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La cour est considérée comme une institution politique fondamentale de l'Europe moderne. À la cour, le roi et sa famille pouvaient être sollicités pour parrainer des enfants ; un petit cercle de nobles, d'ambassadeurs et même de roturiers renforçaient ainsi leur position en recevant un parrain royal pour le baptême d'un de leurs enfants. Cet article examine le cas de la cour de Savoie entre 1730 et 1798, quand les registres de baptême de la paroisse curiale et les registres des cérémonies témoignent de la création d'une parenté spirituelle entre les princes de la maison royale et des membres de la cour. À la cour de Savoie, l'importance du baptême se manifestait par la remise des cadeaux du roi à ses nouveaux compère et commère. Mais l'importance sociale de ceux-ci était soulignée par la présence ou non du souverain ou du prince : il était présent à la cérémonie des enfants de la noblesse et des ambassadeurs, tandis que dans les autres cas il se faisait représenter. Parfois, le baptême pouvait avoir un caractère symbolique fort : c'était le cas lorsque le souverain parrainait un protestant converti au catholicisme. De plus, l'essai s'attache à montrer l'évolution des comportements des rois de la maison de Savoie. On assiste à la diminution du nombre des enfants parrainés par eux et, ainsi, à l'établissement d'une plus grande distance sociale entre le roi et les membres de sa cour dans le dernier quart du xviii e siècle.

Frutto di una rielaborazione critica di un convegno tenutosi presso il castello di Lagnasco (CN) il 10 maggio 2016, il volume si presenta come un primo tentativo organico di analisi dello sviluppo di una delle più importanti famiglie del Piemonte tra l'Autunno del Medioevo e l'Unità d'Italia, ovvero i Taparelli. Questo percorso inizia con gli studi di Blythe Alice Raviola, Paolo Cozzo e Laura Facchin i quali, partendo da prospettive storiografiche differenti (politico istituzionali la prima, religioso-devozionali il secondo, storico-artistiche la terza), prendono in considerazione le vicende di questa famiglia nei primi secoli dell'età moderna. I contributi di Andrea Merlotti e Davide De Franco focalizzano invece l'attenzione sulle vicende dinastiche ed economiche della famiglia nel Settecento. Dopo il saggio di Mario Riberi incentrato sulle vicende d'età Napoleonica, Ida Ferrero e Michele Rosboch si concentrano su Luigi Taparelli d'Azeglio, gesuita e filosofo; mentre Matteo Traverso si dedica alla figura più nota dei Taparelli, ovvero Massimo d'Azeglio, nel particolare momento politico della crisi costituzionale subalpina del 1849, causata dalla sconfitta del regno di Sardegna nella prima guerra di indipendenza. Chiudono il volume il contributo di Andrea Pennini su Emanuele d'Azeglio – ultimo della dinastia – e quello di Pierangelo Gentile che traccia un bilancio storiografico della famiglia Taparelli, suggerendo nuovi campi d'indagine.