Rester bourgeois: les quartiers populaires. nouveaux chantiers de la distinction
In: Enquêtes de terrain
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In: Enquêtes de terrain
In: Savoir/agir: revue trimestrielle de l'association savoir/agir, Volume 24, Issue 2, p. 41-48
ISSN: 1958-5535
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Volume 195, Issue 5, p. 12-37
ISSN: 1955-2564
Résumé Depuis les années 1970, dans les grandes agglomérations, les anciens quartiers populaires de centre-ville sont transformés par l'arrivée de jeunes ménages des franges supérieures des classes moyennes qui les réhabilitent, au propre comme au figuré. La diffusion plus récente de ce phénomène de gentrification à la petite couronne parisienne met en lumière l'ampleur et les enjeux du travail mené par ces gentrifieurs : arrivés là par contrainte financière, ils travaillent le quartier dans toutes ses dimensions – matérielle, sociale, symbolique – pour en effacer autant que possible le caractère banlieusard et le doter des attributs des quartiers anciens de centre-ville – densité, mixité, ancienneté, centralité. L'enjeu de cette lutte est de déplacer la frontière entre quartiers désirables et quartiers repoussoirs, au regard des goûts et des normes des « nouvelles classes moyennes », et ainsi de rétablir une trajectoire résidentielle déclassante. L'analyse minutieuse des mobilisations des gentrifieurs du Bas Montreuil dans les années 1990 et 2000 révèle ainsi les mécanismes concrets de l'appropriation de l'espace et l'importance des enjeux du classement socio-résidentiel.
In: Espaces et sociétés, Volume 148-149, Issue 1, p. 37-52
ISSN: 0014-0481
Résumé La reconversion d'anciens locaux d'activité en logements est un phénomène certes marginal, mais révélateur de certaines innovations sociales dans les franges supérieures des classes moyennes. Plusieurs auteurs ont vu dans la diffusion des lofts l'effet de la récupération marchande de la critique artiste et d'une demande croissante envers un habitat distinguant. L'analyse de cinq cas d'habitants ayant reconverti d'anciens locaux industriels dans le Bas-Montreuil, en région parisienne, fait apparaître d'autres ressorts d'un tel choix résidentiel. Pour la génération des « nouvelles classes moyennes » arrivée dans les années 1980, ces espaces ont permis de mettre en œuvre des normes d'habitat alternatives et de donner sens à une position sociale nouvelle. Pour leurs successeurs, arrivés dans les années 2000, la conversion de locaux d'activité permet de valoriser des ressources non financières et de compenser une position sur le marché immobilier fragilisée par la précarisation de l'emploi.
In: Espaces et sociétés, Volume 132-133, Issue 1, p. 125-141
ISSN: 0014-0481
Résumé Au début des années 1980, les investissements réalisés par les ménages de classes moyennes dans des logements et des quartiers anciens populaires pouvaient être interprétés comme des façons de compenser une socialisation professionnelle défaillante ou insuffisamment valorisante. L'article examine un cas contemporain de gentrification à la lumière d'une telle relation compensatoire entre vie professionnelle et vie résidentielle. Si certaines formes d'investissements dans l'espace résidentiel semblent toujours relever de cette logique compensatoire, on voit apparaître de nouvelles articulations entre vie résidentielle et vie professionnelle. Ainsi, l'expérience résidentielle de « gentrifieur » peut être mobilisée comme ressource dans certaines trajectoires professionnelles bien différentes de celles des « gentrifieurs » des années 1980. Ces nouvelles articulations reflètent les évolutions du rapport au quartier et du rapport au travail de certaines fractions des classes moyennes.
In: Alternatives Économiques, Volume 379, Issue 5, p. 84-84
World Affairs Online
In: Espaces et sociétés, Volume 180-181, Issue 1, p. 155-189
ISSN: 0014-0481
In: Anthropology of Europe volume 7
"Offering an original discussion of the gentrification phenomenon in Europe, this book provides new theoretical insights into classical works on the subject. Using a thorough analysis of the diversity of the forms, places and actors of gentrification in an attempt to isolate its 'DNA', the book addresses the place of social groups in cities, their competition over the appropriation of space, the infrastructure unequally offered to them by economic and political actors and the stakes of everyday social relationships"--
Hipsters, bobos, yuppies, gentrifieurs? Les termes ne manquent pas pour qualifier les nouvelles populations qui s?approprient les quartiers centraux anciens de certaines métropoles au détriment des habitants populaires. Mais cette profusion empêche de comprendre le phénomène : comment dépasser les oppositions binaires entre gentrifieurs et gentrifiés ? Quels sont les moteurs, les logiques et les enjeux de la gentrification ? Est-elle vraiment inéluctable ?
