L'accroissement urbain en Amerique Latine est un phenomene explosif. La proportion de la population qui vit dans les villes y sera de 75% a la fin du siecle. Cependant il existe de fortes differences regionales, et cet article esquisse un panorama de la demographie a partir de 1950 en soulignant les principales tendances pour les annees passees et a venir
Seconde édition révisée et enrichie ; International audience ; Après avoir été historiquement dépeuplée à l'arrivée des Européens à partir de 1492, suite aux épidémies et aux guerres, l'Amérique latine a accueilli des flux de migrations très importants au 19e siècle. Elle a ensuite connu une explosion démographique consécutive à la baisse de la mortalité à partir de 1930. La baisse de la fécondité, entamée au cours de la deuxième moitié du 20e siècle, a permis de réduire les taux d'accroissement annuels de la population à un niveau de 1,15 % (2005-2010). Il n'y a pas une, mais des transitions démographiques, qui placent les populations dans des situations très différentes, depuis des pays comme l'Argentine, Cuba et l'Uruguay, dont la croissance est faible, jusqu'à des pays comme la Bolivie (3,5 enfants par femme) ou le Guatemala (4,2 enfants par femme), encore en pleine croissance démographique. Par conséquent, le bien-être social et la pauvreté touchent ces populations de manière très différenciée. Les pays à faible croissance et faible fécondité éprouvent le vieillissement de leur population, ceux à forte croissance et à forte fécondité sont encore dans la phase de rajeunissement de la population. Le rapport de dépendance, après avoir augmenté pendant la phase de baisse de la mortalité (rajeunissement de la population), a donc diminué rapidement au cours de la phase de réduction de la fécondité (vieillissement). On parle à ce propos de " dividende démographique ", qui est une période à durée limitée pendant laquelle les populations dépendantes diminuent par rapport à celles d'âge actif. Ce rapport augmentera au contraire à partir de 2030 pendant la phase finale de vieillissement. Les transitions démographiques ont ainsi une grande importance en termes de croissance et de structure de la population. C'est un phénomène universel et inéluctable qui est lourd de conséquences économiques et sociales, même si les pays latino-américains sont marqués par une forte hétérogénéité des situations démographiques. L'Amérique latine est le continent le plus inégalitaire au monde, avec 167 millions de pauvres et 66 millions d'indigents en 2012. Cependant, les taux de pauvreté et d'indigence ont diminué depuis 2002 et s'élèvent en 2012 respectivement à 28,8 % et 11,4 %. Ces améliorations proviennent de la croissance économique soutenue pendant la période 2002-2012, uniquement interrompue en 2009, et des progrès constatés dans la répartition des richesses. La croissance de l'emploi depuis 2002, ainsi que les mesures de lutte contre la pauvreté, ont donc porté leurs fruits. Cependant la distribution du revenu reste profondément inégalitaire et la majorité de la population appartient à des " classes moyennes " qui se situent au-dessus du seuil de pauvreté , mais qui restent très fragiles, comme l'a montré la triste expérience de la crise économique des années 1980 avec l'accroissement sensible de la proportion de pauvres. C'est particulièrement vrai pour les groupes de population les plus vulnérables, notamment les indigènes et afro-descendants. Si l'on veut dresser un bilan des politiques démographiques en Amérique latine, on peut constater que la baisse de la fécondité s'est produite en un temps record et à un rythme exceptionnel. Elle a généré le " dividende démographique " qui a permis de réduire les taux de pauvreté. Les politiques sont donc un succès de ce point de vue, même si d'autres facteurs y ont également contribué. Après la conférence du Caire (1994), les politiques démographiques ont été redéfinies, plaçant le bien-être de la population, l'égalité des femmes et des hommes et les droits humains au cœur des politiques démographiques. Il faut donc espérer que l'importance des questions démographiques soit enfin pleinement comprise et que celles-ci soient intégrées au développement économique et social.
