Corps fermé, corps rassemblé en Grèce ancienne; Closed body, assembled body in ancient Greece
In: Ateliers d'anthropologie, Heft 46
ISSN: 2117-3869
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In: Ateliers d'anthropologie, Heft 46
ISSN: 2117-3869
The double aim of the paper is first to understand how is elaborated the aition notion in Aristotle's An. Po II, 11, that is to say, not everywhere in his work but in a chapter of the Organon about the demonstration where it takes a technical meaning; second to show how its semantic framework conforms and echoes with what shapes the concept before and aside in all Ancient Greece through various historical figures. An important Greek conception, with not only epistemological but also religious, social and political meaning, underlies the notion. When a superior entity, like logos, Dikê, phusis, Gods or Destiny, shares reality, the aitios/aition is the actor or active element which, as taking a part, disturbs or changes the order. In demonstration, logos shares Being in subjects and predicates while the aition, middle term which takes a share in the major and the minor premises, provides a semantic event bringing something new in what was firstly established.
BASE
In: Espaces Temps, Band 87, Heft 1, S. 30-37
Nicole Loraux's works are based upon a history activity which takes as facts the speeches created by the forces of psychism and ideology. All the weaknesses of the limpid, ordered and controlled expression require a specific attention : denial, silences, ruptures of symmetry. Two operators are used to tell us what is really being said by the speech, next to what it wants to say : tragedy, a civic speech that overshadows the official expression of the city and the féminin, included in the citizen virility to better overcome it, or at least to shaken it.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 54, Heft 5, S. 1170-1171
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 51, Heft 5, S. 1067-1071
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 51, Heft 4, S. 711-732
ISSN: 1953-8146
Quand on s'interroge sur la politique en Grèce ancienne, on associe régulièrement cette question à deux autres, objets de débats toujours ouverts : celle de la naissance de la cité, bien que la cité ne soit pas la seule forme d'organisation politique du monde grec et, inextricablement, celle d'une définition générale de la politique ou du politique.Peut-on dire que la cité naît au 8esiècle avant notre ère, quand s'affirme un mouvement d'implantation centralisé et planifié que vient confirmer l'érection d'édifices communs, religieux ou militaires? Ou bien ces données archéologiques et d'autres qui les accompagnent (augmentation et changement de nature du matériel funéraire, diffusion de l'écriture alphabétique et de l'art figuré, implantations de colonies) demandent-elles des interprétations nuancées et n'ont-elles rien de vraiment probant? Par ailleurs, à supposer que la cité naisse à cette époque et non pas plus tôt ou plus tard, sa véritable naissance n'est-elle pas marquée par une certaine manière de vivre en commun que ne révéleront jamais directement les traces matérielles interprétées par les archéologues?Dès lors, il convient de savoir ce qu'on entend par politique.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 47, Heft 6, S. 1097-1112
ISSN: 1953-8146
S'agissant de la Grèce ancienne, rapprocher l'historiographie du droit semble à maints égards s'imposer comme une évidence. Les œuvres des historiens se révèlent, en effet, saturées de références à la justice, divinisée ou non (Dike, dike), au juste (dikaion), aux textes normatifs (lois, décrets), aux institutions et procédures juridiques, aux contrats publics et privés. Inversement, les textes juridiques, qui nous sont parvenus sous forme d'inscriptions mentionnent à l'occasion, en de brefs récits, les circonstances qui justifient les décisions des instances officielles ou y président et, l'espace de quelques lignes, semblent ainsi rejoindre l'historiographie.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 45, Heft 1, S. 191-194
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 44, Heft 3, S. 653-675
ISSN: 1953-8146
Thucydide raconte la guerre du Péloponnèse, ou du moins, les vingt premières années du conflit qui, de 431 à 404 av. J.-C, divisa l'ensemble des Grecs derrière Athènes et Sparte, les deux principaux belligérants. Sparte et ses alliés l'emportèrent, tandis qu'Athènes, affaiblie sur tous les fronts, était contrainte de céder. L'expédition de Sicile, qui devait la rendre maîtresse de tout le monde grec, avait tourné au désastre ; elle avait vu son empire éclater et avait souffert les affres de deux coups d'État oligarchiques qui avaient ruiné, en même temps que sa cohésion interne, ses dernières capacités de résistance.
In: Kaïnon, anthropologie de la pensée ancienne 7