Faisant dialoguer recherches scientifiques et pratiques de terrain, l'intervention permettra d'étendre et de nuancer la notion de réussite et de pratiques d'accompagnement à la réussite. Plus précisément, des outils concrets (élaboré sur base d'accompagnements de nombreux acteur·rices de la réussite) seront proposés pour mieux intégrer ces pratiques dans le programme et identifier des leviers prioritaires d'action. Une réflexion sera finalement menée sur la façon de renforcer la réussite étudiante tout en conservant la qualité des apprentissages et en répondant aux nouvelles directives politiques en la matière.
Faisant dialoguer recherches scientifiques et pratiques de terrain, l'intervention permettra d'étendre et de nuancer la notion de réussite et de pratiques d'accompagnement à la réussite. Plus précisément, des outils concrets (élaboré sur base d'accompagnements de nombreux acteur·rices de la réussite) seront proposés pour mieux intégrer ces pratiques dans le programme et identifier des leviers prioritaires d'action. Une réflexion sera finalement menée sur la façon de renforcer la réussite étudiante tout en conservant la qualité des apprentissages et en répondant aux nouvelles directives politiques en la matière.
The university is often awarded the bonnet of success. Seen as a falsely democratic institution that offers only an ersatz of equal opportunities and where success is among the most privileged. ; L'université se voit souvent attribuer le bonnet d'âne de la réussite. Vue comme une institution faussement démocratique qui n'offre qu'un ersatz d'égalité des chances et où la réussite est l'apanage des plus privilégiés.
Les impératifs politiques actuels sont de permettre à un plus grand nombre d'étudiants aux profils variés d'obtenir un diplôme de l'enseignement supérieur (Gale & Parker, 2014). Cette réalité amène les institutions à gérer cette massification en renforçant une démocratisation quantitative et qualitative de l'enseignement supérieur (Bonneau et al., 2021). Des moyens importants sont ainsi déployés afin de lutter contre l'échec et apporter un accompagnement tenant compte des diversités de profils étudiants (Pariat & Lafont, 2018). Cependant les rapports de recherche démontrent que l'objectif n'est aujourd'hui pas réellement atteint : les taux de réussite n'augmentent pas dans les premières années (Brunet et al., 2021). Plusieurs auteurs soutiennent que la réussite reste fortement influencée par le bagage d'entrée de l'étudiant tel que son capital culturel et économique (Berthaud et al., 2019 ; Bonneau et al., 2021). Cette situation s'explique également par le défi particulièrement important que revêt la transition vers l'enseignement supérieur qui est parsemée d'une grande variété d'obstacles constituant autant de risques d'échec et de décrochage (De Clercq, 2019 ; Trautwein, & Bosse, 2017). Néanmoins, deux autres pistes peuvent venir expliquer cet apparent paradoxe entre important déploiement de moyens et relative inertie des effets en termes d'échec et d'abandon. D'une part, l'accompagnement à la réussite est encore majoritairement cantonné à la mise en place de dispositifs d'accompagnement non intégrés à la formation et visant uniquement à soutenir l'étudiant dans le développement de ses compétences académiques et disciplinaires. L'accompagnement peut donc être vécu par l'étudiant comme isolé et peu utile pour la réussite de sa formation (Mouhib, 2018). D'autre part, la diversité des publics étudiants est encore trop peu considérée dans l'accompagnement : la majorité des dispositifs proposent une approche unique pour tous qui peut ne pas correspondre aux besoins spécifiques de chaque profil (De ...
