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Notre étude vise à comparer les attitudes (réactions probables face à l'expression des émotions négatives) et les croyances éducatives (philosophies méta-émotionnelles) de 272 mères et de 208 éducatrices travaillant en service de garde. Les résultats de l'étude montrent que tant les mères que les éducatrices valorisent davantage des pratiques éducatives de soutien, d'encouragement et d'accompagnement que des pratiques punitives ou de banalisation du vécu émotionnel de l'enfant. La comparaison des mesures auto-rapportées d'attitudes et de croyances a mis en évidence des différences significatives entre les deux groupes : les mères obtiennent des scores plus élevés que les éducatrices sur les échelles de style émotionnel négatif et des réactions négatives ; les éducatrices obtiennent des scores significativement plus élevés que ceux des mères sur l'échelle de style émotionnel positif. Les résultats suggèrent qu'il existe une certaine cohérence éducative sur le plan des stratégies de socialisation des émotions préconisées dans les familles et les milieux d'accueil préscolaires. L'étude fait aussi ressortir le rôle-conseil que les intervenant-e-s en petite enfance peuvent offrir aux parents dans le contexte d'un partenariat famille-service de garde.

AbstractBackgroundResearch on the self‐concept of youth with intellectual disabilities has not been summarized in more than four decades. The present systematic review addresses this gap.MethodA systematic literature search was performed in nine databases and 21 studies, published between 1979 and 2017, met our inclusion criteria.ResultsSignificant differences between the self‐concepts of youth with intellectual disabilities and typically developing (TD) youth were found in: (a) cognitive‐academic self‐concept in disfavour of youth with intellectual disabilities; (b) global self‐concept and cognitive‐academic self‐concept in disfavour of children with intellectual disabilities; and (c) global, behavioural, and cognitive‐academic self‐concept in disfavour of youth with intellectual disabilities schooled in a special class. Additionally, except for age, intellectual functioning and school placement, no significant relations were found between the self‐concept dimensions and academic achievement and sex.ConclusionStudies on self‐concept research with school‐aged youth with intellectual disabilities have several weaknesses that need to be advanced in future research.