Traduction à l'espagnol : . Cosio-Zavala, M.E., " Demografía, pobreza y desigualdades ", Cápitulo 2, in Los desafíos del desarrollo en América latina. Dinámicas socioeconómicas y políticas públicas, Carlos Quenan y Sébastien Velut coord., Paris, Institut des Amériques (IA) y Agence Française de Développement (AFD), Coll. A savoir, n° 04, septiembre 2011, pp. 83-110 ; L'Amérique latine, après avoir été historiquement dépeuplée à l'arrivée des Européens à partir de 1492, suite aux épidémies et aux guerres, a reçu des flux de migrations très importants au XIXe siècle. Puis elle a connu une explosion démographique consécutive à la baisse de la mortalité à partir de 1930. La baisse de la fécondité dans le deuxième quart du XXe siècle a permis de réduire les taux d'accroissement de la population à un niveau qui est actuellement de 1,12 % annuellement. Il n'y a pas une, mais des transitions démographiques, qui placent les populations dans des situations très différentes, depuis des pays comme l'Argentine, Cuba et l'Uruguay, dont la croissance est faible, jusqu'à des pays comme la Bolivie ou le Guatemala, qui sont encore en pleine croissance démographique (3,5 enfants par femme). Par conséquent, le bien-être social et la pauvreté touchent ces populations de manière très différenciée. Les pays à faible croissance et faible fécondité éprouvent le vieillissement de leur population, ceux à forte croissance et à forte fécondité sont encore dans la phase de rajeunissement de la population. Le rapport de dépendance a donc, après avoir augmenté pendant la phase de baisse de la mortalité (rajeunissement de la population), diminué ensuite rapidement pendant la phase de réduction de la fécondité (vieillissement). On parle à ce propos de " dividende démographique ", qui est une période à durée limitée pendant laquelle les populations dépendantes diminuent par rapport à celles d'âge actif. Ce rapport augmentera au contraire à partir de 2030 pendant la phase finale de vieillissement. Les transitions démographiques ont ainsi une grande importance en termes de croissance et de structure de la population. C'est un phénomène universel et inéluctable, qui est lourd de conséquences économiques et sociales, même si les pays latino-américains sont marqués par une forte hétérogénéité des situations démographiques. L'Amérique latine est le continent le plus inégalitaire au monde, avec 180 millions de pauvres et 71 millions d'indigents. Cependant, les taux de pauvreté et d'indigence ont diminué sur la période 2002-2008. Ces améliorations proviennent de la croissance économique soutenue pendant cette période et de quelques progrès dans la répartition des richesses. Les mesures de lutte contre la pauvreté ont donc porté leurs fruits, mais elles sont remises en cause par la crise économique récente. C'est d'autant plus préoccupant que la distribution du revenu reste profondément inégalitaire et que la majorité de la population appartient à des " classes moyennes " qui se situent au-dessus du seuil de pauvreté, mais qui restent très vulnérables, comme l'a montré la triste expérience de la crise économique des années 1980 et l'accroissement sensible de la proportion de pauvres. C'est particulièrement vrai pour les groupes les plus vulnérables, notamment les Indigènes et Afro-descendants. Si l'on veut faire un bilan des politiques démographiques en Amérique latine, on peut constater que la baisse de la fécondité s'est produite en un temps record et à un rythme exceptionnel. Elle a produit le " dividende démographique " qui a permis de réduire les taux de pauvreté. Les politiques sont donc un succès de ce point de vue. Après la conférence du Caire (1994), les politiques démographiques ont été redéfinies, plaçant le bien-être de la population, l'égalité des femmes et des hommes et les droits humains au cœur des politiques démographiques. Il faut donc espérer que l'importance des questions démographiques soient enfin pleinement comprises et intégrées au développement économique et social.
Traduction à l'espagnol : . Cosio-Zavala, M.E., " Demografía, pobreza y desigualdades ", Cápitulo 2, in Los desafíos del desarrollo en América latina. Dinámicas socioeconómicas y políticas públicas, Carlos Quenan y Sébastien Velut coord., Paris, Institut des Amériques (IA) y Agence Française de Développement (AFD), Coll. A savoir, n° 04, septiembre 2011, pp. 83-110 ; L'Amérique latine, après avoir été historiquement dépeuplée à l'arrivée des Européens à partir de 1492, suite aux épidémies et aux guerres, a reçu des flux de migrations très importants au XIXe siècle. Puis elle a connu une explosion démographique consécutive à la baisse de la mortalité à partir de 1930. La baisse de la fécondité dans le deuxième quart du XXe siècle a permis de réduire les taux d'accroissement de la population à un niveau qui est actuellement de 1,12 % annuellement. Il n'y a pas une, mais des transitions démographiques, qui placent les populations dans des situations très différentes, depuis des pays comme l'Argentine, Cuba et l'Uruguay, dont la croissance est faible, jusqu'à des pays comme la Bolivie ou le Guatemala, qui sont encore en pleine croissance démographique (3,5 enfants par femme). Par conséquent, le bien-être social et la pauvreté touchent ces populations de manière très différenciée. Les pays à faible croissance et faible fécondité éprouvent le vieillissement de leur population, ceux à forte croissance et à forte fécondité sont encore dans la phase de rajeunissement de la population. Le rapport de dépendance a donc, après avoir augmenté pendant la phase de baisse de la mortalité (rajeunissement de la population), diminué ensuite rapidement pendant la phase de réduction de la fécondité (vieillissement). On parle à ce propos de " dividende démographique ", qui est une période à durée limitée pendant laquelle les populations dépendantes diminuent par rapport à celles d'âge actif. Ce rapport augmentera au contraire à partir de 2030 pendant la phase finale de vieillissement. Les transitions démographiques ont ainsi une ...
