« Au diapason de la "science monde" » : en tant que plus vaste organisme de recherche fondamentale en Europe, le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) joue un rôle de premier plan dans la collaboration scientifique internationale. Ces initiatives actuelles reposent sur un héritage de plus de 75 ans d'histoire.
La pagination indiquée dans la zone "Pages" est celle du tiré à part, numérisé par les Bibliothèques de l'ULB. La pagination, telle qu'elle apparait dans la revue, est pp. 554-564. ; info:eu-repo/semantics/published
L'objectif de cette étude est de traiter quelques modèles d'organisation de la recherche publique en Europe, Amérique du Nord et dans le reste du monde : Europe : Italie, Suède, Amérique du Nord : Canada, Reste du monde : Australie, Brésil, Chine, Inde, Japon. D'excellents documents de référence, dont ceux rédigés par l'ADIT … sont aussi référencés en annexe.
Alors que les pratiques d'évaluation de l'action publique se généralisent, depuis longtemps le CNRS fonctionne par un «système de gouvernement par la discussion». L'article, fondé sur des enquêtes dans quatre commissions, examine en détail les mécanismes internes qui permettent au jugement des pairs de se former et d'établir une évaluation du travail scientifique : structures formelles, valeurs implicites, processus de délibération. Le fonctionnement de ces instances s'explique alors par la combinaison contingente de plusieurs variables, qui contribuent à forger des styles spécifiques de commissions.
Résumé La science moderne n'est pas seulement une accumulation de savoirs, elle est un outil pour refaire le monde. L'article analyse les relations de cette science moderne aux techniques, à l'économique et au politique. Il offre une périodisation pour le cas de la France.