Establishing a Fiscal Dialogue in Europe
In: Comparative economic studies, Band 63, Heft 3, S. 339-355
ISSN: 1478-3320
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In: Comparative economic studies, Band 63, Heft 3, S. 339-355
ISSN: 1478-3320
In this contribution, I use the Fiscal theory of the price level as a backdrop for a discussion on the risks that expansionary fiscal policies may pose on debt sustainability. I recall that a regime of fiscal dominance does not lead to macroeconomic instability. I also review a few empirical papers on fiscal sustainability and I conclude, also based upon own estimates, that it is not a major concern, at least in the short to mid-run. Finally, I argue that Europeans should continue on the fiscal impetus they contributed to in 2020 by fostering coordination and transparency on EU fiscal policies. To achieve this objective, I revisit the idea of an enhanced dialogue on fiscal matters at the European Parliament and propose to establish a Fiscal Dialogue with the EU Member States.
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In this contribution, I use the Fiscal theory of the price level as a backdrop for a discussion on the risks that expansionary fiscal policies may pose on debt sustainability. I recall that a regime of fiscal dominance does not lead to macroeconomic instability. I also review a few empirical papers on fiscal sustainability and I conclude, also based upon own estimates, that it is not a major concern, at least in the short to mid-run. Finally, I argue that Europeans should continue on the fiscal impetus they contributed to in 2020 by fostering coordination and transparency on EU fiscal policies. To achieve this objective, I revisit the idea of an enhanced dialogue on fiscal matters at the European Parliament and propose to establish a Fiscal Dialogue with the EU Member States.
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Numerical simulations of fiscal space in the euro area, based on 12 different situations, point to the large uncertainty surrounding the capacity of Member States to pay back their public debts. Debt sustainability appears to depend crucially on long-term nominal interest rate being lower than nominal growth for a long period. Only in this case do major European countries experience some additional fiscal space. Although the analytics behind this exercise is common knowledge among macroeconomists, it gives an order of the magnitude of fiscal space in the euro area and it confirms that interactions between the ECB and governments are key to escape the public finances consequences of an exogenous global shock like Covid-19.
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Numerical simulations of fiscal space in the euro area, based on 12 different situations, point to the large uncertainty surrounding the capacity of Member States to pay back their public debts. Debt sustainability appears to depend crucially on long-term nominal interest rate being lower than nominal growth for a long period. Only in this case do major European countries experience some additional fiscal space. Although the analytics behind this exercise is common knowledge among macroeconomists, it gives an order of the magnitude of fiscal space in the euro area and it confirms that interactions between the ECB and governments are key to escape the public finances consequences of an exogenous global shock like Covid-19.
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Comme toujours depuis le démarrage du processus d'intégration européenne, l'Union européenne progresse pas à pas, crise après crise. La dernière en date a cependant révélé les incohérences de sa gouvernance économique.La crise bancaire survenue aux États-Unis en septembre 2008 a profondément affecté la zone euro. La première phase de récession, globale en 2009, en a amené une deuxième, européenne, en 2012-2013. Celle-ci faisait suite à la mise en oeuvre coordonnée de politiques d'austérité budgétaire. L'échec de la gouvernance budgétaire européenne à endiguer la crise a alors obligé la Banque centrale européenne à adopter des mesures exceptionnelles.Ont aussi été créées les bases d'une gestion coordonnée des crises économiques au travers du Mécanisme européen de stabilité. Au-delà de cette avancée, des réformes restent nécessaires pour assurer une meilleure coordination entre les politiques monétaires et budgétaires et avec les réformes structurelles engagées en Europe.