In: Revue française des affaires sociales: RFAS, Issue 2, p. 247-264
ISSN: 0035-2985
Dans un contexte de montée de la bi-activité des conjoints, la question du choix du mode de garde se pose de façon aiguë pour les parents de jeunes enfants. Or, bien que l'offre de garde en crèche soit moins répandue que celle par les assistantes maternelles, les parents manifestent un rejet assez net de ces dernières et leur accordent moins spontanément leur confiance. À partir d'une enquête par entretiens auprès de 32 couples, l'article interroge les raisons de cette disqualification persistante des assistantes maternelles, en soulignant les différenciations sociales de ce jugement selon la position des parents et la pente de leur trajectoire, et également selon le genre. Si les parents des classes supérieures tendent à écarter le recours aux assistantes maternelles dans le cadre de ce qui s'apparente à une présomption d'incompétence de classe, les parents des classes moyennes et populaires expriment quant à eux des attentes éducatives et socialisatrices différenciées, inspirées de la « culture psy », d'une réinterprétation scolaire de l'éveil de l'enfant et d'un attachement à la crèche comme préparation à l'école maternelle exigeant des enfants discipline et autonomie. Ces attentes se doublent, dans les couples de classes populaires interviewés, de la crainte de confier leurs enfants à des femmes incontrôlables, soupçonnées d'échapper aux contraintes de l'emploi salarié.
In: Savoir - agir: revue trimestrielle de l'association savoir/agir, Issue 24, p. 7-66
ISSN: 1958-7856
World Affairs Online
Ce rapport présente les résultats de la recherche "Voisinages". Elle s'appuie sur deux grandes enquêtes de terrain : une enquête par questionnaires (l'enquête Mon quartier, mes voisins), réalisée en 2018, puis une enquête post-questionnaire par entretiens, réalisée en 2019. Elles ont permis d'étudier les relations de voisinage dans divers types de quartiers et contextes urbains (quartiers bourgeois en ville-centre, quartiers gentrifiés en ville-centre, quartiers populaires en ville-centre, quartiers de mixité sociale programmée, Grands ensembles en rénovation urbaine, petites villes périurbaines, communes périurbaines rurales) en région parisienne et lyonnaise.Cette recherche a été réalisée sous la responsabilité scientifique de Jean-Yves Authier (Professeur de sociologie à l'université Lyon 2) par une équipe de chercheurˑes composée de : Jean-Yves Authier, Loïc Bonneval, Josette Debroux, Laurence Faure, Karine Pietropaoli et Isabelle Mallon (Centre Max Weber), Joanie Cayouette-Remblière et Aurélie Santos (Ined), Eric Charmes (Rives, EVS), Anaïs Collet (SAGE), Colin Giraud (CRESPPA/INRAE) et Hélène Steinmetz (IDEES), avec la contribution de Laure Crépin (CRESPPA). Elle a été financée par l'Union sociale pour l'habitat (USH) – et les Fédérations nationales des Coop'Hlm, des ESH, des OPH et ABC Hlm, Alliade Habitat, Alpes Isère Habitat, APES-DSU, AORiF, AURA Hlm, Grand-Lyon Habitat, Groupe Polylogis, Groupe Valophis, Habitat en région, Paris Habitat, Sacoviv ; l'Agence nationale pour la cohésion des territoires (ANCT) ; l'Institut pour la recherche de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ; le Plan urbanisme construction architecture (PUCA) ; la Métropole de Lyon et la Ville de Paris.Elle a été gérée administrativement par Kamel Guerchouche (Centre Max Weber).L'enquête « Mon quartier, mes voisins », qui constitue le coeur de cette recherche, a été réalisée sous la direction de Jean-Yves Authier et Joanie Cayouette-Remblière, avec l'appui du service des enquêtes de l'Ined : Gwennaëlle Brilhaut, Géraldine ...
