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International audience ; Un aménagement anti-érosif intégré est programmé dans le bassin versant de l'Oued Merguellil en Tunisie centrale. Il comporte un ensemble cohérent de techniques qui visent la réduction de l'érosion des sols et l'amélioration du bien-être de la population locale par le captage d'une partie des eaux de ruissellement. Cet aménagement se traduira par des améliorations sur le plan environnemental et sur le plan social. Toutefois, ce dispositif risque de provoquer une forte baisse des apports d'eaux dans le barrage El Houwareb. Or la durabilité de l'exploitation de la nappe dans la plaine de Kairouan dépend largement de la recharge à partir de ce barrage, il y aura donc des conflits d'intérêt entre les différents partenaires impliqués dans ce projet. Pour résoudre les objectifs conflictuels, il faut disposer d'un cadre d'analyse appropriée et recourir à des techniques de planification multicritères qui permettent de dériver les fonctions de Trade-off entre les objectifs et de mesurer les coûts d'opportunité. Ainsi, nous montrons l'intérêt de la gestion intégrée des ressources naturelles dans le bassin versant. Ce cadre permet d'internaliser les externalités qui pèsent sur le système du bassin et de tenir compte des interactions entre les milieux physique, social et économique. L'utilisation d'un modèle multicritères, le modèle Target MOTAD modifiée, est intéressante pour analyser la gestion des ressources naturelles à l'échelle d'un bassin versant en prenant en compte les considérations économiques, sociales et environnementales. Cet outil sera mis à la disposition des planificateurs d'indicateurs pour concevoir des politiques d'aménagement et d'allocation des ressources en eau économiquement efficaces, socialement acceptables et conservatrices de l'environnement.

International audience ; Un aménagement anti-érosif intégré est programmé dans le bassin versant de l'Oued Merguellil en Tunisie centrale. Il comporte un ensemble cohérent de techniques qui visent la réduction de l'érosion des sols et l'amélioration du bien-être de la population locale par le captage d'une partie des eaux de ruissellement. Cet aménagement se traduira par des améliorations sur le plan environnemental et sur le plan social. Toutefois, ce dispositif risque de provoquer une forte baisse des apports d'eaux dans le barrage El Houwareb. Or la durabilité de l'exploitation de la nappe dans la plaine de Kairouan dépend largement de la recharge à partir de ce barrage, il y aura donc des conflits d'intérêt entre les différents partenaires impliqués dans ce projet. Pour résoudre les objectifs conflictuels, il faut disposer d'un cadre d'analyse appropriée et recourir à des techniques de planification multicritères qui permettent de dériver les fonctions de Trade-off entre les objectifs et de mesurer les coûts d'opportunité. Ainsi, nous montrons l'intérêt de la gestion intégrée des ressources naturelles dans le bassin versant. Ce cadre permet d'internaliser les externalités qui pèsent sur le système du bassin et de tenir compte des interactions entre les milieux physique, social et économique. L'utilisation d'un modèle multicritères, le modèle Target MOTAD modifiée, est intéressante pour analyser la gestion des ressources naturelles à l'échelle d'un bassin versant en prenant en compte les considérations économiques, sociales et environnementales. Cet outil sera mis à la disposition des planificateurs d'indicateurs pour concevoir des politiques d'aménagement et d'allocation des ressources en eau économiquement efficaces, socialement acceptables et conservatrices de l'environnement.

International audience ; Un aménagement anti-érosif intégré est programmé dans le bassin versant de l'Oued Merguellil en Tunisie centrale. Il comporte un ensemble cohérent de techniques qui visent la réduction de l'érosion des sols et l'amélioration du bien-être de la population locale par le captage d'une partie des eaux de ruissellement. Cet aménagement se traduira par des améliorations sur le plan environnemental et sur le plan social. Toutefois, ce dispositif risque de provoquer une forte baisse des apports d'eaux dans le barrage El Houwareb. Or la durabilité de l'exploitation de la nappe dans la plaine de Kairouan dépend largement de la recharge à partir de ce barrage, il y aura donc des conflits d'intérêt entre les différents partenaires impliqués dans ce projet. Pour résoudre les objectifs conflictuels, il faut disposer d'un cadre d'analyse appropriée et recourir à des techniques de planification multicritères qui permettent de dériver les fonctions de Trade-off entre les objectifs et de mesurer les coûts d'opportunité. Ainsi, nous montrons l'intérêt de la gestion intégrée des ressources naturelles dans le bassin versant. Ce cadre permet d'internaliser les externalités qui pèsent sur le système du bassin et de tenir compte des interactions entre les milieux physique, social et économique. L'utilisation d'un modèle multicritères, le modèle Target MOTAD modifiée, est intéressante pour analyser la gestion des ressources naturelles à l'échelle d'un bassin versant en prenant en compte les considérations économiques, sociales et environnementales. Cet outil sera mis à la disposition des planificateurs d'indicateurs pour concevoir des politiques d'aménagement et d'allocation des ressources en eau économiquement efficaces, socialement acceptables et conservatrices de l'environnement.

