Parlement puissant, électeurs absents?: Les élections européennes de juin 2004
In: Sociologie politique
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In: Sociologie politique
In: Politique européenne, Heft 16, S. 83-102
ISSN: 1623-6297
World Affairs Online
Depuis une vingtaine d'années, le fait régional et l'action régionale semblent s'être fortement développés en Europe. La promotion de l'Europe des régions a été sur le devant de la scène dans la conclusion de nouveaux traités jalonnant la construction européenne depuis quinze ans. Et, de manière emblématique, a été établi un Comité des régions. Celui-ci reste à ce jour doté d'une influence formelle modeste mais son établissement atteste d'un intérêt renouvelé pour l'échelon régional, quand bien même celui-ci recouvre des réalités différentes dans les Etats membres de l'Union européenne. En parallèle à cette affirmation du fait régional, des mouvements et des partis de revendication régionaliste ont marqué les esprits par leur percée dans certains Etats. En Grande-Bretagne, en France, en Espagne ou en Italie, pour ne citer que quelques exemples, des partis régionalistes ont fait la une par leurs performances électorales et politiques, ou par leur propos :songeons au parti nationaliste basque, au Sinn Fein, à la Ligue du Nord, au Vlaams Belang, ou au parti national écossais. L'objet du livre est d'analyser l'essence de ces partis régionalistes, d'examiner leurs rôles et leurs performances dans les sociétés européennes, de questionner la nouveauté du phénomène et d'étudier dans quelle mesure ils appartiennent à une même famille. Ce travail est réalisé avec la contribution de plusieurs des meilleurs spécialistes de ces problématiques en Europe. ; info:eu-repo/semantics/published
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Socialist and Social Democratic parties leave few political observers and citizens indifferent. For several years, a certain number of actors on the political scene have presented it as a political family in crisis, lacking in imagination and dynamism, incapable of renewal and doomed to fade into insignificance. Others, on the contrary, describe it as a grouping with a promising, even brilliant future. This book does not set out to confirm either of those two visions. Its aim is to analyse in-depth the transformations which are affecting, at the current time, the different aspects of Social Democracy: new organisational models, changes in political and electoral performance, changing relations with the trade unions and civil society associations, reactions to the emergence of new political rivais and new values, new ideological trends and political programmes, etc. For the first time, the analysis does not concern exclusively Western Europe, but also deals with the Social Democratic parties of the consolidated democracies and the organisations that claim to be part of democratic socialism in Central and Eastern Europe, and highlights the specific characteristics and points in common. At the dawn of the 21st century, it is therefore the challenges and the different responses to those challenges that are analysed by several of the leading European specialists in Social Democratic parties in Europe. ; info:eu-repo/semantics/published
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In: Regional & federal studies, Band 14, Heft 4, S. 580-590
ISSN: 1743-9434
In: Regional and federal studies, Band 14, Heft 4, S. 580-590
ISSN: 1359-7566
Les partis socialistes et sociaux-démocrates laissent peu d'observateurs et de citoyens indifférents. Depuis plusieurs années maintenant, nombre d'acteurs les présentent comme une famille de partis en crise, sans imagination ni tonus, incapable de se renouveler et appelée à dépérir. D'autres, au contraire, la dépeignent comme une famille à l'avenir prometteur sinon radieux. L'objectif du livre n'est pas de confirmer l'une ou l'autre de ces visions. L'ouvrage analyse en profondeur les transformations qui touchent, dans la période contemporaine, la social-démocratie dans ses différentes facettes :évolution des modèles organisationnels, changements dans les performances politiques et électorales, rapports modifiés avec les organisations syndicales et les associations de la société civile, réactions à l'émergence de nouveaux concurrents politiques ou de nouvelles valeurs, réorientations idéologiques et programmatiques. Pour la première fois, le propos n'est pas exclusivement centré sur la partie occidentale de l'Europe mais concerne autant les partis sociaux-démocrates des démocraties consolidées que les organisations se revendiquant du socialisme démocratique en Europe centrale et orientale, et met en évidence les spécificités et les points communs.A l'aube du XXIe siècle, ce sont donc les défis et les manières d'y répondre qui sont décortiqués par plusieurs des meilleurs spécialistes européens des partis sociaux-démocrates en Europe. ; info:eu-repo/semantics/published
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In: Politique européenne, Band 6, Heft 2, S. 74-89
ISSN: 2105-2875
L'attitude du Parti travailliste à l'endroit de la construction européenne a longtemps été réservée. Dans les années soixante-dix, les travaillistes évoluent vers une attitude d'hostilité renouvelée, alors même que le gouvernement Wilson a confirmé son adhésion aux Communautés. Après la défaite de 1979, le Parti travailliste promeut un développement économique autarcique et réclame le retrait du Royaume-Uni des Communautés européennes. La cinglante défaite en 1983 force un changement de discours et de perception. Les années quatre-vingt marquent une revalorisation progressive des Communautés européennes, qu'encourage notamment le TUC. En quelques années, le clivage sur les questions européennes s'inverse en Grande-Bretagne. Le Parti travailliste, sans pour autant adhérer à une quelconque perspective fédéraliste, se pose comme le « parti européen » de Grande-Bretagne.