BASE
Ce rapport présente les résultats de la recherche "Voisinages". Elle s'appuie sur deux grandes enquêtes de terrain : une enquête par questionnaires (l'enquête Mon quartier, mes voisins), réalisée en 2018, puis une enquête post-questionnaire par entretiens, réalisée en 2019. Elles ont permis d'étudier les relations de voisinage dans divers types de quartiers et contextes urbains (quartiers bourgeois en ville-centre, quartiers gentrifiés en ville-centre, quartiers populaires en ville-centre, quartiers de mixité sociale programmée, Grands ensembles en rénovation urbaine, petites villes périurbaines, communes périurbaines rurales) en région parisienne et lyonnaise.Cette recherche a été réalisée sous la responsabilité scientifique de Jean-Yves Authier (Professeur de sociologie à l'université Lyon 2) par une équipe de chercheurˑes composée de : Jean-Yves Authier, Loïc Bonneval, Josette Debroux, Laurence Faure, Karine Pietropaoli et Isabelle Mallon (Centre Max Weber), Joanie Cayouette-Remblière et Aurélie Santos (Ined), Eric Charmes (Rives, EVS), Anaïs Collet (SAGE), Colin Giraud (CRESPPA/INRAE) et Hélène Steinmetz (IDEES), avec la contribution de Laure Crépin (CRESPPA). Elle a été financée par l'Union sociale pour l'habitat (USH) – et les Fédérations nationales des Coop'Hlm, des ESH, des OPH et ABC Hlm, Alliade Habitat, Alpes Isère Habitat, APES-DSU, AORiF, AURA Hlm, Grand-Lyon Habitat, Groupe Polylogis, Groupe Valophis, Habitat en région, Paris Habitat, Sacoviv ; l'Agence nationale pour la cohésion des territoires (ANCT) ; l'Institut pour la recherche de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ; le Plan urbanisme construction architecture (PUCA) ; la Métropole de Lyon et la Ville de Paris.Elle a été gérée administrativement par Kamel Guerchouche (Centre Max Weber).L'enquête « Mon quartier, mes voisins », qui constitue le coeur de cette recherche, a été réalisée sous la direction de Jean-Yves Authier et Joanie Cayouette-Remblière, avec l'appui du service des enquêtes de l'Ined : Gwennaëlle Brilhaut, Géraldine ...
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Ce rapport présente les résultats de la recherche "Voisinages". Elle s'appuie sur deux grandes enquêtes de terrain : une enquête par questionnaires (l'enquête Mon quartier, mes voisins), réalisée en 2018, puis une enquête post-questionnaire par entretiens, réalisée en 2019. Elles ont permis d'étudier les relations de voisinage dans divers types de quartiers et contextes urbains (quartiers bourgeois en ville-centre, quartiers gentrifiés en ville-centre, quartiers populaires en ville-centre, quartiers de mixité sociale programmée, Grands ensembles en rénovation urbaine, petites villes périurbaines, communes périurbaines rurales) en région parisienne et lyonnaise.Cette recherche a été réalisée sous la responsabilité scientifique de Jean-Yves Authier (Professeur de sociologie à l'université Lyon 2) par une équipe de chercheurˑes composée de : Jean-Yves Authier, Loïc Bonneval, Josette Debroux, Laurence Faure, Karine Pietropaoli et Isabelle Mallon (Centre Max Weber), Joanie Cayouette-Remblière et Aurélie Santos (Ined), Eric Charmes (Rives, EVS), Anaïs Collet (SAGE), Colin Giraud (CRESPPA/INRAE) et Hélène Steinmetz (IDEES), avec la contribution de Laure Crépin (CRESPPA). Elle a été financée par l'Union sociale pour l'habitat (USH) – et les Fédérations nationales des Coop'Hlm, des ESH, des OPH et ABC Hlm, Alliade Habitat, Alpes Isère Habitat, APES-DSU, AORiF, AURA Hlm, Grand-Lyon Habitat, Groupe Polylogis, Groupe Valophis, Habitat en région, Paris Habitat, Sacoviv ; l'Agence nationale pour la cohésion des territoires (ANCT) ; l'Institut pour la recherche de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ; le Plan urbanisme construction architecture (PUCA) ; la Métropole de Lyon et la Ville de Paris.Elle a été gérée administrativement par Kamel Guerchouche (Centre Max Weber).L'enquête « Mon quartier, mes voisins », qui constitue le coeur de cette recherche, a été réalisée sous la direction de Jean-Yves Authier et Joanie Cayouette-Remblière, avec l'appui du service des enquêtes de l'Ined : Gwennaëlle Brilhaut, Géraldine ...
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