The Threat of Monitoring Job Search: A Discontinuity Design
In: CESifo Working Paper Series No. 3267
69 Ergebnisse
Sortierung:
In: CESifo Working Paper Series No. 3267
SSRN
In July 2004, the Belgian government intensified monitoring within the Unemployment Insurance scheme. Workers claiming unemployment benefits for more than 13 months are notified that past job-search behavior will be monitored 8 months later. In one region the target group is counseled shortly after the notification, while in others not or only once the monitoring has taken place. We exploit the discontinuity in the treatment assignment at the age of 30 to evaluate the threat effect of the notification on the probability of employment. We find that the effect is heterogeneous and critically depends on whether and when notified workers are counseled.
BASE
In July 2004, the Belgian government intensified monitoring within the Unemployment Insurance scheme. Workers claiming unemployment benefits for more than 13 months are notified that past job-search behavior will be monitored 8 months later. In one region the target group is counseled shortly after the notification, while in others not or only once the monitoring has taken place. We exploit the discontinuity in the treatment assignment at the age of 30 to evaluate the threat effect of the notification on the probability of employment. We find that the effect is heterogeneous and critically depends on whether and when notified workers are counseled.
BASE
In: IZA Discussion Paper No. 5337
SSRN
In: IZA Discussion Paper No. 632
SSRN
In: Economics of education review, Band 95, S. 102424
ISSN: 0272-7757
Dans ce numéro de Regards économiques, trois questions sont étudiées. D'une part, nous examinons si, en Belgique, la relation entre l'emploi et l'activité économique s'est renforcée au cours des dernières années. D'autre part, nous essayons de déterminer quels sont les principaux facteurs qui, en Belgique, ont contribué à la forte création d'emplois depuis 2015. Enfin, nous apportons quelques éléments d'analyse sur les impacts possibles sur l'emploi de la politique de modération salariale mise en œuvre en Belgique entre 2015 et 2018. Les résultats principaux de notre analyse sont les suivants. Entre 2015 et 2018, près de 230.000 nouveaux emplois ont été créés en Belgique, dont 158.000 dans le secteur salarié privé. Notre analyse a mis en évidence qu'une part non négligeable (40 %) de ces créations d'emplois provient de facteurs qui ne sont pas propres à la période considérée, en raison d'une inertie importante dans l'évolution de l'emploi. Et parmi les emplois supplémentaires qui sont le résultat de facteurs spécifiques aux quatre dernières années écoulées, les conditions économiques jouent un rôle prépondérant, d'un ordre de grandeur cinq fois plus élevé que l'évolution du coût du travail. Certes, les pouvoirs publics ont des leviers d'action pour soutenir l'activité économique mais, dans une économie très ouverte comme la Belgique, celle-ci est en grande partie déterminée par celle de nos partenaires commerciaux. Récemment, plusieurs études ont entrepris d'évaluer quel a été l'impact de la politique de modération salariale menée par le gouvernement sortant sur les créations nettes d'emplois enregistrées au cours des dernières années. Selon au moins deux études dont nous avons connaissance (FEB, 2017; Bijnens et Konings, 2019), l'impact estimé est très positif : + 140.000 emplois et + 75.000 emplois salariés supplémentaires dans le secteur privé, pour ces deux études respectivement. Nos résultats suggèrent que l'impact est plus modeste, et ce pour deux raisons. Premièrement, notre analyse ne révèle pas l'existence de rupture dans l'intensité en emplois de la croissance économique sur la période étudiée (1995-2018). Il nous semble que si les mesures de réduction du coût du travail (les récentes ainsi que celles prises par les gouvernements précédents) avaient eu un impact positif important sur la création d'emplois, une rupture aurait été détectée, comme cela est le cas pour l'Allemagne et les Pays-Bas. En second lieu, les résultats de nos simulations montrent que l'ensemble des mesures d'abaissement du coût du travail prises pendant la législature qui se termine aurait permis la création de 59.000 emplois supplémentaires dans l'ensemble de l'économie et de 27.500 unités si on se limite à l'emploi salarié dans le secteur privé (comme le font les études de la FEB, 2017 et de Bijnens et Konings, 2019). En tenant compte du nécessaire financement de certaines mesures et de leurs effets retour potentiellement positifs sur la croissance économique, nous estimons que l'impact global de la politique de modération salariale devrait être légèrement supérieur au chiffrage généré par nos simulations.
