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L'arrivée de Thabo Mbeki au pouvoir a impulsé une nouvelle dynamique à la politique étrangère sud-africaine, notamment à travers un repositionnement marqué sur le continent africain. Le rôle de l'Afrique du Sud dans l'élaboration du Nepad et la création de l'Union africaine en fait un acteur d'avant-garde de la promotion d'un nouvel ordre africain. Cependant, les ambitions de Pretoria sont contraintes par les résistances des tenants de l'ordre ancien, par les craintes d'un hégémonisme sud-africain et par une capacité d'action limitée.

With the arrival of Thabo Mbeki to power, South African foreign policy has been given a new dynamic, most notably in the repositioning of this nation-state on the African continent. The role of South Africa in the development of Nepad and the creation of the African Union has made it a vanguard in the promotion of a new African order. Nontheless, Pretoria's ambitions are constrained by resistance from members of the old guard, by the fear of South African hegemony, and by its limited capacities for action. (Polit afr/DÜI)

Élaboré par Thabo Mbeki, le discours de la renaissance africaine vise avant tout à légitimer le régime sud-africain. Il cherche également à ancrer l'Afrique du Sud au sein de l'Afrique, afin notamment de renforcer le statut de Pretoria sur la scène internationale. Cependant, ce discours dépasse le cadre sud-africain, car il entend contribuer à la production d'un sens qui soit propre au continent africain.

Von Thabo Mbeki wurde die Idee einer "afrikanischen Renaissance" entwickelt bzw. fortgeführt. Diese Vorstellung soll in erster Linie das Regime innenpolitisch legitimieren, aber auch die Rolle Pretorias in Afrika festigen. Dies darf nicht nur vor dem Hintergrund nationaler Interessen betrachtet werden. Es soll damit auch ein Beitrag geleistet werden,dem Kontinent insgesamt mehr Bedeutung zu verleihen. (DÜI-Wgm)

Der Beitrag untersucht die Rolle traditionaler Autoritäten im Prozess der Demokratisierung und des Wandels in Südafrika. Nach ihrer Einbeziehung in das Apartheidsystem war die Position dieser Autoritäten im neuen Südafrika zunächst umstritten, jedoch wurde anerkannt, dass sie im ländlichen Raum Rückhalt und Bedeutung haben und für die Stabilität im Staate ein wichtiger Faktor sind. (DÜI-Kör)

Die Wahl 1994 war ein wichtiger Schritt für die bürgerliche Sozialisierung, wobei Organisationen der Zivilgesellschaft eine wichtige Rolle spielten. Der Verlauf war trotz der negativen Erfahrungen der Wähler mit dem Apartheidsregime überwiegend erfolgreich, er stand unter dem Zeichen des "Wechsels". Trotzdem blieben kommunitäre Bindungen stark. Die Wahl hat zur nationalen Aussöhnung und zur "Zivilisierung" im Sinne von N. Elias beigetragen. Für die demokratische Zukunft des Landes ist es jedoch wichtig, daß die Bürger ihre Rolle als Wähler vollständig internalisieren. (DÜI-Wgm)

The act of voting in South Africa. comments from the first democratic elections in april 1994.
The first non-racial South African elections in April 1994 aimed to designate the first legitimate government in the history of this country and constituted, above all, an essential step in the process of the re-founding of the State. The vote therefore proved to be an intrinsic part of the democratic system in gestation, but it was also a technology to be learned. With this in mind, «voter education» programmes were set up, with a view to favouring the establishment of a democratic culture, by enhancing the spirit of tolerance, respect for others and their opinions. Despite the weight of the confrontational culture that was the legacy of apartheid, the vote has become a major, legitimate form of political participation.

Le Botswana est généralement présenté comme un « modèle de réussite » et de « prospérité » en Afrique. Pourtant, à examiner la réalité des dynamiques de la politique du pays, en particulier sa démocratie célébrée et son engagement proclamé en faveur de la liberté d'expression, une toute autre image apparaît. Des indices alarmants révèlent la direction autocratique que prend le régime en place. L'expulsion, en mai 2005, d'un professeur d'université, qui avait exprimé quelque inquiétude quant à l'intolérance de l'élite au pouvoir envers la critique, en atteste.

Lorsque le Congrès national africain arriva au pouvoir en 1994, beaucoup s'attendaient à voir le nouveau gouvernement reformuler sa politique vis-à-vis de l'Afrique en s'appuyant sur les droits de l'homme. Dix ans après, le bilan est mitigé. Ce texte examine les raisons qui fondent une telle évaluation et montre que l'Afrique du Sud travaille à une politique étrangère pragmatique et réformiste. Cet article analyse aussi la mise en œuvre par le gouvernement sud-africain du « soft power » et se conclut par une évaluation de la pérennité d'un tel rôle en Afrique.

Le 11 septembre 2001 et ses conséquences ont incité l'administration Bush à diviser le continent africain en plusieurs zones d'intérêts différents pour sa politique étrangère. L'Afrique du Nord et l'Afrique de l'Est (tout comme la zone sahélienne et la Corne de l'Afrique) reçoivent ainsi la plus grande attention en raison de leur proximité avec le Moyen-Orient perçu comme l'épicentre du terrorisme global. Le reste de l'Afrique, à l'exception de quelques cas comme les pays du golfe de Guinée producteurs de pétrole, reste fondamentalement à la traîne des priorités américaines.