Les impératifs politiques actuels sont de permettre à un plus grand nombre d'étudiants aux profils variés d'obtenir un diplôme de l'enseignement supérieur (Gale & Parker, 2014). Cette réalité amène les institutions à gérer cette massification en renforçant une démocratisation quantitative et qualitative de l'enseignement supérieur (Bonneau et al., 2021). Des moyens importants sont ainsi déployés afin de lutter contre l'échec et apporter un accompagnement tenant compte des diversités de profils étudiants (Pariat & Lafont, 2018). Cependant les rapports de recherche démontrent que l'objectif n'est aujourd'hui pas réellement atteint : les taux de réussite n'augmentent pas dans les premières années (Brunet et al., 2021). Plusieurs auteurs soutiennent que la réussite reste fortement influencée par le bagage d'entrée de l'étudiant tel que son capital culturel et économique (Berthaud et al., 2019 ; Bonneau et al., 2021). Cette situation s'explique également par le défi particulièrement important que revêt la transition vers l'enseignement supérieur qui est parsemée d'une grande variété d'obstacles constituant autant de risques d'échec et de décrochage (De Clercq, 2019 ; Trautwein, & Bosse, 2017). Néanmoins, deux autres pistes peuvent venir expliquer cet apparent paradoxe entre important déploiement de moyens et relative inertie des effets en termes d'échec et d'abandon. D'une part, l'accompagnement à la réussite est encore majoritairement cantonné à la mise en place de dispositifs d'accompagnement non intégrés à la formation et visant uniquement à soutenir l'étudiant dans le développement de ses compétences académiques et disciplinaires. L'accompagnement peut donc être vécu par l'étudiant comme isolé et peu utile pour la réussite de sa formation (Mouhib, 2018). D'autre part, la diversité des publics étudiants est encore trop peu considérée dans l'accompagnement : la majorité des dispositifs proposent une approche unique pour tous qui peut ne pas correspondre aux besoins spécifiques de chaque profil (De ...
Chaque année, la question du dérèglement climatique est de plus en plus au cœur des préoccupations politiques et sociales. En cause, l'urgente nécessité d'opérer un transition écologique radicale permettant de réduire les conséquences néfastes de l'activité humaine sur l'environnement (Masson-Delmotte et al., 2021). Dans cette visée les psychologues environnementaux ont tenté de mieux comprendre les comportements pro-environnementaux (CPE) et leurs déterminants (Maki, et al., 2019). Au sein de cette littérature, la théorie du comportement planifié a largement été utilisée afin de pouvoir conceptualiser les changements de CPE (Yuriev et al., 2020) montrant majoritairement un impact fort de facteurs tels que les croyances des individus, leur sentiment de contrôle ou encore les normes sociales perçues. Les CPE ont majoritairement été analysés comme un ensemble global et cohérent de comportements. Bien que la nature des CPE soit généralement conceptualisée de manière multidimensionnelle (comportements de déplacement, alimentaires, de consommation, énergétiques), cette complexité n'est que rarement prise en compte dans la littérature scientifique. Il est pourtant probable que les prédicteurs ne soient pas les mêmes d'un comportement à l'autre. Afin de dépasser cette limite, nous questionnerons la nature multidimensionnelle des comportements pro-environnementaux. À cet égard, nous investiguerons ces comportements à la fois d'un point de vue psychométrique à travers l'utilisation de modèles de mesure bifactoriels permettant de distinguer un score général des CPE ainsi que les sous-dimensions et d'un point de vue typologique en investiguant les combinaisons de CPE les plus prototypiques dans la population.
Chaque année, la question du dérèglement climatique est de plus en plus au cœur des préoccupations politiques et sociales. En cause, l'urgente nécessité d'opérer un transition écologique radicale permettant de réduire les conséquences néfastes de l'activité humaine sur l'environnement (Masson-Delmotte et al., 2021). Dans cette visée les psychologues environnementaux ont tenté de mieux comprendre les comportements pro-environnementaux (CPE) et leurs déterminants (Maki, et al., 2019). Au sein de cette littérature, la théorie du comportement planifié a largement été utilisée afin de pouvoir conceptualiser les changements de CPE (Yuriev et al., 2020) montrant majoritairement un impact fort de facteurs tels que les croyances des individus, leur sentiment de contrôle ou encore les normes sociales perçues. Les CPE ont majoritairement été analysés comme un ensemble global et cohérent de comportements. Bien que la nature des CPE soit généralement conceptualisée de manière multidimensionnelle (comportements de déplacement, alimentaires, de consommation, énergétiques), cette complexité n'est que rarement prise en compte dans la littérature scientifique. Il est pourtant probable que les prédicteurs ne soient pas les mêmes d'un comportement à l'autre. Afin de dépasser cette limite, nous questionnerons la nature multidimensionnelle des comportements pro-environnementaux. À cet égard, nous investiguerons ces comportements à la fois d'un point de vue psychométrique à travers l'utilisation de modèles de mesure bifactoriels permettant de distinguer un score général des CPE ainsi que les sous-dimensions et d'un point de vue typologique en investiguant les combinaisons de CPE les plus prototypiques dans la population.