International audience ; Un aménagement anti-érosif intégré est programmé dans le bassin versant de l'Oued Merguellil en Tunisie centrale. Il comporte un ensemble cohérent de techniques qui visent la réduction de l'érosion des sols et l'amélioration du bien-être de la population locale par le captage d'une partie des eaux de ruissellement. Cet aménagement se traduira par des améliorations sur le plan environnemental et sur le plan social. Toutefois, ce dispositif risque de provoquer une forte baisse des apports d'eaux dans le barrage El Houwareb. Or la durabilité de l'exploitation de la nappe dans la plaine de Kairouan dépend largement de la recharge à partir de ce barrage, il y aura donc des conflits d'intérêt entre les différents partenaires impliqués dans ce projet. Pour résoudre les objectifs conflictuels, il faut disposer d'un cadre d'analyse appropriée et recourir à des techniques de planification multicritères qui permettent de dériver les fonctions de Trade-off entre les objectifs et de mesurer les coûts d'opportunité. Ainsi, nous montrons l'intérêt de la gestion intégrée des ressources naturelles dans le bassin versant. Ce cadre permet d'internaliser les externalités qui pèsent sur le système du bassin et de tenir compte des interactions entre les milieux physique, social et économique. L'utilisation d'un modèle multicritères, le modèle Target MOTAD modifiée, est intéressante pour analyser la gestion des ressources naturelles à l'échelle d'un bassin versant en prenant en compte les considérations économiques, sociales et environnementales. Cet outil sera mis à la disposition des planificateurs d'indicateurs pour concevoir des politiques d'aménagement et d'allocation des ressources en eau économiquement efficaces, socialement acceptables et conservatrices de l'environnement.

International audience ; Il est proposé de concevoir un environnement de modélisation permettant d'envisager différentes alternatives de gestion du bassin correspondant à divers objectifs : valorisation, équité, durabilité. Cet environnement est fondé sur un système d'information à référence spatiale et temporelle, et propose une interface conviviale pour définir et activer différents modèles. Pour répondre à des questions concrètes de gestion, les thématiciens et acteurs du projet auront à définir les liaisons entre modèles de natures différentes, en assurant la cohérence des échelles d'étude spatiale et temporelle. Par exemple, sur la nappe de Kairouan il est intéressant de tester l'impact de politiques de taxation ou d'évolution du marché sur les dynamiques d'extension des exploitations agricoles privées et publiques en liaison avec l'état des réserves en eau. Afin de capitaliser les travaux effectués, il est proposé de développer un modèle de demande basé sur une représentation technico-économique des exploitations agricoles. Sur le bassin amont, il convient de développer des modèles hydrologiques afin d'évaluer l'impact d'aménagements du territoire comme les banquettes, les lacs collinaires. Des modèles d'allocation, basés sur une représentation de type arcs-noeuds, vont être utilisés afin d'explorer les limites des aménagements. Il est ainsi possible de simuler l'évolution de l'occupation du territoire, en activant le modèle d'allocation couplé au modèle hydrologique et au modèle de demande, et de tester la faisabilité de réallocations de l'eau au sein du bassin, issues d'une modélisation économétrique. Les tests des scénarios d'évolution nécessitent de nombreuses simulations, pertinentes en terme d'évolutions socio-économiques et représentatives de l'aléa hydrologique.

