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Le mouvement des droits des immigrés est l'un des plus dynamiques aux États-Unis aujourd'hui. Cet article l'examine dans son contexte politique à l'échelle nationale tout en l'étudiant de plus près à travers une étude de cas effectué à Tucson (Arizona) entre 2008 et 2015, en identifiant ses principaux acteurs et moyens de lutte contre l'hégémonie de la droite en matière de contrôle de l'immigration.

Résumé Cet article examine la question de l'immigration mexicaine aux Etats-Unis en tant que question de Relations Internationales, passant en revue différents paradigmes. tels que le réalisme, le néolibéralisme et la perspective transnationale. Tout en reconnaissant l'utilité du modèle néolibéral pour mettre en évidence l'importance des forces sociales et politiques internes au pays récepteur pour la définition des politiques d'immigration, l'auteur défend les analyses transnationalistes de la mondialisation contre les réalistes et libéraux qui croient que ces analyses sous-estiment la capacité de l'État à défendre ses orientations en matière d'immigration. Mettant l'accent sur le climat d'hostilité aux immigrés mexicains (et latinoaméricains plus généralement) dans la période récente, ainsi que la « production légale de l'illégalité » (N. de Genova), l'auteur évoque la nécessité d'une perspective critique qui utiliserait les ressources des contributions néo-gramsciennes et postcoloniales/décoloniales à l'analyse en relations internationales.

Why do the United States and France, both capitalist economies that were dominated by private railways in the 19th and early 20thcenturies, have very different transport systems today? After World War II France developed 200 mph high speed trains, while railways in the United States declined to near irrelevance. This paper argues that cross-national divergence was caused by private and public actions that structured capitalmarkets and controlled planning. In the United States private financial institutions used capital markets to shape rail development. In France, by way of contrast, the state directly intervened in financial markets and controlled planning. Both systems thrived until World War I. But, then, faced with growing competition from cars, buses and trucks and burdened by excessive debt, they declined towards bankruptcy. The Great Depression became a defining moment as a Socialist-dominated government in France nationalized railways while in the United States, President Roosevelt's New Deal failed to enact policies to ensure the competitive viability of rail in relation to motorized transport. Rarely used archival sources provide much of the evidence for this argument.

Résumé L'abondante production éditoriale française sur le thème postcolonial, depuis 2006 en général, a de quoi réjouir ceux qui trouvent essentiels ces débats et qui veulent en savoir plus sur les circonstances politiques et intellectuelles de leur émergence. Les recensements concis qui suivent n'ont d'autre ambition que d'inciter les lecteurs à découvrir une gamme très variée d'approches du postcolonial, favorables ou critiques, universitaires ou militantes, disciplinaires ou volontairement « indisciplinées ».