C'est peu dire que les élections du 13 juin 1999 ont constitué un véritable tremblement de terre pour la famille sociale chrétienne. En Flandre, le Christelijke Volkspartij (CVP) est passé sous la barre des 25% et a été devancé, à la Chambre, par les libéraux. Dans l'espace politique francophone, le parti social chrétien (PSC) est devenu la quatrième formation - la neuvième de l'échiquier politique belge -; derrière le parti socialiste (PS), la Fédération PRL-FDF-MCC et Ecolo. Avec à peine 16,5% des voix en Wallonie, le parti social chrétien a subi un revers cuisant, confirmé dans la région bruxelloise. Ces deux échecs électoraux ont contribué à un autre bouleversement :le renvoi dans l'opposition des deux formations sociales chrétiennes. L'événement est de taille. Depuis 1884, catholiques, d'abord, sociaux chrétiens ensuite, n'ont connu cette vicissitude qu'à deux reprises :entre mi-1945 et le printemps 1947, et durant la législature 1954-1958. Ces changements capitaux pour la famille sociale chrétienne méritaient indubitablement une réflexion et un examen approfondis. Telles sont les ambitions de cet ouvrage, centré sur le parti social chrétien, mais avec une référence fréquente à son alter ego flamand, l'actuel CD&V. Les transformations du PSC sont analysées sous plusieurs angles :historique, programmatique, organisationnel, politique ou encore électoral. A l'heure de la réflexion sur la recomposition politique en Belgique et de l'introspection dans les rangs sociaux chrétiens, ce livre vient à point nommé. ; info:eu-repo/semantics/published
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In: Cahiers marxistes: cm, Heft 222, S. 25-40
ISSN: 0591-0633
In: Revue française de science politique, Band 56, Heft 2, S. 343
ISSN: 0035-2950
es élections européennes de juin 2004 se sont déroulées dans un contexte exceptionnel. Quelques semaines avant le scrutin, l'Europe des quinze s'était élargie à dix nouveaux Etats, portant à vingt-cinq le nombre de membres de l'Union européenne. 351 millions d'électeurs avaient été convoqués pour élire 732 députés européens, des chiffres inégalés jusque-là. Jamais les prérogatives du Parlement européen n'avaient été aussi importantes. Au surplus, au terme du travail de la Convention européenne pour rédiger un texte constitutionnel, après un premier échec au Conseil européen en décembre 2003, les chefs d'Etats et de gouvernement devaient s'accorder, quelques jours plus tard, pour soumettre aux citoyens européens leur projet de Constitution pour l'Union européenne. A circonstances exceptionnelles, mobilisation exceptionnelle ?Las. Les espoirs de ceux qui escomptaient un élan de politisation du scrutin voire d'enthousiasme pour l'Union européenne furent déçus. Deux commentaires d'évidence s'imposèrent au soir du scrutin :le triomphe de l'abstention et la progression de l'euroscepticisme. Cette observation spontanée recouvre-t-elle (toute) la réalité des élections européennes de juin 2004 ?Dans des contributions monographiques et transversales, quelques-uns des meilleurs spécialistes des élections européennes nuancent ou contredisent cette représentation. Ils débattent des termes nationaux et européens du scrutin européen de juin 2004. Les formes et les causes de l'abstention sont analysées en profondeur. Et la thèse du développement de l'euroscepticisme est l'objet de développements multiples. ; info:eu-repo/semantics/published
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