International audience ; Il est proposé de concevoir un environnement de modélisation permettant d'envisager différentes alternatives de gestion du bassin correspondant à divers objectifs : valorisation, équité, durabilité. Cet environnement est fondé sur un système d'information à référence spatiale et temporelle, et propose une interface conviviale pour définir et activer différents modèles. Pour répondre à des questions concrètes de gestion, les thématiciens et acteurs du projet auront à définir les liaisons entre modèles de natures différentes, en assurant la cohérence des échelles d'étude spatiale et temporelle. Par exemple, sur la nappe de Kairouan il est intéressant de tester l'impact de politiques de taxation ou d'évolution du marché sur les dynamiques d'extension des exploitations agricoles privées et publiques en liaison avec l'état des réserves en eau. Afin de capitaliser les travaux effectués, il est proposé de développer un modèle de demande basé sur une représentation technico-économique des exploitations agricoles. Sur le bassin amont, il convient de développer des modèles hydrologiques afin d'évaluer l'impact d'aménagements du territoire comme les banquettes, les lacs collinaires. Des modèles d'allocation, basés sur une représentation de type arcs-noeuds, vont être utilisés afin d'explorer les limites des aménagements. Il est ainsi possible de simuler l'évolution de l'occupation du territoire, en activant le modèle d'allocation couplé au modèle hydrologique et au modèle de demande, et de tester la faisabilité de réallocations de l'eau au sein du bassin, issues d'une modélisation économétrique. Les tests des scénarios d'évolution nécessitent de nombreuses simulations, pertinentes en terme d'évolutions socio-économiques et représentatives de l'aléa hydrologique.

International audience ; Il est proposé de concevoir un environnement de modélisation permettant d'envisager différentes alternatives de gestion du bassin correspondant à divers objectifs : valorisation, équité, durabilité. Cet environnement est fondé sur un système d'information à référence spatiale et temporelle, et propose une interface conviviale pour définir et activer différents modèles. Pour répondre à des questions concrètes de gestion, les thématiciens et acteurs du projet auront à définir les liaisons entre modèles de natures différentes, en assurant la cohérence des échelles d'étude spatiale et temporelle. Par exemple, sur la nappe de Kairouan il est intéressant de tester l'impact de politiques de taxation ou d'évolution du marché sur les dynamiques d'extension des exploitations agricoles privées et publiques en liaison avec l'état des réserves en eau. Afin de capitaliser les travaux effectués, il est proposé de développer un modèle de demande basé sur une représentation technico-économique des exploitations agricoles. Sur le bassin amont, il convient de développer des modèles hydrologiques afin d'évaluer l'impact d'aménagements du territoire comme les banquettes, les lacs collinaires. Des modèles d'allocation, basés sur une représentation de type arcs-noeuds, vont être utilisés afin d'explorer les limites des aménagements. Il est ainsi possible de simuler l'évolution de l'occupation du territoire, en activant le modèle d'allocation couplé au modèle hydrologique et au modèle de demande, et de tester la faisabilité de réallocations de l'eau au sein du bassin, issues d'une modélisation économétrique. Les tests des scénarios d'évolution nécessitent de nombreuses simulations, pertinentes en terme d'évolutions socio-économiques et représentatives de l'aléa hydrologique.

International audience ; Il est proposé de concevoir un environnement de modélisation permettant d'envisager différentes alternatives de gestion du bassin correspondant à divers objectifs : valorisation, équité, durabilité. Cet environnement est fondé sur un système d'information à référence spatiale et temporelle, et propose une interface conviviale pour définir et activer différents modèles. Pour répondre à des questions concrètes de gestion, les thématiciens et acteurs du projet auront à définir les liaisons entre modèles de natures différentes, en assurant la cohérence des échelles d'étude spatiale et temporelle. Par exemple, sur la nappe de Kairouan il est intéressant de tester l'impact de politiques de taxation ou d'évolution du marché sur les dynamiques d'extension des exploitations agricoles privées et publiques en liaison avec l'état des réserves en eau. Afin de capitaliser les travaux effectués, il est proposé de développer un modèle de demande basé sur une représentation technico-économique des exploitations agricoles. Sur le bassin amont, il convient de développer des modèles hydrologiques afin d'évaluer l'impact d'aménagements du territoire comme les banquettes, les lacs collinaires. Des modèles d'allocation, basés sur une représentation de type arcs-noeuds, vont être utilisés afin d'explorer les limites des aménagements. Il est ainsi possible de simuler l'évolution de l'occupation du territoire, en activant le modèle d'allocation couplé au modèle hydrologique et au modèle de demande, et de tester la faisabilité de réallocations de l'eau au sein du bassin, issues d'une modélisation économétrique. Les tests des scénarios d'évolution nécessitent de nombreuses simulations, pertinentes en terme d'évolutions socio-économiques et représentatives de l'aléa hydrologique.

