Le fichier attaché à cette référence, version publiée de l'œuvre, est librement accessible, sans embargo, en accord avec les Editions de l'Université de Bruxelles ; http://www.editions-universite-bruxelles.be/fiche/view/2529 ; info:eu-repo/semantics/published
Depuis un quart de siècle, plusieurs partis d'extrême droite ou de la droite populiste ont opéré une percée dans leur système politique national :le Front national en France, le FPÖ en Autriche, le parti du progrès en Norvège et au Danemark, le parti populaire danois, le parti national slovaque, le Mouvement social italien-Alliance nationale, la Ligue du nord, les Republikaner, le NPD et la DVU en Allemagne, la Liste Pim Fortuyn et le parti de la Liberté aux Pays-Bas, Ataka en Bulgarie, le parti populaire de la Grande Roumanie, le Vlaams Belang et le Front national en Belgique, l'Union démocratique du Centre en Suisse, LAOS en Grèce… Au surplus, un fait politique nouveau s'est imposé ces dernières années :outre la progression électorale et politique observée par nombre de ces partis, plusieurs formations d'extrême droite ont accédé aux responsabilités gouvernementales ou ont soutenu des gouvernements de l'extérieur. Par delà les riches travaux consacrés aux développements des partis d'extrême droite, il s'imposait donc d'analyser les conditions et les conséquences de cette nouvelle donne. Tel est l'angle d'approche de cet ouvrage, qui réunit des contributions des meilleurs spécialistes de la question. La réflexion porte sur la vie et les choix internes de ces partis. Souhaitent-ils accéder au pouvoir ?Cette question suscite-t-elle des débats difficiles ?Observe-t-on un processus de modération quand ces formations rentrent au gouvernement ?Les militants endossent-ils ce choix ?Le parti est-il sanctionné ou conforté aux élections suivantes ?Mais elle se fixe aussi sur les dimensions extérieures à ces formations. Les thèmes portés par les partis d'extrême droite percolent-ils chez les partis démocratiques ?L'apport de l'extrême droite est-il marquant sur certains thèmes qui lui sont chers ?Embrasser l'extrême droite est-ce mieux l'étouffer ?A partir d'études de cas et d'approches comparées, l'ouvrage fournit des réponses inédites à ces questions contemporaines. ; info:eu-repo/semantics/published
http://www.editions-universite-bruxelles.be/fiche/view/2419 ; Le fichier attaché à cette référence, version publiée de l'œuvre, est librement accessible, sans embargo, en accord avec les Editions de l'Université de Bruxelles ; info:eu-repo/semantics/published
Le scrutin fédéral du 10 juin 2007 a frappé les imaginations. L'ampleur des mouvements électoraux a été notable en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles. Mais que s'est-il vraiment produit ce dimanche 10 juin 2007 dans le chef des électeurs et comment comprendre la structure du vote ?Pour approcher ces questions difficiles, le Centre d'étude de la vie politique de l'Université libre de Bruxelles (ULB) a réalisé une enquête « sortie des urnes » auprès de 3 000 électeurs bruxellois et wallons :cet ouvrage en présente les résultats. Ils sont déclinés et analysés à la lumière des approches classiques du comportement électoral et des divisions propres à la société belge. Les lignes de démarcations traditionnelles sont mises en évidence :clivages socio-économique et philosophique, positionnements sur les questions de société ou sur l'ouverture à l'autre. Leur validité est testée, de même que la structuration de l'électorat par rapport à ces lignes de démarcation. Des indicateurs classiques de distinction du comportement, comme le niveau de capital scolaire, sont aussi abordés pour mesurer leur pertinence et leur influence sur l'expression du vote. Mais des thématiques moins habituelles, plus nouvelles, sont aussi traitées :l'examen des transferts de voix d'une élection à l'autre, le comportement électoral d'un groupe de plus en plus important – l'électorat de confession musulmane – ou encore la configuration à Bruxelles, parent pauvre des études électorales en Belgique. Au final, l'ouvrage donne nombre d'indications permettant de comprendre les ressorts du vote dans l'espace francophone en Belgique et d'approcher ce qui s'est produit le 10 juin 2007 chez les électeurs. ; info:eu-repo/semantics/published
http://www.editions-universite-bruxelles.be/fiche/view/2419 ; Le fichier attaché à cette référence, version publiée de l'œuvre, est librement accessible, sans embargo, en accord avec les Editions de l'Université de Bruxelles ; info:eu-repo/semantics/published
The chapter confronts evidence about evolution of militant behaviour in contemporary Europe, mainly Belgium and France : how new models of public involvement substitute to old forms of militant participation and in what measure those old forms resist.
