Institutionalizing deliberative mini-publics? Issues of legitimacy and power for randomly selected assemblies in political systems
In: Critical policy studies, Band 16, Heft 2, S. 162-180
ISSN: 1946-018X
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In: Critical policy studies, Band 16, Heft 2, S. 162-180
ISSN: 1946-018X
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Band 82, Heft 2, S. 13-31
ISSN: 1950-6708
Résumé Les expérimentations délibératives basées sur des mini-publics de citoyens tirés au sort vont croissantes partout dans le monde. Cependant, ces dispositifs restent presque toujours ad hoc, laissant ainsi la porte ouverte à l'arbitraire et entraînant un débat sur leur future stabilisation. Quelles sont les pistes concurrentes envisagées pour institutionnaliser le tirage au sort et au sein de quels systèmes politiques ? J'identifie quatre modèles institutionnels de démocratie reposant sur des légitimités et des visions du politique radicalement opposées : la consultation d'élevage, la démocratie radicale, la clérôcratie représentative et la polyarchie hybride. Chacun de ses modèles de démocratie se distingue également par son rapport au conflit et à la représentation. Certains modèles pensent les mini-publics comme des instruments de légitimation des gouvernants afin d'étouffer les conflits sociaux, d'autres voient dans le tirage au sort un moyen de donner le pouvoir au peuple contre des élites jugées illégitimes, d'autres enfin font du sort le moyen d'éviter tout suffrage, électif ou référendaire.
In: Frontiers in political science, Band 2
ISSN: 2673-3145
Among democratic innovations, deliberative mini-publics, that is panels of randomly selected citizens tasked to make recommendations about public policies, have been increasingly used. In this regard, Ireland stands out as a truly unique case because, on the one hand, it held four consecutive randomly selected citizens' assemblies, and on the other hand, some of those processes produced major political outcomes through three successful referendums; no other country shows such as record. This led many actors to claim that the "Irish model" was replicable in other countries and that it should lead to political "success." But is this true? Relying on a qualitative empirical case-study, this article analyses different aspects to answer this question: First, the international context in which the Irish deliberative process took place; second, the differences between the various Irish citizens' assemblies; third, their limitations and issues linked to a contrasted institutionalization; and finally, what "institutional model" emerges from Ireland and whether it can be transferred elsewhere.
In: Revue française de science politique, Band 70, Heft 5, S. III-III
ISSN: 1950-6686
In: Projet: civilisation, travail, économie, Band 378, Heft 5, S. 60-64
ISSN: 2108-6648
In: Projet: civilisation, travail, économie, Band 373, Heft 6, S. 59-64
ISSN: 2108-6648
In: Participations: Revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté, Band 23, Heft 1, S. 61-91
ISSN: 2034-7669
L'interdiction des syndicats dans l'armée française entraîne la création en 1969 d'une institution représentative unique en son genre pour défendre les conditions de travail des soldats. Cinquante ans plus tard, le Conseil supérieur de la fonction militaire est devenu une force de proposition dialoguant directement avec son ministre. Ce rare cas d'institutionnalisation de la sélection aléatoire délibérative sur le temps long permet de penser le futur du tirage au sort en politique. Le dispositif révèle la possibilité du maintien d'une représentation à la fois diversifiée, unitaire et inclusive, de procédures d' accountability ainsi que d'une délibération coopérative relativement efficace.
In: Participations: Revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté, Band Hors Série, Heft HS, S. 343-372
ISSN: 2034-7669
Le tirage au sort est de plus en plus présent dans les discours et les pratiques politiques au xxi e siècle. Utilisé pour désigner des jurys ou départager des candidats ex-æquo lors d'élections, il devient aussi l'objet de revendications démocratiques, de la part de chercheurs, d'expérimentateurs et de militants. Mais peu d'intérêt est porté aux techniques et outils concrets utilisés pour les tirages contemporains. Contribuant à l'histoire matérielle de la démocratie, cet article analyse l'acte de tirage au sort aux xx e et xxi e siècles à travers les pratiques et instruments mobilisés par une mosaïque d'acteurs dans des contextes divers. Du pile ou face à la courte paille ou à l'urne jusqu'aux logiciels informatiques et à la physique quantique, du klérotèrion à la cryptologie, comment tire-t-on au sort aujourd'hui ? Quelles sont les logiques matérialisées par ces pratiques ? Notre recherche démontre qu'il y a au xxi e siècle une persistance des outils manuels pour l'acte de tirage au sort, l'avènement de l'informatique ne les ayant pas effacés. Il existe des phénomènes d'hybridations et de transitions des outils et des pratiques selon les champs. En revanche, l'apparition de l'informatique coïncide avec la montée en puissance de la notion d'échantillon représentatif et des instituts de sondages. Cela soulève un défi : en démocratie, le tirage au sort peut-il être conduit par des experts via des logiciels en « boîte noire » de façon non-transparente, sans risquer de perdre la confiance du public ?