International audience ; Il est proposé de concevoir un environnement de modélisation permettant d'envisager différentes alternatives de gestion du bassin correspondant à divers objectifs : valorisation, équité, durabilité. Cet environnement est fondé sur un système d'information à référence spatiale et temporelle, et propose une interface conviviale pour définir et activer différents modèles. Pour répondre à des questions concrètes de gestion, les thématiciens et acteurs du projet auront à définir les liaisons entre modèles de natures différentes, en assurant la cohérence des échelles d'étude spatiale et temporelle. Par exemple, sur la nappe de Kairouan il est intéressant de tester l'impact de politiques de taxation ou d'évolution du marché sur les dynamiques d'extension des exploitations agricoles privées et publiques en liaison avec l'état des réserves en eau. Afin de capitaliser les travaux effectués, il est proposé de développer un modèle de demande basé sur une représentation technico-économique des exploitations agricoles. Sur le bassin amont, il convient de développer des modèles hydrologiques afin d'évaluer l'impact d'aménagements du territoire comme les banquettes, les lacs collinaires. Des modèles d'allocation, basés sur une représentation de type arcs-noeuds, vont être utilisés afin d'explorer les limites des aménagements. Il est ainsi possible de simuler l'évolution de l'occupation du territoire, en activant le modèle d'allocation couplé au modèle hydrologique et au modèle de demande, et de tester la faisabilité de réallocations de l'eau au sein du bassin, issues d'une modélisation économétrique. Les tests des scénarios d'évolution nécessitent de nombreuses simulations, pertinentes en terme d'évolutions socio-économiques et représentatives de l'aléa hydrologique.

International audience ; Il est proposé de concevoir un environnement de modélisation permettant d'envisager différentes alternatives de gestion du bassin correspondant à divers objectifs : valorisation, équité, durabilité. Cet environnement est fondé sur un système d'information à référence spatiale et temporelle, et propose une interface conviviale pour définir et activer différents modèles. Pour répondre à des questions concrètes de gestion, les thématiciens et acteurs du projet auront à définir les liaisons entre modèles de natures différentes, en assurant la cohérence des échelles d'étude spatiale et temporelle. Par exemple, sur la nappe de Kairouan il est intéressant de tester l'impact de politiques de taxation ou d'évolution du marché sur les dynamiques d'extension des exploitations agricoles privées et publiques en liaison avec l'état des réserves en eau. Afin de capitaliser les travaux effectués, il est proposé de développer un modèle de demande basé sur une représentation technico-économique des exploitations agricoles. Sur le bassin amont, il convient de développer des modèles hydrologiques afin d'évaluer l'impact d'aménagements du territoire comme les banquettes, les lacs collinaires. Des modèles d'allocation, basés sur une représentation de type arcs-noeuds, vont être utilisés afin d'explorer les limites des aménagements. Il est ainsi possible de simuler l'évolution de l'occupation du territoire, en activant le modèle d'allocation couplé au modèle hydrologique et au modèle de demande, et de tester la faisabilité de réallocations de l'eau au sein du bassin, issues d'une modélisation économétrique. Les tests des scénarios d'évolution nécessitent de nombreuses simulations, pertinentes en terme d'évolutions socio-économiques et représentatives de l'aléa hydrologique.

Since it was first proposed in 2000, the concept of the Anthropocene has evolved in breadth and diversely. The concept encapsulates the new and unprecedented planetary-scale changes resulting from societal transformations and has brought to the fore the social drivers of global change. The concept has revealed tensions between generalized interpretations of humanity's contribution to global change, and interpretations that are historically, politically and culturally situated. It motivates deep ethical questions about the politics and economics of global change, including diverse interpretations of past causes and future possibilities. As such, more than other concepts, the Anthropocene concept has brought front-and-center epistemological divides between and within the natural and social sciences, and the humanities. It has also brought new opportunities for collaboration. Here we explore the potential and challenges of the concept to encourage integrative understandings of global change and sustainability. Based on bibliometric analysis and literature review, we discuss the now wide acceptance of the term, its interpretive flexibility, the emerging narratives as well as the debates the concept has inspired. We argue that without truly collaborative and integrative research, many of the critical exchanges around the concept are likely to perpetuate fragmented research agendas and to reinforce disciplinary boundaries. This means appreciating the strengths and limitations of different knowledge domains, approaches and perspectives, with the concept of the Anthropocene serving as a bridge, which we encourage researchers and others to cross. This calls for institutional arrangements that facilitate collaborative research, training, and action, yet also depends on more robust and sustained funding for such activities. To illustrate, we briefly discuss three overarching global change problems where novel types of collaborative research could make a difference: (1) Emergent properties of socioecological systems; (2) Urbanization and resource nexus; and (3) Systemic risks and tipping points. Creative tensions around the Anthropocene concept can help the research community to move toward new conceptual syntheses and integrative action-oriented approaches that are needed to producing useful knowledge commensurable with the challenges of global change and sustainability. ; This paper arose from a workshop supported by Grant #GEO-124560 from the US National Science Foundation to IGBP and funding from IHDP. We would also like to thank the following institutions for supporting individuals and meetings contributing the special issue: the Institut d'etudes avances-Paris (IEA), the Institut de France-Académie des sciences, Future Earth, Indiana University-Bloomington, University of Maryland, and the Natural Sciences and Engineering Research Council of Canada