BASE
Dans ce numéro de Regards économiques, trois questions sont étudiées. D'une part, nous examinons si, en Belgique, la relation entre l'emploi et l'activité économique s'est renforcée au cours des dernières années. D'autre part, nous essayons de déterminer quels sont les principaux facteurs qui, en Belgique, ont contribué à la forte création d'emplois depuis 2015. Enfin, nous apportons quelques éléments d'analyse sur les impacts possibles sur l'emploi de la politique de modération salariale mise en œuvre en Belgique entre 2015 et 2018.
BASE
Dans ce numéro de Regards économiques, trois questions sont étudiées. D'une part, nous examinons si, en Belgique, la relation entre l'emploi et l'activité économique s'est renforcée au cours des dernières années. D'autre part, nous essayons de déterminer quels sont les principaux facteurs qui, en Belgique, ont contribué à la forte création d'emplois depuis 2015. Enfin, nous apportons quelques éléments d'analyse sur les impacts possibles sur l'emploi de la politique de modération salariale mise en œuvre en Belgique entre 2015 et 2018.
BASE
Le marché du travail wallon a présenté quelques signes encourageants au cours des années 2000, tant sur le plan de la création d'emplois (souvent soutenus par des aides publiques) que du chômage. La Wallonie connaît néanmoins depuis plus de trois décennies un chômage très élevé, souvent de longue durée, en particulier pour certains groupes (les jeunes peu scolarisés par exemple) et certaines sous-régions. Une telle expérience marque profondément. Des politiques fédérales de soutien financier à l'emploi vont prochainement être transférées à la Région wallonne. Qu'en faire ? Le marché du travail wallon connaît simultanément un problème de rareté d'offres d'emploi (même si cette insuffisance est souvent exagérée1) et des difficultés de rencontres entre offre et demande d'emploi. Confrontés à un manque important d'évaluations rigoureuses des politiques menées, nous préconisons les orientations suivantes en ce qui concerne les politiques d'emploi
BASE
Ce numéro de Regards économiques se concentre sur divers aspects du "plan Marshall" (ci-dessous "le plan") qui ont un lien direct avec le marché du travail en Wallonie. Il les situe par rapport à son fonctionnement, par rapport à certaines politiques fédérales et à la problématique salariale en Belgique et dans ses régions. Face aux difficultés à pourvoir certains types d'emplois vacants en Wallonie et au manque simultané d'opportunités d'emploi, quels sont les remèdes ? Où le plan peut-il agir ? "Le problème de la Wallonie, c'est le manque d'offres d'emploi", entend-on dire souvent. D'un autre côté, depuis quelques années, est apparue la problématique des postes vacants difficiles à pourvoir (ou des "fonctions critiques"). Bien que la coexistence de ces deux problèmes n'ait rien de surprenant, on a de bonnes raisons de se soucier simultanément de chacun d'eux. Divers mécanismes sont à prendre en compte. Le "plan" agit sur certains d'entre eux mais doit être complété par des outils fédéraux. Le plan devrait par divers canaux stimuler à terme le nombre de postes vacants créés (renforcement de l'innovation, stimulation de la création d'activités et création de "pôles de compétitivité"). Il est trop tôt cependant pour en juger. L'essentiel dépendra de la capacité de nos institutions publiques et privées à mettre ces actions en œuvre avec efficacité. Dans ses domaines de compétence, le "plan" prévoit des mesures qui devraient favoriser la conciliation entre vie familiale et professionnelle (renforcement des capacités d'accueil de jeunes enfants et d'aide «aux personnes dépendantes» par le recrutement de près de 2000 emplois subventionnés dans le secteur non marchand). Ceci devrait faciliter l'acceptation d'une offre d'emploi. Le FOREM et des organismes privés cherchent à faciliter la rencontre entre demandeurs d'emplois et postes vacants. Le plan prévoit un renforcement des moyens du FOREM à cet égard mais uniquement en faveur des stagiaires en formation au sein du FOREM lui-même. Cette restriction est difficile à