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Les vingt ans de la loi Taubira: Expériences, politiques et citoyenneté : un bilan
In: Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique, Heft 151, S. 167-178
ISSN: 2102-5916
Une Afrique globale au prisme de la mémoire de l'esclavage ?
International audience ; « L'oubli » et « le silence » ont été des leviers qui ont servi à faire émerger et revendiquer la « mémoire de l'esclavage » comme mémoire vive, ancrée dans le passé mais signifiante continuellement dans le présent. Différents jeux d'échelles sont nécessaires pour analyser son contenu et sa capacité de mobilisation sociale tant son expression est inscrite dans des périmètres dissemblables. Au niveau des nations, cette mémoire a été posée comme nécessaire reconnaissance pour construire une cohérence nationale, sous la pression des héritiers de l'histoire de l'esclavage et de la colonisation. Partout, elle a porté une revendication d'égalité et un questionnement sur l'organisation concrète des pouvoirs. A un niveau global, elle a permis de dénoncer la dissymétrie des rapports politiques et culturels dans le monde et a polarisé peu ou prou une identité « noire », supra-nationale. Des demandes se positionnant comme transnationales en s'appuyant sur la notion de « diaspora africaine » ou, plus récemment, « d'Afrique globale » se sont ainsi reconstruites. Cet article a pour but de montrer comment la performativité de la mémoire-à la fois comme légitimité et autorité crédible-s'est élaborée et quelles en sont ses productions symboliques et concrètes tout comme ses limites.
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Une Afrique globale au prisme de la mémoire de l'esclavage ?
International audience ; « L'oubli » et « le silence » ont été des leviers qui ont servi à faire émerger et revendiquer la « mémoire de l'esclavage » comme mémoire vive, ancrée dans le passé mais signifiante continuellement dans le présent. Différents jeux d'échelles sont nécessaires pour analyser son contenu et sa capacité de mobilisation sociale tant son expression est inscrite dans des périmètres dissemblables. Au niveau des nations, cette mémoire a été posée comme nécessaire reconnaissance pour construire une cohérence nationale, sous la pression des héritiers de l'histoire de l'esclavage et de la colonisation. Partout, elle a porté une revendication d'égalité et un questionnement sur l'organisation concrète des pouvoirs. A un niveau global, elle a permis de dénoncer la dissymétrie des rapports politiques et culturels dans le monde et a polarisé peu ou prou une identité « noire », supra-nationale. Des demandes se positionnant comme transnationales en s'appuyant sur la notion de « diaspora africaine » ou, plus récemment, « d'Afrique globale » se sont ainsi reconstruites. Cet article a pour but de montrer comment la performativité de la mémoire-à la fois comme légitimité et autorité crédible-s'est élaborée et quelles en sont ses productions symboliques et concrètes tout comme ses limites.
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La seconde abolition de l'esclavage dans les colonies françaises en 1848
In: Humanisme: revue des Francs-Maçons du Grand Orient de France, Band 319, Heft 2, S. 10-15
Modalités et pragmatique de la citoyenneté dans les Vieilles colonies des Antilles en 1848
International audience ; Modalités et pragmatique de la citoyenneté dans les Vieilles colonies des Antilles en 1848. La déclaration de la « commission instituée pour préparer l'acte d'abolition immédiate de l'esclavage » en mars 1848, présidée par Victor Schoelcher-pour qui la défense des esclaves est un combat politique et moral depuis les années 1830-, est solennelle. Elle stipule que : « La République n'entend plus faire de distinction dans la famille humaine. Elle ne croit pas qu'il suffise, pour se glorifier d'être un peuple libre, de passer sous silence toute une classe d'hommes tenue hors du droit commun de l'humanité. Elle a pris au sérieux son principe ; elle répare envers ces malheureux le crime qui les enleva jadis à leurs pénates, à leur pays, en leur donnant pour patrie la France et pour héritage tous les droits du citoyen français ; par là, elle témoigne assez hautement qu'elle n'exclut personne de son immortelle devise: Liberté, Égalité, Fraternité ». Un mois plus tard, le 27 avril 1848, sur ces bases, l'esclavage est aboli dans l'ensemble des colonies françaises, en forme de « grand acte de réparation d'un crime de lèse-humanité » et d'une « grande dette de la France à l'humanité ». Dans un délai de deux mois, nulle terre française ne pouvait plus admettre d'esclaves. Cependant, l'attente de la promulgation du décret d'abolition de l'esclavage conduisit au soulèvement des esclaves de la Martinique et provoqua sa promulgation anticipée le 23 mai en Martinique, le 27 mai en Guadeloupe. 87.752 personnes de la Guadeloupe (68% de la population totale), 19.375 de la Guyane et 72.859 de la Martinique (60%) accédaient à la Liberté. L'intégration des anciens esclaves en tant que « citoyens » à l'ensemble politique républicain français-les « Vieilles colonies » deviennent en 1848 des départements français-, était posée comme principe, pour la deuxième fois. En effet, elle l'avait été par la Première République, lors de l'abolition de l'esclavage, le 4 février 1794, promulguée en écho au soulèvement des ...