Le tirage au sort est de plus en plus présent dans les discours et les pratiques politiques au XXIe siècle. Utilisé pour désigner des jurys ou départager des candidats ex-æquo lors d'élections, il devient aussi l'objet de revendications démocratiques, de la part de chercheurs, d'expérimentateurs et de militants. Mais peu d'intérêt est porté aux techniques et outils concrets utilisés pour les tirages contemporains. Contribuant à l'histoire matérielle de la démocratie, cette contribution analyse l'acte de tirage au sort aux XXe et XXIe siècles à travers les pratiques et instruments mobilisés par une mosaïque d'acteurs dans des contextes divers. Du pile ou face à la courte paille ou à l'urne jusqu'aux logiciels informatiques et à la physique quantique, du klérotèrion à la cryptologie, comment tire-t-on au sort aujourd'hui ? Quelles sont les logiques matérialisées par ces pratiques ? Notre recherche démontre qu'il y a au XXIe siècle une persistance des outils manuels pour l'acte de tirage au sort, l'avènement de l'informatique ne les a pas effacés. Il existe des phénomènes d'hybridations et de transitions des outils et des pratiques selon les champs. En revanche, l'apparition de l'informatique coïncide avec la montée en puissance de la notion d'échantillon représentatif et des instituts de sondages. Cela sou-lève un défi : en démocratie, le tirage au sort peut-il être conduit par des experts via des logiciels en « boîte noire » de façon non-transparente, sans risquer de perdre la confiance du public ? https://www.cairn.info/revue-participations-2019-HS-page-343.htm
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L'interdiction des syndicats dans l'armée française entraîne la création en 1969 d'une institution représentative unique en son genre pour défendre les conditions de travail des soldats. Cinquante ans plus tard, le Conseil supérieur de la fonction militaire est devenu une force de proposition dialoguant directement avec son ministre. Ce rare cas d'institutionnalisation de la sélection aléatoire délibérative sur le temps long permet de penser le futur du tirage au sort en politique. Le dispositif révèle la possibilité du maintien d'une représentation à la fois diversifiée, unitaire et inclusive, de procédures d'accountability ainsi que d'une délibération coopérative relativement efficace. https://www.cairn.info/revue-participations-2019-1-page-61.htm
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After centuries of absence, sortition is making its return through academic research, practical experiments, and activists' calls for linking participation and deliberation. These invocations of sortition, however, offer divergent accounts of the concept and different justifications. Gastil and Wright's proposal for a "sortition chamber" provides one such example, but sortition can be conceptualized more broadly. When properly analyzed in this larger sense, one can better appreciate how sortition satisfies democratic principles—often in novel ways that go beyond those enumerated in the lead chapter of this volume. To better understand the implications of sortition, I begin by contrasting it with the other modes of selection democracies use to place people in positions of power, including not only elections but also nomination and certifi cation. I then distinguish varieties of sortition that differ by their mandate, the population from which a random sample is drawn, and the degree to which service is voluntary or compulsory. Depending on the design considerations such as these, sortition can provide a novel means of realizing the democratic aspirations of equality, impartiality, representativeness, and legitimacy. Courant Dimitri (2019), "Sortition and Democratic Principles: A Comparative Analysis", in Gastil and Wright (eds.), Legislature by Lot: Transformative Designs for Deliberative Governance, Verso, New York/London, p. 229-248. https://www.versobooks.com/books/2969-legislature-by-lot
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In: Revue française de science politique, Band 67, Heft 5, S. XXII-XXII
ISSN: 1950-6686
In: Revue française de science politique, Band 67, Heft 1, S. XXXII-XXXII
ISSN: 1950-6686
¿Cómo pensar el sorteo con eficacia? Mi propuesta es construir una teoría general del sorteo, abordándolo de forma comparativa, para averiguar cuáles son las constantes teóricas entre la gran diversidad empírica de sus usos particula- res. En primer lugar, comparo el sorteo a los otros tres modos de selección: elección, nombramiento o cooptación y certificación. En segundo lugar, analizo los marcos deliberativos, es decir, "quién decide qué y cómo". Tercero, distingo cuatro prin- cipios democráticos del sorteo: igualdad, imparcia- lidad, representatividad y legitimidad. Mi primera hipótesis es que el sorteo amplía considerable- mente la igualdad, imparcialidad y representati- vidad. La segunda de mis hipótesis radica en que el sorteo es el único método de selección con una forma específica de humildad-legitimidad, mien- tras que los tres restantes modos de selección pro- ducen una superioridad-legitimidad que declara superior al representante por encima del represen- tado a través del proceso de selección. ; How could we be thinking sortition efficiently? My proposal is to construct a general theory of sortition in a comparative approach. A broad study seems necessary in order to grasp the theoretical constants, despite the empirical diversity of sortition concrete uses. First, I shall compare sortition to the three other selection modes: election, nomination and certification. Second, I will analyse the deliberative frameworks, that is to say "who decides what how". Third, I will distinguish four democratic principles of sortition: equality, impartiality, representativeness and legitimacy. My first research hypothesis is that sortition is likely to offer a greater equality, impartiality and representativeness. My second hypothesis is that sortition is the only method of selection producing a specific form, a humility- legitimacy when the three other selection modes are producing a superiority-legitimacy, where the principal is declared superior to the agent through the selection process.
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In: Participations: Revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté, Band 23, Heft 1, S. 5-32
ISSN: 2034-7669
Alors que la crise du gouvernement représentatif s'intensifie, le tirage au sort est plus que jamais sur le devant de la scène. Après une ère de mini-publics délibératifs n'ayant pas réussi à susciter de changement politique systémique, une seconde vague d'expérimentations démocratiques émerge. Ces dispositifs, davantage empowered et institutionnalisés, s'hybrident avec des formes de démocratie participative, représentative et directe. Mais ils dessinent des dynamiques contrastées pour le futur, entre une radicalisation de la démocratie et une légitimation du gouvernement représentatif.