International audience ; Il s'agit de comparer les transitions démographiques dans diverses parties du monde, notamment en Amérique latine et dans les pays arabes (Afrique du Nord et Moyen-Orient). Les évolutions sont différentes et les facteurs explicatifs tiennent compte des différentes situations économiques, sociales, culturelles, politiques ainsi que des relations de genre au sein des familles et du vieillissement démographique. Cependant toutes les transitions démographiques ont une grande importance en termes de croissance et de structure de la population. Non seulement c'est un phénomène universel et inéluctable, mais il est aussi lourd de conséquences économiques et sociales, que l'hétérogénéité des situations démographiques détermine fortement.
International audience ; Il s'agit de comparer les transitions démographiques dans diverses parties du monde, notamment en Amérique latine et dans les pays arabes (Afrique du Nord et Moyen-Orient). Les évolutions sont différentes et les facteurs explicatifs tiennent compte des différentes situations économiques, sociales, culturelles, politiques ainsi que des relations de genre au sein des familles et du vieillissement démographique. Cependant toutes les transitions démographiques ont une grande importance en termes de croissance et de structure de la population. Non seulement c'est un phénomène universel et inéluctable, mais il est aussi lourd de conséquences économiques et sociales, que l'hétérogénéité des situations démographiques détermine fortement.
Depuis la Conférence internationale sur la Population et le Développement (CIPD) du Caire en 1994, le concept d'empowerment des femmes fait l'objet d'une discussion publique. La CIPD a en effet recommandé la prise en compte de cette dimension dans les programmes sociaux en général et les programmes de planification familiale en particulier. En Amérique latine, l'impact de ce changement de point de vue a été considérable sur les politiques de population, qui sont passées d'objectifs chiffrés d'accroissement démographique, donnant la priorité à l'efficacité des moyens pour y parvenir, à des programmes centrés sur les droits sexuels et reproductifs des femmes et des hommes, dans un souci de garantir leurs droits à la santé de la reproduction. Plus précisément, dans le champ de la fécondité, la question du pouvoir d'agir des femmes nous renvoie à une perspective de genre, c'est-à-dire à la prise en compte des rapports sociaux de sexe dans le domaine de la reproduction humaine. Il faut donc s'interroger sur la manière dont on peut introduire une perspective de genre dans l'analyse de la fécondité et sur son utilité. Dans ce chapitre, nous posons les questions suivantes : l'observation des relations de genre dans la fécondité nous permet-elle de mieux expliquer son évolution? Faut-il introduire des indicateurs sur le pouvoir d'agir des femmes? Quels sont les meilleurs indicateurs qui permettent d'analyser les relations entre le genre et la fécondité? Et finalement, peut-on observer ces relations avec les données dont on dispose? Nous nous appuierons sur des exemples latino-américains, et notamment sur le cas du Mexique.