justifier. Comme les difficultés de recrutement tiennent aussi à un déficit de compétence, le "plan" prévoit un renforcement de l'effort de formation, en particulier pour les fonctions identifiées comme critiques et dans les secteurs liés aux pôles de compétitivité. Cette sélectivité apparaît cohérente. Divers instruments renforcés par le "plan" (le Plan Formation-Insertion, l'apprentissage des langues, l'enseignement en alternance) ne sont pas nouveaux. Ils ont fait parfois l'objet d'évaluations critiques. On attend des décideurs qu'ils prennent la pleine mesure des conclusions essentielles de celles-ci parallèlement à l'octroi de moyens supplémentaires. Le "plan" intègre la création d'un instrument nouveau par la Communauté française: les Centres de Technologies Avancées. Il s'agit de labelliser et de renforcer les moyens d'établissements scolaires spécialisés dans des secteurs porteurs d'emploi. Ces centres s'ajoutent à une autre structure, créée assez récemment par la Région wallonne et dénommée les Centres de compétence. Etant donné la rapidité des évolutions technologiques, l'enjeu est de taille. La sélection des projets et la coordination entre la Région et la Communauté seront ici aussi déterminants. La difficulté à pourvoir des emplois vacants est aussi liée à des facteurs non monétaires nuisibles à la qualité de l'emploi (horaires difficiles, risques d'accident de travail, etc.), au statut social associé ou non à l'emploi et aux images que l'on a de la fonction offerte (voir la récente étude du DULBEA sur ce sujet). Dans le cadre du "plan", le FOREM a récemment mis en place un "plan d'action"qui vise notamment à agir sur certains de ces aspects. Sans oublier les actions régionales dans le domaine du transport public et du logement, qui ne relèvent pas du "plan", pour promouvoir davantage une meilleure rencontre entre les emplois vacants et les demandeurs d'emploi, la Région wallonne doit en particulier s'appuyer sur les instruments suivants, qui sont essentiellement du ressort de l'Etat fédéral : On sait que les gains monétaires immédiats en cas de reprise d'emploi se sont accrus dans bien des cas entre 1999 et 2003. Ces gains paraissent toutefois demeurer fort faibles en cas de reprise d'un emploi à bas salaire et à temps partiel. Le gouvernement fédéral s'est engagé à adapter périodiquement les prestations de remplacement de revenus des salariés. Face à cela, pour éviter le développement de désincitants à la reprise d'emploi, toute modification de la (para)fiscalité devrait avoir un double souci : (a) elle devrait atteindre les catégories au bas de l'échelle des revenus du travail d'une manière immédiatement tangible pour celles-ci (via en particulier les cotisations personnelles ou le précompte professionnel); (b) cependant, on ne peut alléger la (para)fiscalité au bas de l'échelle des revenus sans un ajustement dans le même sens pour les revenus plus élevés sous peine de créer des incitations perverses qui réduiraient la base taxable. Il est possible que le plan d'activation du comportement de recherche d'emploi entraîne une augmentation de l'effort de recherche. Les évaluations sont en cours. Pour autant qu'elles stimulent effectivement l'effort de recherche d'emploi, les politiques actives rendant celui-ci plus efficace (conseillers en recherche d'emploi, ateliers de recherche active, stage de mise en situation professionnelle) peuvent stimuler une embauche durable, ainsi que l'a montré une évaluation en France. Le plan d'accompagnement des chômeurs pourrait affecter le comportement de recherche d'emploi par ce canal et pas uniquement par le contrôle qu'il exerce. Coûts salariaux et productivité : Faut-il régionaliser la formation des salaires, alléger le coût du travail ? Le "plan" n'aborde qu'incidemment la problématique du coût du travail. A-t-il tort? En soi, non, car la matière est fédérale. Cette problématique et celle de la productivité sont néanmoins en toile de fond du "plan" et de bien des débats. Nous avons donc estimé utile de consacrer un part de ce numéro à ces aspects. Sur base des récentes statistiques de