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Modalités et pragmatique de la citoyenneté dans les Vieilles colonies des Antilles en 1848
International audience ; Modalités et pragmatique de la citoyenneté dans les Vieilles colonies des Antilles en 1848. La déclaration de la « commission instituée pour préparer l'acte d'abolition immédiate de l'esclavage » en mars 1848, présidée par Victor Schoelcher-pour qui la défense des esclaves est un combat politique et moral depuis les années 1830-, est solennelle. Elle stipule que : « La République n'entend plus faire de distinction dans la famille humaine. Elle ne croit pas qu'il suffise, pour se glorifier d'être un peuple libre, de passer sous silence toute une classe d'hommes tenue hors du droit commun de l'humanité. Elle a pris au sérieux son principe ; elle répare envers ces malheureux le crime qui les enleva jadis à leurs pénates, à leur pays, en leur donnant pour patrie la France et pour héritage tous les droits du citoyen français ; par là, elle témoigne assez hautement qu'elle n'exclut personne de son immortelle devise: Liberté, Égalité, Fraternité ». Un mois plus tard, le 27 avril 1848, sur ces bases, l'esclavage est aboli dans l'ensemble des colonies françaises, en forme de « grand acte de réparation d'un crime de lèse-humanité » et d'une « grande dette de la France à l'humanité ». Dans un délai de deux mois, nulle terre française ne pouvait plus admettre d'esclaves. Cependant, l'attente de la promulgation du décret d'abolition de l'esclavage conduisit au soulèvement des esclaves de la Martinique et provoqua sa promulgation anticipée le 23 mai en Martinique, le 27 mai en Guadeloupe. 87.752 personnes de la Guadeloupe (68% de la population totale), 19.375 de la Guyane et 72.859 de la Martinique (60%) accédaient à la Liberté. L'intégration des anciens esclaves en tant que « citoyens » à l'ensemble politique républicain français-les « Vieilles colonies » deviennent en 1848 des départements français-, était posée comme principe, pour la deuxième fois. En effet, elle l'avait été par la Première République, lors de l'abolition de l'esclavage, le 4 février 1794, promulguée en écho au soulèvement des esclaves de Saint-Domingue menée par Toussaint-Louverture et en retour à l'abolition locale déclarée, entre août et septembre 1793, par les commissaires civils de la République , Sonthonax et Polverel. En 1848, la seconde République empêchait cette fois-ci définitivement, dans les Antilles, la Guyane et la Réunion, la réversibilité du statut de « libre » à celui « d'esclave », démontrée par la réinstauration de l'esclavage par Bonaparte le 20 mai 1802 (qui déclare le 16 juillet 1802, que « seuls les Blancs sont indigènes de la nation française » et qu'ils sont les seuls à pouvoir porter le titre de « citoyen ») provoquant, en Guadeloupe, le suicide de Louis Delgrès avec sa troupe, le 28 mai 1802, tandis qu'à Saint-Domingue, après une guerre contre l'armée napoléonienne l'indépendance de la colonie est proclamée par Jean-Jacques Dessalines, le 1er janvier 1804 (Haïti devient ainsi) la première République noire du monde. En rupture radicale avec le modèle d'abolition graduelle instauré par la Grande-Bretagne en 1833, la Seconde République de 1848 édicte qu'"il n'y a plus ni libres, ni esclaves mais des citoyens ». La République présentée comme unique agent de la transformation politique rompait avec le passé. Le drapeau français était présenté aux nouveaux affranchis qui le saluaient aux cris de « Vive la liberté» « Vive la République ». L'accolade entre Blancs et Noirs, redevenait l'image de la symbiose avec la mère-patrie républicaine. Quels ont été les mécanismes de mise en oeuvre de cette égalité manifestée par l'attribution d'une citoyenneté pleine et entière à tous les anciens esclaves? Elle repose tout d'abord sur un discours politique formé autour des notions principales d'«oubli du passé », de « fusion sociale », de « réconciliation », et de « régénération» qui ont formé le substrat politique de ce nouveau contrat social. Deux décisions et une mise en oeuvre en ont constitué le périmètre. Citoyenneté, nationalité française : une singularité des colonies anciennement esclavagistes La question de la citoyenneté et celle de la nationalité qui, en 1848, ne sont pas disjointes, forment le premier élément et qui singularisent le plus les «Vieilles colonies » esclavagistes dans l'Empire
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Rebecca J. Scott et Jean M. Hébrard. Freedom Papers: An Atlantic Odyssey in the Age of Emancipation. Cambridge, Harvard University Press, 2012, 259 p
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 71, Heft 4, S. 1016-1018
ISSN: 1953-8146
Freedom Papers: An Atlantic Odyssey in the Age of Emancipation by Rebecca J. Scott and Jean M. Hébrard
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 71, Heft 4, S. 1016-1018
ISSN: 1953-8146
Links Between Slave Trades and Slaveries; Des connexions des traites et des esclavages : quelles pertinences ?
In: Diasporas: circulations, migrations, histoire, Heft 21, S. 157-172
ISSN: 2431-1472
Ces « hommes dangereux » de 1848.: L'amnistie à l'épreuve de l'abolition de l'esclavage
In: Genèses: sciences sociales et histoire, Band 66, Heft 1, S. 30
ISSN: 1776-2944
Et si l'esclavage colonial faisait histoire nationale ?
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 52-4bis, Heft 5, S. 59-63
ISSN: 1776-3045
Droit, justice et dépendance dans les Antilles françaises (1848-1852)
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 59, Heft 3, S. 547-567
ISSN: 1953-8146
RésuméL'instauration, par le gouvernement provisoire de la IIe République, des jurys cantonaux, juridiction paritaire entre anciens esclaves et anciens maîtres, avait pour objet de régler les conflits de travail et de maîtriser les sentiments violents liés à la mémoire de l'esclavage. Cependant, en vertu du droit positif, la pragmatique de la sentence délivrée par les jurys cantonaux a surtout produit une retraduction normative de l'état d'esclave à celui d'individu dépendant.
Frédérique Langue, Histoire du Venezuela : de la conquête à nos jours, Paris, L'Harmattan, 1999, 397 p
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 58, Heft 1, S. 226-227
ISSN: 1953-8146