Depuis la Conférence internationale sur la Population et le Développement (CIPD) du Caire en 1994, le concept d'empowerment des femmes fait l'objet d'une discussion publique. La CIPD a en effet recommandé la prise en compte de cette dimension dans les programmes sociaux en général et les programmes de planification familiale en particulier. En Amérique latine, l'impact de ce changement de point de vue a été considérable sur les politiques de population, qui sont passées d'objectifs chiffrés d'accroissement démographique, donnant la priorité à l'efficacité des moyens pour y parvenir, à des programmes centrés sur les droits sexuels et reproductifs des femmes et des hommes, dans un souci de garantir leurs droits à la santé de la reproduction. Plus précisément, dans le champ de la fécondité, la question du pouvoir d'agir des femmes nous renvoie à une perspective de genre, c'est-à-dire à la prise en compte des rapports sociaux de sexe dans le domaine de la reproduction humaine. Il faut donc s'interroger sur la manière dont on peut introduire une perspective de genre dans l'analyse de la fécondité et sur son utilité. Dans ce chapitre, nous posons les questions suivantes : l'observation des relations de genre dans la fécondité nous permet-elle de mieux expliquer son évolution? Faut-il introduire des indicateurs sur le pouvoir d'agir des femmes? Quels sont les meilleurs indicateurs qui permettent d'analyser les relations entre le genre et la fécondité? Et finalement, peut-on observer ces relations avec les données dont on dispose? Nous nous appuierons sur des exemples latino-américains, et notamment sur le cas du Mexique.
L'histoire de la pilule du lendemain (PDL) au Chili, que nous raconte Lila Le Trividic Harrache, est emblématique à plus d'un titre. Tout d'abord d'abord, elle montre l'importance des questions de santé, d'éducation, de conditions de vie, concernant les jeunes au Chili (et dans toute l'Amérique latine). Les jeunes n'ont jamais été aussi nombreux qu'en ce début de XXIe° siècle et ils se font et feront entendre dans toutes les occasions possibles. En outre, les femmes aussi réclament leurs droits particuliers, tels que définis et soutenus par les organismes internationaux et les gouvernements nationaux qui ont souscrit aux conventions internationales. Le droit des femmes à disposer de leur corps et de choisir le moment voulu pour la maternité, s'il n'est pas encore garanti ni en Amérique latine ni au Chili, est une réclamation de plus en plus pressante au niveau politique. Les différentes forces politiques qui luttent pour l'obtenir et celles qui le combattent sont montrées à l'œuvre dans cet ouvrage et témoignent des difficultés qui se présentent encore et toujours. Un long chemin politique semble encore devoir être parcouru avant que les droits des femmes ne puissent être vraiment exercés. Interroger les liens entre démocratie et sexualité, c'est ce que nous propose Lila Le Trividic Harrache, doctorante en sciences politiques, au cours d'une enquête menée au Chili en 2010. À travers cet ouvrage, l'auteur nous entraine dans son analyse minutieuse et documentée de l'irruption de la pilule du lendemain dans le débat et les politiques publiques. Elle nous invite ainsi à visiter avec elle le fragile équilibre d'un pays avant-gardiste qui autorisait l'avortement thérapeutique dès 1931, et intégrait même la pilule contraceptive dans une politique plus générale de santé publique de régulation de la fécondité en 1965. Ce même pays qui a contrario quarante-cinq plus tard va jusqu'à interdire tout avortement au motif d'une impossibilité de statuer sur le caractère abortif ou non de cette pilule. Qu'a-t-il bien pu se passer entre la chute de la dictature de Pinochet en 1990 suivie de l'élection du premier président de la Concertation de Partidos para la Democracía, et la fin du mandat du quatrième président de cette coalition de centre-gauche qui perd les élections présidentielles au profit de la coalition de droite en 2010 ? Est-ce que le régime politique largement hérité de la dictature conservatrice et répressive faisait alors encore le jeu politique dix-sept ans après sa chute ? Le ferait-il au point d'empêcher toute mise en cause des questions liées aux mœurs afin d'éviter tout conflit susceptible de le déchirer à nouveau? Grâce à Lila Le Trividic Harrache qui est allée six mois au Chili interroger les différents acteurs impliqués, les éléments se mettent progressivement en place jusqu'à former une image nette du lien entre action publique et dictature.