L'entrée à l'université est considérée comme une des transitions scolaires les plus difficiles, caractérisée par de nombreux échecs et abandons. Force est de constater que les taux d'échec et d'abandon à l'université restent stables depuis plus de 25 ans. Face à cette situation, les institutions universitaires ont mis en place un ensemble de dispositifs d'aide à la réussite de l'étudiant. Néanmoins, l'efficacité de ces dispositifs reste encore floue aujourd'hui restreignant notre compréhension fine des meilleurs leviers d'actions pouvant être mis en place. Inscrit dans le troisième axe du colloque « Les dispositifs émergents en évaluation au service de la qualité de l'éducation et de la formation » ce symposium tentera d'approfondir l'analyse de ces politiques institutionnelles d'aide à la réussite étudiante en proposant 7 présentations provenant de 2 pays (Belgique et France) et en rassemblant des chercheurs et praticiens de 7 universités. Fondées sur des études empiriques, ces présentations consacrées à des évaluations sur les dispositifs d'aide à la réussite étudiants réalisées dans plusieurs universités belges et françaises feront l'objet d'échanges entre chercheurs et praticiens. L'animation des échanges par les organisateurs et les discutants permettra d'animer le débat entre les intervenants et l'audience. En outre, le recours à deux discutants (un belge et un français) étant des décideurs politiques dans leur université respective permettant d'introduire des dimensions ancrées sur des points de vue institutionnels susceptibles de dynamiser nos futures discussions scientifiques. Des éléments de réponses aux questions suivantes seront apportés : Les effets de ces dispositifs figurent-ils dans les objectifs des évaluations de la qualité de ces dispositifs ? Quelle est la place des mesures des effets dans l'évaluation de la qualité de ces dispositifs ? Quels types de mesure sont utilisés et non utilisés pour appréhender les effets de ces dispositifs, que ce soit à un niveau micro ou macro ? Quels sont les effets recherchés dans les évaluations de ces dispositifs ? Comment appréhender la pluralité des effets de ces dispositifs sur de multiples acteurs et de multiples institutions pour essayer de cerner certaines formes de qualité de ces dispositifs ? Quels sont les résultats des évaluations des dispositifs d'aide à la réussite, y compris les répercussions de ces évaluations ?
L'entrée à l'université est considérée comme une des transitions scolaires les plus difficiles, caractérisée par de nombreux échecs et abandons. Force est de constater que les taux d'échec et d'abandon à l'université restent stables depuis plus de 25 ans. Face à cette situation, les institutions universitaires ont mis en place un ensemble de dispositifs d'aide à la réussite de l'étudiant. Néanmoins, l'efficacité de ces dispositifs reste encore floue aujourd'hui restreignant notre compréhension fine des meilleurs leviers d'actions pouvant être mis en place. Inscrit dans le troisième axe du colloque « Les dispositifs émergents en évaluation au service de la qualité de l'éducation et de la formation » ce symposium tentera d'approfondir l'analyse de ces politiques institutionnelles d'aide à la réussite étudiante en proposant 7 présentations provenant de 2 pays (Belgique et France) et en rassemblant des chercheurs et praticiens de 7 universités. Fondées sur des études empiriques, ces présentations consacrées à des évaluations sur les dispositifs d'aide à la réussite étudiants réalisées dans plusieurs universités belges et françaises feront l'objet d'échanges entre chercheurs et praticiens. L'animation des échanges par les organisateurs et les discutants permettra d'animer le débat entre les intervenants et l'audience. En outre, le recours à deux discutants (un belge et un français) étant des décideurs politiques dans leur université respective permettant d'introduire des dimensions ancrées sur des points de vue institutionnels susceptibles de dynamiser nos futures discussions scientifiques. Des éléments de réponses aux questions suivantes seront apportés : Les effets de ces dispositifs figurent-ils dans les objectifs des évaluations de la qualité de ces dispositifs ? Quelle est la place des mesures des effets dans l'évaluation de la qualité de ces dispositifs ? Quels types de mesure sont utilisés et non utilisés pour appréhender les effets de ces dispositifs, que ce soit à un niveau micro ou macro ? Quels sont les effets recherchés dans les évaluations de ces dispositifs ? Comment appréhender la pluralité des effets de ces dispositifs sur de multiples acteurs et de multiples institutions pour essayer de cerner certaines formes de qualité de ces dispositifs ? Quels sont les résultats des évaluations des dispositifs d'aide à la réussite, y compris les répercussions de ces évaluations ?