l'ICN, comparés à la Wallonie, le coût salarial par personne est dans la plupart des secteurs supérieur en Flandre (en moyenne, l'écart est de 8% en 2003) mais la productivité du travail est dans la plupart des secteurs supérieure en Flandre (en moyenne, l'écart est de 14% en 2004). En combinant ces informations pour 2003, on conclut que le coût salarial par unité de valeur ajoutée est en moyenne inférieur de 4,5% en Flandre. Ces moyennes cachent néanmoins une hétérogénéité sectorielle importante. De ce constat, on peut être tenté de conclure qu'il faudrait abandonner la formation des salaires au niveau (interprofessionnel et sectoriel) fédéral au profit d'une négociation à un niveau régional ou local. Ceci devrait conduire à une meilleure prise en compte des conditions locales du marché du travail lors de la négociation salariale. Nous émettons des doutes sur l'efficacité d'une telle approche. Il est bien établi que les salaires réagissent faiblement au niveau du chômage en Belgique. Rien ne permet de penser qu'une forme de régionalisation modifierait l'ampleur de cette saine réaction. Plus fondamentalement, les résultats d'une négociation se jugent par comparaison aux résultats obtenus par d'autres négociations salariales. Si donc on découpe les commissions paritaires nationales en commissions (sous-)régionales, on doit s'attendre à un effet de comparaison très puissant entre les ex-membres de la même commission nationale. Une régionalisation des négociations est alors moins efficace du point de vue de l'emploi qu'une négociation nationalequi prend en compte les spécificités régionales. Ceci est vrai tant pour la Flandre que pour les autres régions. Sans être le seul facteur pertinent (voir notamment le numéro 41 deRegards économiquesrelatif à la fiscalité), le coût du travail est un facteur central pour les régions belges. Outre le ciblage inadéquat des allégements structurels (fédéraux) de cotisations patronales de sécurité sociale, nous rappelons que des subventions temporaires à l'embauche présentent une efficacité du point de vue de l'insertion en emploi pour autant que le ciblage soit adéquat et la durée de subvention courte (un an devrait être un ordre de grandeur). La région wallonne a de longue date privilégié une autre option : les créations directes et/ou la subvention forte et durable d'emplois réservés aux chômeurs. Le "plan" prolonge cette option par le subventionnement de 2000 emplois supplémentaires (voir point b ci-dessus). Les secteurs bénéficiaires – dans une large mesure les secteurs publics et non-marchand – reçoivent ainsi un soutien parfois essentiel. Il nous apparaît que cette dernière motivation domine en pratique. Nous ne voyons donc pas les raisons de réserver ces emplois à des personnes disposant de statuts spécifiques – souvent complexes à définir. Que faut-il faire et, surtout, ne pas faire en matière d'évaluation des politiques d'emploi? L'enjeu de l'évaluation est proclamé de plus en plus souvent, en particulier par le "plan". Mais est-on bien conscient de ce que "évaluer" veut dire? Nous sommes convaincus du contraire. Le «nombre de contrats signés», le «nombre de bénéficiaires», le «parcours des bénéficiaires sur le marché du travail» et même une comparaison grossière entre ces parcours et ceux d'un vague groupe de contrôle sont autant d'indicateursdescriptifsintéressants. Ils ne permettent cependantpasde se prononcer sur l'effet du dispositif sur les chances d'insertion des demandeurs d'emploi. Des méthodes plus sophistiquées et plus fiables existent mais elles ne s'improvisent pas. Elles requièrent du temps et un savoir-faire pointu. Nous préconisons donc ceci: Il y a lieu de penser l'évaluation d'un programme avant même son lancement. Il faudrait interdire le lancement d'une nouvelle politique avant que le processus d'évaluation n'ait été défini et reconnu pertinent par une instance indépendante. L'Institut Wallon de l'Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS) doit être doté de moyens substantiellement plus importants pour qu'il puisse notamment mener à bien ses missions d'évaluation.