L'histoire de la pilule du lendemain (PDL) au Chili, que nous raconte Lila Le Trividic Harrache, est emblématique à plus d'un titre. Tout d'abord d'abord, elle montre l'importance des questions de santé, d'éducation, de conditions de vie, concernant les jeunes au Chili (et dans toute l'Amérique latine). Les jeunes n'ont jamais été aussi nombreux qu'en ce début de XXIe° siècle et ils se font et feront entendre dans toutes les occasions possibles. En outre, les femmes aussi réclament leurs droits particuliers, tels que définis et soutenus par les organismes internationaux et les gouvernements nationaux qui ont souscrit aux conventions internationales. Le droit des femmes à disposer de leur corps et de choisir le moment voulu pour la maternité, s'il n'est pas encore garanti ni en Amérique latine ni au Chili, est une réclamation de plus en plus pressante au niveau politique. Les différentes forces politiques qui luttent pour l'obtenir et celles qui le combattent sont montrées à l'œuvre dans cet ouvrage et témoignent des difficultés qui se présentent encore et toujours. Un long chemin politique semble encore devoir être parcouru avant que les droits des femmes ne puissent être vraiment exercés. Interroger les liens entre démocratie et sexualité, c'est ce que nous propose Lila Le Trividic Harrache, doctorante en sciences politiques, au cours d'une enquête menée au Chili en 2010. À travers cet ouvrage, l'auteur nous entraine dans son analyse minutieuse et documentée de l'irruption de la pilule du lendemain dans le débat et les politiques publiques. Elle nous invite ainsi à visiter avec elle le fragile équilibre d'un pays avant-gardiste qui autorisait l'avortement thérapeutique dès 1931, et intégrait même la pilule contraceptive dans une politique plus générale de santé publique de régulation de la fécondité en 1965. Ce même pays qui a contrario quarante-cinq plus tard va jusqu'à interdire tout avortement au motif d'une impossibilité de statuer sur le caractère abortif ou non de cette pilule. Qu'a-t-il bien pu se passer ...
International audience ; Se trata de la historia de la población latinoamericana, de la transición demográfica en el Siglo XX, de las evoluciones de la urbanización, de las migraciones y el impacto de las políticas de población. El análisis esta hecho al nivel regional, nacional y de algunos grupos socioeconómicos. Se nota la heterogeneidad de las poblaciones y las perspectivas de las evoluciones contemporáneas. ; Ce dossier retrace l'histoire de la population latino-américaine, celle de la transition démographique au XXème siècle, les évolutions de l'urbanisation, des migrations et l'impact des politiques de population. L'analyse est faite au niveau régional, national et de certains groupes socio-économiques. Il fait ressortir l'hétérogénéité des populations ainsi que les perspectives des évolutions contemporaines.
International audience ; Se trata de la historia de la población latinoamericana, de la transición demográfica en el Siglo XX, de las evoluciones de la urbanización, de las migraciones y el impacto de las políticas de población. El análisis esta hecho al nivel regional, nacional y de algunos grupos socioeconómicos. Se nota la heterogeneidad de las poblaciones y las perspectivas de las evoluciones contemporáneas. ; Ce dossier retrace l'histoire de la population latino-américaine, celle de la transition démographique au XXème siècle, les évolutions de l'urbanisation, des migrations et l'impact des politiques de population. L'analyse est faite au niveau régional, national et de certains groupes socio-économiques. Il fait ressortir l'hétérogénéité des populations ainsi que les perspectives des évolutions contemporaines.
International audience ; Il y a près de trente ans, le Viêt Nam initiait sa transition vers une économie mixte avec l'adoption de la politique du Doi moi ou Renouveau. Alors que les générations précédentes avaient été marquées par la colonisation, les conflits armés et les difficultés économiques généralisées, la génération qui a aujourd'hui trente ans a grandi dans un pays qui a connu une croissance économique extraordinaire, une amélioration considérable du niveau de vie, une ouverture sur le monde, une entrée dans une économie mondialisée, une transition démographique accélérée et une insertion économique dans des réseaux régionaux et internationaux. S'ils ont été à la fois les témoins, les artisans et les bénéficiaires d'avancées remarquables, les jeunes de trente ans vivent au sein d'une société qui fait face à de nouveaux défis. C'est l'univers social, démographique et économique de cette génération charnière que décrivent et analysent les neuf chapitres de cet ouvrage.Au fil des résultats de recherches, nous prenons la mesure des succès, des questions, des défis, des incertitudes et des obstacles qui marquent aujourd'hui la société vietnamienne. Organisés autour de trois grands thèmes – structure et hétérogénéité de la population, enjeux sanitaires et sociaux et migrations, urbanisation et développement – les neuf chapitres de cet ouvrage brossent un tableau du chemin parcouru au cours des dernières décennies et rendent compte de phénomènes nouveaux ou émergents, dont certains sont encore peu étudiés.