Suchergebnisse

Résumé L'expérience britannique dans les politiques d'activation sert souvent de référence dans les comparaisons internationales mais celles-ci se limitent le plus souvent aux politiques en direction des jeunes ou des chômeurs de longue durée, plus emblématiques du workfare . Pourtant, en 1998, le gouvernement travailliste a mis en place un programme volontaire de suivi et d'accompagnement vers l'emploi des parents isolés, le New Deal for Lone Parents (NDLP). Cette politique d'activation s'articule avec un dispositif de crédits d'impôts ciblé sur les bas revenus et s'intègre dans une stratégie globale des politiques sociales centrée sur la pauvreté des enfants. Parti d'une situation particulièrement marquée par le sous-emploi et la pauvreté des ménages monoparentaux en comparaison avec les autres pays européens, le gouvernement a depuis enregistré des résultats substantiels dans ces domaines. D'après les évaluations menées pour le compte du Department for Work and Pensions, le NDLP a surtout montré son efficacité dans le cas des parents isolés les plus proches du marché du travail. Le gouvernement a récemment lancé un processus de réforme de sa politique d'activation qui, dans le cas de cette sous-population, vise en premier lieu à durcir les conditions de versement du revenu d'assistance.

ResumenLas agencias de calificación ambiental, social y de gobernanza (ASG) han adquirido una función preeminente en el ámbito de la inversión responsable como proveedoras de datos no financieros. La bibliografía anterior sobre la construcción de métricas ASG no esclarece los procedimientos de las agencias para evaluar el trabajo decente. A partir del análisis de seis agencias de calificación, los autores investigan cómo se miden y evalúan los resultados empresariales en la dimensión de trabajo decente, señalando las dificultades conexas. El objetivo es determinar en qué medida la inversión responsable y las calificaciones ASG contribuyen a promover y a mejorar el trabajo decente en las empresas.

RésuméLes agences de notation spécialisées dans l'évaluation des pratiques des entreprises en matière environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) sont des partenaires importants pour les acteurs de l'investissement responsable, qu'elles alimentent en données extrafinancières. Si la question des indicateurs ESG a déjà été traitée dans la littérature, la façon d'évaluer le travail décent est peu documentée. Les auteurs observent les pratiques de six agences de notation ESG pour comprendre comment ces organismes mesurent et évaluent la performance en matière de travail décent, et avec quelles difficultés, et pour déterminer si l'investissement responsable et les notations ESG peuvent véritablement promouvoir le travail décent dans les entreprises.

Environmental, social and governance (ESG) rating agencies, as non‐financial data providers, have become central actors in the field of responsible investment. Although research has explored the construction of ESG metrics, little is known about how agencies evaluate decent work. Building on the analysis of six rating agencies, this article investigates how these actors measure and assess companies' performance in terms of decent work and related areas and identifies the challenges they face in this endeavour. The authors seek to better understand the capacity of responsible investment and ESG ratings to promote and improve decent work within companies.

This chapter presents novel estimates on the numbers and shares of workers in exporting and importing firms of the formal private sector in 132 countries. It shows that the share of workers employed by exporting firms dropped significantly during the trade collapse caused by the global economic crisis and has stagnated ever since. For the same set of countries, the chapter also documents that exporters and importers are more productive and pay higher wages than their non‐trading counterparts. There is, however, a gap between the productivity and the wage premium of exporting and importing firms, indicating that gains from trade are only partially translated into gains for workers. Within exporting firms, heavy exporters tend to have lower labour productivity and pay lower wages than other exporters, while firms that supply inputs into GSCs have higher productivity and pay higher wages than other exporters. Exporters, especially those that form part of GSCs by assembling final goods, employ more women than non‐exporters, but at the same time tend to have higher shares of temporary employment. Importers are found to employ fewer temporary workers.