Enclavée en région flamande, Bruxelles est aujourd'hui bien plus que le carrefour des migrations flamandes et wallonnes. Près de la moitié de sa population est étrangère ou d'origine étrangère. Si le français reste dominant, de nombreuses autres langues y sont parlées. Bruxelles va être confrontée à deux enjeux superposés :celui de la dualisation sociale de la ville et celui de l'identité plurielle. Comment faire de la différence culturelle une source de progrès plutôt de d'affrontement ? ; info:eu-repo/semantics/published
Le 8 octobre 2006 se sont tenues les élections communales. Celles-ci revêtent toujours une importance marquée en Belgique eu égard au poids des communes dans la structure institutionnelle belge et compte tenu de l'enracinement local des mandataires politiques. Le scrutin a dégagé un certain nombre d'enseignements intéressants pour la vie politique belge, à une encablure des élections législatives du 10 juin 2007. Les élections communales sont intervenues dans un contexte institutionnel nouveau, suite à la régionalisation de la loi provinciale et communale. Elles se sont aussi déroulées dans un moment politique marqué, surtout, par les difficultés du VLD dans le spectre politique flamand et du PS, confronté aux « affaires » à Charleroi et au dossier 'Sotegec' à Namur, dans l'espace francophone. Cette contribution se déclinera en trois temps. En première approche, nous rappellerons le cadre dans lequel est intervenu le scrutin municipal. Dans un deuxième temps, nous analyserons la performance électorale et politique des partis dans les trois espaces régionaux, flamand, bruxellois et wallon. Enfin, nous envisagerons l'impact des élections communales sur les partis et leur stratégie à l'horizon des élections fédérales du printemps 2007. ; info:eu-repo/semantics/published
Résumé Ces dernières années, les minorités ethniques d'origine immigrée sont devenues un groupe électoral non négligeable dans les villes belges. Cet article présente la première analyse des comportements électoraux des minorités ethniques en Belgique, en utilisant des données à la sortie des bureaux de vote lors des élections locales de trois communes de la Région de Bruxelles-Capitale. Nous cherchons à savoir si les électeurs immigrés d'origine non européenne ont une préférence particulière liée à un parti qui ne peut être expliquée par d'autres variables sociodémographiques. Selon la théorie des structures des opportunités discursives, on pourrait s'attendre à une moindre importance du vote ethnique dans le contexte belge, dans lequel la mobilisation ethnique est découragée. Cependant, le vote de préférence pour les candidats belges d'origine étrangère apparaît comme relativement important à Bruxelles.
In: Acta politica: AP ; international journal of political science ; official journal of the Dutch Political Science Association (Nederlandse Kring voor Wetenschap der Politiek), Band 45, Heft 3, S. 273-298
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The last local elections in Wallonia were marked by the introduction of a new legislation concerning the way mayors are appointed. Before 2006, mayors were appointed by the regional government. Since the last elections, a new decree institutes that is automatically appointed mayor the candidate having most preferential votes from the list having most seats. In this article, we explore how the new legislation has affected the way voters behave in 2006 & also how it has affected parties when it comes to coalition agreements. What appears is that the new legislation has a fairly limited impact. Voters did not cast more preferential votes in 2006 than in 2000. The logics of coalitions have not been changed significantly. Finally, the only notable -- even if not spectacular -- impact of the new Walloon decree is that the elections have been much more focused on the candidates that were leading their list, the ones that were presented by their party as their candidate to become mayor. These candidates have more often been appointed mayors in 2006 than in 2000 & the proportion of preferential votes that they have received is higher in 2006. In that sense, even if the degree of change must not be exaggerated, Walloon local elections are slightly turning into a horse race between candidates leading their list. Tables. Adapted from the source document.