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Dix ans après la crise financière internationale, la zone euro retrouve les niveaux de croissance des années antérieures à la crise. La reprise économique s'accompagne d'une baisse du chômage, d'une stabilité des prix et d'un fort excédent de la balance des comptes courants de la zone euro.Cette amélioration d'ensemble ne doit pas masquer les divergences persistantes entre les États membres et l'hétérogénéité des risques financiers qui pèsent sur eux. Les efforts économiques et sociaux consentis par les Grecs ont certes réduit les disparités de coûts du travail (corrigés de la productivité) vis-à-vis de l'Allemagne, mais les longues années de récession n'ont pas permis de réduire substantiellement les dettes publiques et privées. L'économie italienne, pour sa part, est fragilisée par la proportion, désormais en baisse mais partant de niveaux élevés, des prêts non performants au bilan de son secteur bancaire. La zone euro n'est pas à l'abri d'une remontée des primes de risque et donc des taux d'intérêt dans certains États membres.Aussi la gestion du risque financier dans la zone euro reste-t-elle d'actualité. La mise en œuvre progressive de l'Union bancaire contribue certainement à renforcer la résilience du secteur bancaire et la confiance des épargnants via la supervision unique et le développement de mécanismes de résolution des crises bancaires. Pour autant, elle reste inachevée. D'une part, le mécanisme européen de garantie des dépôts, dans les faits, n'existe pas. En cas de faillite bancaire dans un État membre, la question de savoir qui ou quelle institution rembourserait les déposants (à hauteur de 100 000 euros par banque)[1] n'est toujours pas résolue et un épisode de panique bancaire ne peut donc pas être exclu. D'autre part, le Fonds de résolution unique (FRU) est abondé par les banques elles-mêmes[2]. Cependant, en cas de crise bancaire grave, le FRU pourrait être insuffisant, ou sa capacité jugée insuffisante, ce qui pourrait avoir des effets auto-réalisateurs: les marchés, jugeant les mécanismes de ...
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Comme toujours depuis le démarrage du processus d'intégration européenne, l'Union européenne progresse pas à pas, crise après crise. La dernière en date a cependant révélé les incohérences de sa gouvernance économique.La crise bancaire survenue aux États-Unis en septembre 2008 a profondément affecté la zone euro. La première phase de récession, globale en 2009, en a amené une deuxième, européenne, en 2012-2013. Celle-ci faisait suite à la mise en oeuvre coordonnée de politiques d'austérité budgétaire. L'échec de la gouvernance budgétaire européenne à endiguer la crise a alors obligé la Banque centrale européenne à adopter des mesures exceptionnelles.Ont aussi été créées les bases d'une gestion coordonnée des crises économiques au travers du Mécanisme européen de stabilité. Au-delà de cette avancée, des réformes restent nécessaires pour assurer une meilleure coordination entre les politiques monétaires et budgétaires et avec les réformes structurelles engagées en Europe.
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Dix ans après la crise financière internationale, la zone euro retrouve les niveaux de croissance des années antérieures à la crise. La reprise économique s'accompagne d'une baisse du chômage, d'une stabilité des prix et d'un fort excédent de la balance des comptes courants de la zone euro.Cette amélioration d'ensemble ne doit pas masquer les divergences persistantes entre les États membres et l'hétérogénéité des risques financiers qui pèsent sur eux. Les efforts économiques et sociaux consentis par les Grecs ont certes réduit les disparités de coûts du travail (corrigés de la productivité) vis-à-vis de l'Allemagne, mais les longues années de récession n'ont pas permis de réduire substantiellement les dettes publiques et privées. L'économie italienne, pour sa part, est fragilisée par la proportion, désormais en baisse mais partant de niveaux élevés, des prêts non performants au bilan de son secteur bancaire. La zone euro n'est pas à l'abri d'une remontée des primes de risque et donc des taux d'intérêt dans certains États membres.Aussi la gestion du risque financier dans la zone euro reste-t-elle d'actualité. La mise en œuvre progressive de l'Union bancaire contribue certainement à renforcer la résilience du secteur bancaire et la confiance des épargnants via la supervision unique et le développement de mécanismes de résolution des crises bancaires. Pour autant, elle reste inachevée. D'une part, le mécanisme européen de garantie des dépôts, dans les faits, n'existe pas. En cas de faillite bancaire dans un État membre, la question de savoir qui ou quelle institution rembourserait les déposants (à hauteur de 100 000 euros par banque)[1] n'est toujours pas résolue et un épisode de panique bancaire ne peut donc pas être exclu. D'autre part, le Fonds de résolution unique (FRU) est abondé par les banques elles-mêmes[2]. Cependant, en cas de crise bancaire grave, le FRU pourrait être insuffisant, ou sa capacité jugée insuffisante, ce qui pourrait avoir des effets auto-réalisateurs: les marchés, jugeant les mécanismes de résolution incapables de circonscrire la crise, accéléreraient les mouvements de défiance à l'égard des banques et précipiteraient la crise. Un mécanisme de garantie au bon fonctionnement du FRU serait le bienvenu.La création du Mécanisme européen de stabilité (MES) en 2012[3] a contribué à résoudre les crises financières intervenues dans les pays dits périphériques de la zone euro et, à ce titre, il a vocation à limiter le risque financier dans la zone euro. Le MES a su concrétiser le principe de solidarité entre États membres qui faisait défaut jusque-là. Cependant, le maintien du risque financier à un niveau toujours élevé interroge la capacité du MES à résoudre le dilemme entre discipline de marché et solidarité institutionnelle. Si les primes de risque augmentent, révélant un risque accru de défaut d'un État, le MES sera-t-il assez solide pour prévenir le déclenchement effectif de la crise financière? L'adoption d'un Fonds monétaire européen (FME) serait-elle alors plus efficace?
