in the last decades. In order to take the measure of gentrification in Inner Paris, the present dissertation builds on a rich corpus of statistical data on households and housing since 1982 and on fieldwork in three working-class neighbourhoods. Analyzing the main factors, the rhythm and spatial dynamics of change, I show that Parisian working-class neighbourhoods were deeply transformed by gentrification since the 1980s. I also present the different actors - from uppermiddle- class inhabitants to public policy makers, real estate promoters and storekeepers - with a particular emphasis on the social standing, lifestyle and discourse of gentrifiers. The various levels of analysis combine a comprehensive view of gentrification in Paris with a detailed study of local processes. They also shed light on the coexistence of various social groups in working-class neighbourhoods undergoing gentrification processes. The point of view expressed by the different actors, especially by working-class inhabitants, gives a better sense of the effects gentrification has on the working class, while pointing to the role of public policy in the recapturing of central neighbourhoods by well-to-do inhabitants. This entails a critical analysis of what appears as social mix in working-class neighbourhoods. ; La gentrification est une forme particulière d'embourgeoisement qui touche les quartiers populaires centraux et s'accompagne de la transformation du bâti. Cette notion anglo-saxonne, longtemps ignorée par la recherche urbaine en France, s'avère féconde pour analyser une partie importante des transformations urbaines et sociales de l'espace parisien depuis plusieurs décennies. Pour cerner l'ampleur de la gentrification à Paris intra-muros, cette thèse s'appuie à la fois sur un riche corpus de données statistiques concernant les ménages et les logements depuis 1982 et sur des enquêtes de terrain menées dans trois quartiers populaires. Elle montre, dans un premier temps, que les quartiers populaires parisiens sont profondément transformés par la gentrification depuis les années 1980, tout en mettant en évidence à la fois les principaux facteurs, les rythmes et les dynamiques spatiales de ce processus. Elle en présente également les différents acteurs - des ménages des classes moyennes et supérieures aux pouvoirs publics en passant par les promoteurs et les commerçants - et explore en particulier la position sociale, le mode de vie et les discours des gentrifieurs. L'approche multiscalaire permet d'articuler une appréhension globale de la gentrification à Paris avec une analyse fine de ses modalités au niveau local. Dans un second temps, elle s'intéresse à la cohabitation des différents groupes sociaux au sein des quartiers populaires en voie de gentrification. La prise en compte du point de vue des différents acteurs en jeu - et notamment celui des ménages populaires - permet de mieux comprendre les effets de la gentrification sur les classes populaires et le rôle des politiques publiques dans ce processus de reconquête sociale. Cela conduit à une analyse critique de la mixité sociale apparente qu'il induit dans les quartiers populaires.
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