Abstract Since it was first proposed in 2000, the concept of the Anthropocene has evolved in breadth and diversely. The concept encapsulates the new and unprecedented planetary-scale changes resulting from societal transformations and has brought to the fore the social drivers of global change. The concept has revealed tensions between generalized interpretations of humanity's contribution to global change, and interpretations that are historically, politically and culturally situated. It motivates deep ethical questions about the politics and economics of global change, including diverse interpretations of past causes and future possibilities. As such, more than other concepts, the Anthropocene concept has brought front-and-center epistemological divides between and within the natural and social sciences, and the humanities. It has also brought new opportunities for collaboration. Here we explore the potential and challenges of the concept to encourage integrative understandings of global change and sustainability. Based on bibliometric analysis and literature review, we discuss the now wide acceptance of the term, its interpretive flexibility, the emerging narratives as well as the debates the concept has inspired. We argue that without truly collaborative and integrative research, many of the critical exchanges around the concept are likely to perpetuate fragmented research agendas and to reinforce disciplinary boundaries. This means appreciating the strengths and limitations of different knowledge domains, approaches and perspectives, with the concept of the Anthropocene serving as a bridge, which we encourage researchers and others to cross. This calls for institutional arrangements that facilitate collaborative research, training, and action, yet also depends on more robust and sustained funding for such activities. To illustrate, we briefly discuss three overarching global change problems where novel types of collaborative research could make a difference: (1) Emergent properties of socioecological systems; (2) Urbanization and resource nexus; and (3) Systemic risks and tipping points. Creative tensions around the Anthropocene concept can help the research community to move toward new conceptual syntheses and integrative action-oriented approaches that are needed to producing useful knowledge commensurable with the challenges of global change and sustainability.

International audience ; The Sustainable Development Goals (SDGs) of the United Nations Agenda 2030 represent an ambitious blueprint to reduce inequalities globally and achieve a sustainable future for all mankind. Meeting the SDGs for water requires an integrated approach to managing and allocating water resources, by involving all actors and stakeholders, and considering how water resources link different sectors of society. To date, water management practice is dominated by technocratic, scenario‐based approaches that may work well in the short term but can result in unintended consequences in the long term due to limited accounting of dynamic feedbacks between the natural, technical, and social dimensions of human‐water systems. The discipline of sociohydrology has an important role to play in informing policy by developing a generalizable understanding of phenomena that arise from interactions between water and human systems. To explain these phenomena, sociohydrology must address several scientific challenges to strengthen the field and broaden its scope. These include engagement with social scientists to accommodate social heterogeneity, power relations, trust, cultural beliefs, and cognitive biases, which strongly influence the way in which people alter, and adapt to, changing hydrological regimes. It also requires development of new methods to formulate and test alternative hypotheses for the explanation of emergent phenomena generated by feedbacks between water and society. Advancing sociohydrology in these ways therefore represents a major contribution toward meeting the targets set by the SDGs, the societal grand challenge of our time.

International audience ; The Sustainable Development Goals (SDGs) of the United Nations Agenda 2030 represent an ambitious blueprint to reduce inequalities globally and achieve a sustainable future for all mankind. Meeting the SDGs for water requires an integrated approach to managing and allocating water resources, by involving all actors and stakeholders, and considering how water resources link different sectors of society. To date, water management practice is dominated by technocratic, scenario‐based approaches that may work well in the short term but can result in unintended consequences in the long term due to limited accounting of dynamic feedbacks between the natural, technical, and social dimensions of human‐water systems. The discipline of sociohydrology has an important role to play in informing policy by developing a generalizable understanding of phenomena that arise from interactions between water and human systems. To explain these phenomena, sociohydrology must address several scientific challenges to strengthen the field and broaden its scope. These include engagement with social scientists to accommodate social heterogeneity, power relations, trust, cultural beliefs, and cognitive biases, which strongly influence the way in which people alter, and adapt to, changing hydrological regimes. It also requires development of new methods to formulate and test alternative hypotheses for the explanation of emergent phenomena generated by feedbacks between water and society. Advancing sociohydrology in these ways therefore represents a major contribution toward meeting the targets set by the SDGs, the societal grand challenge of our time.