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Comme toujours depuis le démarrage du processus d'intégration européenne, l'Union européenne progresse pas à pas, crise après crise. La dernière en date a cependant révélé les incohérences de sa gouvernance économique.La crise bancaire survenue aux États-Unis en septembre 2008 a profondément affecté la zone euro. La première phase de récession, globale en 2009, en a amené une deuxième, européenne, en 2012-2013. Celle-ci faisait suite à la mise en oeuvre coordonnée de politiques d'austérité budgétaire. L'échec de la gouvernance budgétaire européenne à endiguer la crise a alors obligé la Banque centrale européenne à adopter des mesures exceptionnelles.Ont aussi été créées les bases d'une gestion coordonnée des crises économiques au travers du Mécanisme européen de stabilité. Au-delà de cette avancée, des réformes restent nécessaires pour assurer une meilleure coordination entre les politiques monétaires et budgétaires et avec les réformes structurelles engagées en Europe.
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Le mouvement de reprise entamé depuis 2014 dans la zone euro a reposé sur des moteurs principalement extérieurs à la zone euro : la baisse du prix du pétrole et la dépréciation de l'euro ont joué un rôleindéniable de soutien à l'économie. La politique monétaire européenne expansionniste continue d'influencer le taux de change euro/dollar, mais en freinant l'appréciation de l'euro qu'engendre désormais l'excédent important de la balance des comptes courants de la zone. (Premier paragraphe)
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Le mouvement de reprise entamé depuis 2014 dans la zone euro a reposé sur des moteurs principalement extérieurs à la zone euro : la baisse du prix du pétrole et la dépréciation de l'euro ont joué un rôleindéniable de soutien à l'économie. La politique monétaire européenne expansionniste continue d'influencer le taux de change euro/dollar, mais en freinant l'appréciation de l'euro qu'engendre désormais l'excédent important de la balance des comptes courants de la zone. (Premier paragraphe)
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In: Regards sur l'actualité, Heft 358, S. 52-61
ISSN: 0337-7091
World Affairs Online
In: Regards sur l'actualité, Heft 358, S. 52-54
ISSN: 0337-7091
The Draft Constitution was rejected in December 2003 for political reasons and without any discussion on its economic policies' contents. No reform proposal on the design of fiscal policies in the EU was even mentioned, nor reform proposal of the statutes of the ESCB. Hence, the Stability and Growth Pact remains the cornerstone of European fiscal policies. Unfortunately, not enforced, it lacks credibility. In the paper, the institutional framework of European fiscal policies is thoroughly discussed. The Draft status quo is given a critical assessment. The article then turns towards the advantages of a better coordination of economic policies, be they only fiscal or monetary and fiscal policies. Last, the "golden rule of public finances" is showed to incorporate properties which might make up for the absence of "ex ante coordination" within the EU. ; Le projet de Constitution pour l'Europe, issu des travaux de la Convention pour l'avenir de l'Europe, a été rejeté en décembre 2003 pour des raisons politiques et sans que les questions de politique économique qu'il soulève aient été discutées. Ce projet ne proposait en effet aucune réforme des politiques budgétaires dans l'UE. Par défaut, le Pacte de stabilité et de croissance en reste la pierre angulaire. Mais, non respecté, il ne dispose d'aucune crédibilité. Dans un premier temps, cet article propose un commentaire de texte sur l'organisation institutionnelle des politiques budgétaires en Europe. Puis il porte un regard critique sur le statu quo proposé par les rédacteurs du projet de Constitution. Les avantages d'une coordination des politiques budgétaires sont ensuite discutés, de même que ceux d'une meilleure articulation des politiques budgétaires et monétaire. Enfin, la règle d'or des finances publiques se voit attribuée les propriétés requises pour suppléer l'absence de coordination des politiques budgétaires dans l'UE.
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