Increasing student numbers and diversity in European higher education (HE) have reinforced political concerns about study success (Vossensteyn et al., 2015; Wolter, 2013) and have led to institutional attempts to better accommodate students' needs, especially in the first year of university. The growing body of research on the transition to HE (Coertjens et al., 2017; Jenert et al., 2015; Kyndt et al. 2017), however, results in difficulties to integrate the findings and to discuss practical implications. Apart from particular thematic strands, Noyens and colleagues (2017) point out differences in the focused time-span, the research design and the investigated outcomes. Furthermore, there are studies that rather focus on the micro-level of student development, the meso-level of the learning environment or the macro-level of the educational system . At the same time, investigations differ in the priority assigned to individual, organisational and social diversity such as students' motivational beliefs, field of study and educational background (Bosse, 2015). While this analytic distinction may serve to map the landscape of current research, a clearer view of how to link the different levels is needed. For a fuller understanding regarding the role of diversity for the transition to HE it seems necessary to integrate the findings across single studies and to de-pict the interplay between diversity related factors. Through this collaborative space, we therefore seek to bring together different research examples and to compare our approaches, methods and findings. Furthermore, we aim at exploring the interplay of the different levels of HE, following the notion of Bronfenbrenner (1979) that individual development is shaped by multiple contexts, ranging from the immediate learning environment to the wider educational system. Finally, we intend to discuss the implications of our research for academic development, quality management and educational policy.
Increasing student numbers and diversity in European higher education (HE) have reinforced political concerns about study success (Vossensteyn et al., 2015; Wolter, 2013) and have led to institutional attempts to better accommodate students' needs, especially in the first year of university. The growing body of research on the transition to HE (Coertjens et al., 2017; Jenert et al., 2015; Kyndt et al. 2017), however, results in difficulties to integrate the findings and to discuss practical implications. Apart from particular thematic strands, Noyens and colleagues (2017) point out differences in the focused time-span, the research design and the investigated outcomes. Furthermore, there are studies that rather focus on the micro-level of student development, the meso-level of the learning environment or the macro-level of the educational system . At the same time, investigations differ in the priority assigned to individual, organisational and social diversity such as students' motivational beliefs, field of study and educational background (Bosse, 2015). While this analytic distinction may serve to map the landscape of current research, a clearer view of how to link the different levels is needed. For a fuller understanding regarding the role of diversity for the transition to HE it seems necessary to integrate the findings across single studies and to de-pict the interplay between diversity related factors. Through this collaborative space, we therefore seek to bring together different research examples and to compare our approaches, methods and findings. Furthermore, we aim at exploring the interplay of the different levels of HE, following the notion of Bronfenbrenner (1979) that individual development is shaped by multiple contexts, ranging from the immediate learning environment to the wider educational system. Finally, we intend to discuss the implications of our research for academic development, quality management and educational policy.