BASE
Dans les jours qui viennent, le gouvernement devra prendre des décisions concernant le ciblage du renforcement de la réduction structurelle des cotisations sociales patronales prévu dans le tax shift. Dans ce numéro de Regards économiques, nous formulons une proposition concrète pour ce ciblage et quantifions ses effets sur l'emploi. Soyons clairs : l'enveloppe budgétaire prévue par le gouvernement (2.335 millions € sur la période 2016 – 2019) ne permettra pas de financer à la fois une réduction généralisée des cotisations patronales (le passage à un taux facial effectif de 25 %) et un renforcement significatif de la réduction structurelle sur les bas salaires. Des choix importants s'imposent donc quant à l'affectation de cette enveloppe budgétaire. Considérant que la création d'emplois est la priorité, le ciblage sur les bas salaires s'impose. Une autre forme de ciblage aurait en effet un impact nul ou très limité sur l'emploi. Nous formulons une proposition à l'horizon 2016 qui s'inscrit dans l'enveloppe prévue par le gouvernement fédéral pour cette année (1.280 millions €). Selon notre proposition, prenant le taux de cotisation de 32,4 % comme taux facial, la réduction structurelle des cotisations patronales prendrait la forme suivante : Suppression totale des cotisations patronales pour tout niveau de salaire égal au revenu minimum moyen garanti en Belgique (1.559 € bruts/mois à 21 ans). A ce niveau, la réduction de cotisations patronales représente plus de 500 €/mois.Entre le revenu minimum et 1,5 fois le revenu minimum (2.339 €/mois), la réduction de cotisations patronales diminue de manière linéaire. Pour un niveau de salaire égal à 1,5 fois le revenu minimum (2.339 €), elle atteint 154 €/mois, soit le montant de la réduction forfaitaire de cotisations patronales qui est en vigueur actuellement.La réduction forfaitaire de 154 €/mois reste appliquée jusqu'au seuil «haut salaire» actuel de 4.467 €/mois. A ce niveau, le taux de cotisations patronales s'élève à 29 %.Au-delà de 4.467€/mois, le taux de cotisations patronales qui prévaut est de 29 %.Notre proposition amènerait le taux effectif moyen de charges patronales de 26 % à 23 %, si l'on prend 32,4 % comme taux facial de référence. Le renforcement de la réduction de cotisations patronales sous 2.339 € devrait créer ou sauvegarder à terme entre 28.000 et 47.000 emplois sous ce seuil de salaire. Notre étude n'a pas abordé l'importante question du financement d'une réduction renforcée des cotisations patronales sur les travailleurs à bas salaires. Avec le ciblage que nous proposons, l'effet des réductions de cotisations sociales patronales sur l'emploi est maximal. Plus les retombées sur l'emploi sont favorables, moins la question du financement alternatif de la sécurité sociale est aiguë. Compte tenu des effets limités sur l'emploi d'une réduction de charges patronales sur les salaires moyens et élevés, une proposition qui amènerait le taux effectif de cotisations patronales à 25 % engendrerait un besoin de financement alternatif de la sécurité sociale nettement supérieur.
BASE
in the coming days, the government will have to take decisions on targeting the strengthening of the structural reduction in employers' social security contributions provided for in the tax shift. In this economic overview, we make a concrete proposal for this targeting and quantify its impact on employment. ; Dans les jours qui viennent, le gouvernement devra prendre des décisions concernant le ciblage du renforcement de la réduction structurelle des cotisations sociales patronales prévu dans le tax shift. Dans ce numéro de Regards économiques, nous formulons une proposition concrète pour ce ciblage et quantifions ses effets sur l'emploi.
BASE
In the Walloon labour market, a number of encouraging findings were made in the 2000s, both in terms of job creation (often supported by government measures) and unemployment. However, unemployment in Wallonia has been particularly high for 30 years and is often of long duration. This is particularly true for certain groups (for example, low-skilled young people) and certain sub-regions, a situation which has fallen dramatically in Wallonia. However, federal powers in the area of financial support for employment will soon be transferred to the Walloon Region. What can this be done? ; Op de Waalse arbeidsmarkt konden tijdens de jaren 2000 een aantal bemoedigende vaststellingen worden gedaan, zowel wat de creatie van de werkgelegenheid (vaak ondersteund door overheidsmaatregelen) als de werkloosheid betreft. Toch is de werkloosheid in de Wallonië al meet dan dertig jaar lang bijzonder hoog en vaak van lange duur. Dit geldt vooral voor bepaalde groepen (laaggeschoolde jongeren bijvoorbeeld) en bepaalde subregio's. Deze situatie heeft diepe sporen nagelaten in Wallonië. Binnenkort worden echter federale bevoegdheden op het vlak van financiële ondersteuning van de werkgelegenheid overdragen naar het Waalse Gewest. Wat kan hiermee worden gedaan ?
BASE
In July 2004, the Belgian government intensified monitoring within the Unemployment Insurance scheme. Workers claiming unemployment benefits for more than 13 months are notified that past job-search behavior will be monitored 8 months later. In one region the target group is counselled shortly after the notification, while in others not or only once the monitoring has taken place. We exploit the discontinuity in the treatment assignment at the age of 30 to evaluate the threat effect of the notification on the probability of employment. We find that the effect is heterogeneous and critically depends on whether and when notified workers are counselled.
BASE