La pensée de Carl Schmitt (1888-1985), vol. 1
In: Commentaires philosophiques
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In: Commentaires philosophiques
In: Épistémologie et philosophie des sciences
En février 2022, la Russie a envahi l'Ukraine. Comment en est-on arrivé là ? Depuis 1998-1999, les crises se succèdent au sein et autour de l'ex-soviétique, c'est-à-dire l'espace eurasien. De même entre la Russie et l'Occident, au point qu'on parle de « nouvelle guerre froide ». Pour comprendre la configuration actuelle, il importe de retourner à 1991, l'année de la dissolution de l'URSS, et, plus avant, à 1917, l'année de l'effondrement de l'Empire russe, puis 1922, l'année de la création de l'Union Soviétique. L'Empire russe comme l'URSS étaient des formes d'unité politique de l'Eurasie. L'URSS n'était cependant pas qu'un Etat-continent eurasien ; elle était aussi un Parti-Etat universaliste ; celui-ci a entraîné celui-là dans sa chute. Depuis, un gigantesque bras de fer se déroule entre la logique centrifuge de balkanisation de l'Eurasie, ou de consolidation de l'indépendance des Etats postsoviétiques, et la logique centripète d'unité de l'Eurasie, ou de préservation de l'hégémonie panrusse. Face au roll back occidental, se substituant au containment, le Kremlin, depuis Poutine, mène une double politique « eurasienne » et « eurasiatique », s'inspirant de « l'eurasisme »
In: Collection paradigme
L'originalité de l'ouvrage tient en l'analyse synthétique et pédagogique de l'ensemble du droit de la guerre, étrangère comme civile, dans tous les théâtres (terre, mer, air, cyber), aussi bien les auteurs, causes et buts (jus ad bellum), que les acteurs, instruments et modalités (jus in bello), y compris les sanctions à la violation des règles.L'ouvrage montre l'existence d'un droit de la guerre, dans ses règles primaires comme secondaires.Il existe des titulaires du droit de recourir à la force armée dans les relations internationales : états, Organisations intergouvernementales telles que l'ONU, Mouvements de libération nationale, autres groupes ou entités non étatiques reconnus comme belligérants.Il existe des causes ou buts licites de recours à la force armée dans les relations internationales : consentement de l'état territorialement compétent, légitime défense, sécurité collective et autorisation du Conseil de Sécurité des Nations Unies, luttes anticoloniales, postcoloniales et antiapartheid.S'ajoute la revendication d'un droit d'intervention, soit au nom de la protection du droit des peuples ou des droits de l'homme, soit au nom de la lutte contre le « terrorisme » ou la « prolifération » des « armes de destruction massive ».Il existe des délégataires du droit d'utiliser la force armée dans les relations internationales : les combattants légaux, c'est-à-dire les militaires (combattants réguliers) mais aussi les combattants irréguliers remplissant les conditions posées par les conventions.Il existe des instruments et des modalités licites d'usage de la force armée dans les relations internationales : c'est ce qu'indiquent le droit des armements et le jus in bello dans ses différents théâtres, terre, mer, air, cyber. Au droit de la guerre répond le droit de la neutralité. Quant à l'insurrection et la guerre civile, elles ne sont pas interdites par le droit international. Le conflit armé interne fait l'objet d'une réglementation ratione modi, cependant il
In: Épistémologie et philosophie des sciences
In: Sécurité globale, Band 30, Heft 2, S. 117-121
ISSN: 2271-2194
In: Sécurité globale, Band 24, Heft 4, S. 123-127
ISSN: 2271-2194
In: Sécurité globale, Band 23, Heft 3, S. 141-145
ISSN: 2271-2194
In: Outre-terre: revue française de géopolitique, Band 51, Heft 2, S. 215-221
ISSN: 1951-624X