La question de la réussite dans l'enseignement supérieur est au cœur des préoccupations politiques, sociales et scientifiques, et ce depuis de nombreuses années. En cause, des taux d'échec et d'abandon élevés dans de nombreux pays européens qui peinent à être infléchi malgré les changements politiques et évolutions décrétales. Une des explications de cette difficulté à résorber un taux d'échec trop important peut se situer dans notre conception, parfois trop externalisée de l'accompagnement à la réussite. L'aide à la réussite est souvent cantonnée à la mise en place de dispositifs d'accompagnement non intégrés à son programme de cours et visant uniquement à soutenir l'étudiant dans le développement de ses compétences académiques et disciplinaires. Cependant, plusieurs études récentes montrent qu'une piste prometteuse d'amélioration de l'accompagnement de l'étudiant se situerait dans l'intégration de la question de la réussite étudiante au sein même du programme de l'étudiant (Mouhib, 2018). L'aide à la réussite ne serait donc plus un ensemble d'actions isolées et externes, mais plutôt une composante primordiale de la conception même du programme de cours et des pratiques enseignantes. Ce symposium a pour volonté de discuter plus avant cette conception de l'accompagnement de l'étudiant. Au travers des cinq présentations, le symposium mettra en relation différentes actions constituant autant de pistes de réflexion pour intégrer la question de la réussite étudiante au sein des programmes de cours. Trois présentations discuteront l'efficacité de dispositifs d'accompagnement directement intégrés à l'horaire de l'étudiant. Bournaud et Pamphile présenteront la conception et l'analyse d'un dispositif obligatoire d'accompagnement dans l'appropriation de stratégies d'apprentissages adaptées à l'université. Huart et ses collègues discuteront en détail des effets d'une approche tridimensionnelle du mentorat mis en place auprès de sept établissements de l'enseignement supérieur belge. Dejean et Carlier d'Odeigne discuteront ...
La question de la réussite dans l'enseignement supérieur est au cœur des préoccupations politiques, sociales et scientifiques, et ce depuis de nombreuses années. En cause, des taux d'échec et d'abandon élevés dans de nombreux pays européens qui peinent à être infléchi malgré les changements politiques et évolutions décrétales. Une des explications de cette difficulté à résorber un taux d'échec trop important peut se situer dans notre conception, parfois trop externalisée de l'accompagnement à la réussite. L'aide à la réussite est souvent cantonnée à la mise en place de dispositifs d'accompagnement non intégrés à son programme de cours et visant uniquement à soutenir l'étudiant dans le développement de ses compétences académiques et disciplinaires. Cependant, plusieurs études récentes montrent qu'une piste prometteuse d'amélioration de l'accompagnement de l'étudiant se situerait dans l'intégration de la question de la réussite étudiante au sein même du programme de l'étudiant (Mouhib, 2018). L'aide à la réussite ne serait donc plus un ensemble d'actions isolées et externes, mais plutôt une composante primordiale de la conception même du programme de cours et des pratiques enseignantes. Ce symposium a pour volonté de discuter plus avant cette conception de l'accompagnement de l'étudiant. Au travers des cinq présentations, le symposium mettra en relation différentes actions constituant autant de pistes de réflexion pour intégrer la question de la réussite étudiante au sein des programmes de cours. Trois présentations discuteront l'efficacité de dispositifs d'accompagnement directement intégrés à l'horaire de l'étudiant. Bournaud et Pamphile présenteront la conception et l'analyse d'un dispositif obligatoire d'accompagnement dans l'appropriation de stratégies d'apprentissages adaptées à l'université. Huart et ses collègues discuteront en détail des effets d'une approche tridimensionnelle du mentorat mis en place auprès de sept établissements de l'enseignement supérieur belge. Dejean et Carlier d'Odeigne discuteront ...
Aim/Purpose The present study aimed at (1) identifying the naturally occurring patterns of motivation among doctoral students and (2) assessing their impact on the doctoral completion process. Background Grounded in the self-determination theory, the paper investigated needs satisfaction and the doctoral completion process. Methodology Two complementary methods were used. First, k-mean clustering was used to classify 461 doctoral students according to their feelings of competence, autonomy and relatedness. Second, the completion process of these five profiles was investigated through multi-group path analyses. Contribution This paper provided a motivational perspective on doctoral completion process that highlighted significant individual differences. Findings Five profiles were identified corresponding to different combinations of satisfaction of their innate psychological needs. The results also revealed significant differences in the completion process from one motivation profile to another. Recommendations for Practitioners The doctoral supervision needs to consider the specificities of the patterns of motivation among doctoral students. Recommendation for Researchers A more important investigation of motivational patterns is required to fully understand the doctoral completion process. Impact on Society A better consideration of motivational profiles would increase doctoral students' well-being and their persistence. Future Research The effect of motivation and context on student satisfaction and professional efficiency could be further explored.