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World Affairs Online
Vivre et construire l'Europe à l'échelle territoriale de 1945 à nos jours
In: Euroclio / Études et documents, 53
World Affairs Online
Les étrangers dans l'Ouest de la France (XVIIIe - XXe siècle): (colloque de Cholet, 25 - 26 juillet 2002)
In: Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest 109.2002,4
La politique espagnole de la France de 1931 à 1936: une pratique française de rapports inégaux
In: Collection Recherches et documents
In: Espagne
World Affairs Online
Une acculturation postcoloniale par la langue : les enfants métis d'Indochine en France (1945-1980)
In: Relations internationales: revue trimestrielle d'histoire, Band 188, Heft 4, S. 43-58
ISSN: 2105-2654
Entre 1947 et 1975, 5 000 enfants métis, nés en Indochine (eurasiens et autres) et délaissés par leurs pères, ont été envoyés en France par la Fédération française des Œuvres de l'enfance française d'Indochine. L'objectif de cette association et des autorités françaises était leur assimilation dans la société métropolitaine. Cette contribution interroge la manière dont ces enfants sont passés de leur langue maternelle (vietnamien, lao, khmer…) à la langue de leurs pères ; et aussi comment ils ont appréhendé le français, tout à la fois langue coloniale et langue d'intégration. Confrontés aux archives disponibles, les témoignages des personnes concernées – aujourd'hui âgées de 55 à 90 ans –, documentent le déracinement et l'acculturation linguistique postcoloniale qui leur ont été imposés.
L'adoption transnationale entre idéologies, humanitaire et catharsis: Fins de guerres, décolonisation et guerre froide en France et aux États-Unis (1945-1975)
In: Annales de démographie historique: ADH, Band 141, Heft 1, S. 95-122
ISSN: 1776-2774
Les débuts de « l'adoption entre pays » sont très liés aux contextes de guerre et de décolonisation. Des adoptions d'enfants nés en Allemagne de pères alliés venus occuper le pays après 1945 aux adoptions d'enfants vietnamiens par des Américains à la fin de la guerre du Vietnam, de nombreux mouvements d'adoption ont été induits par les décolonisations et les conflits de la guerre froide. Cet article propose une réflexion croisant l'histoire de l'adoption internationale et les questionnements rénovés depuis quelques années sur les fins de guerres et les fins d'empires dans lesquels les enfants et les jeunes ont été assignés à des rôles importants. Les États-Unis et la France constituent deux cas intéressants à croiser. Celle-ci perd son empire colonial dans les années 1950 et 1960 ce qui la contraint à une redéfinition de ses rapports avec les populations du monde ; ceux-là, en tant que puissance mondiale, assument à partir de 1945 le leadership du monde occidental et, durant la guerre froide, mènent des conflits qui les confrontent à d'autres populations. Ces ruptures et ces évolutions qui touchent les sociétés concernées impliquent de nouveaux rapports à l'altérité et des adaptations du gouvernement des populations. C'est dans ces contextes, populationniste en France et interventionniste aux États-Unis, que l'adoption internationale se développe, notamment pour les enfants métis nés des relations sexuelles entre soldats français ou américains et des femmes autochtones. L'article interroge la fonction cathartique de l'adoption internationale au cours ou à la suite de périodes et d'événements qui incitent certaines personnes à vouloir réparer ou à vouloir promouvoir des projets humanistes. Il est également intéressant d'évaluer la part de l'idéologie et le poids des émotions et des élans humanitaires en faveur de l'adoption qu'ils suscitent. Les traces du passé colonial sont bien sûr interrogées avec les notions de race et de citoyenneté, ainsi que la question, humainement très sensible chez les personnes adoptées, des origines.
L'adoption internationale: Un facteur d'évolution de la morphologie familiale (1945–1985)
In: French politics, culture and society, Band 38, Heft 3, S. 16-39
ISSN: 1558-5271
In France, international adoption developed in the 1960s and became an important social phenomenon in the 1980s. During this period, successive regulations led to differences in the ways the interest of the French child and the foreign child were treated. This situation also challenged the established norms of the conjugal family. Adopting a foreign child made it possible to "make a family" differently, and gave French society new forms of the family to consider that both shaped and illustrated the evolution of family morphology. Adoptive families also participated in debates on the concepts of family, kinship, and parenthood, and they helped to make disabled children and so-called "children of color" more accepted.*Full article in French
Véronique PACHE HUBER, Charles-Édouard DE SUREMAIN et Élise GUILLERMET (dir.), Production institutionnelle de l'enfance. Déclinaisons locales et pratiques d'acteurs (Amérique latine & Europe) , Liège, Presses Universitaires de Liège, coll. « Mondes de l'enfance », 2016, 196 p
In: Annales de démographie historique: ADH, Band 136, Heft 2, S. 286-287
ISSN: 1776-2774
ROSE DUROUX, CATHERINE MILKOVITCH-RIOUX (ÉD.), Enfances en guerre. Témoignages d'enfants sur la guerre , Chêne-Bourg, Georg, 2013, 269 p., ISBN 978-2-8257-1018-0
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 66-1, Heft 1, S. 127-128
ISSN: 1776-3045
Les « enfants de Madame Massu ». Œuvre sociale, politique et citoyenneté pendant et après la guerre d'Algérie (1957-1980)
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 64-3, Heft 3, S. 125-150
ISSN: 1776-3045
L'Association pour la formation de la jeunesse (AFJ) est créée à Alger en 1957 dans le but de recueillir des enfants musulmans isolés et de leur apporter une formation dans un contexte de guerre où les enjeux autour de l'enfance et de la jeunesse sont exacerbés. Présidée par Suzanne Massu – épouse du général qui mène alors la « bataille d'Alger » – l'association gère plusieurs établissements accueillant des centaines de yaouleds . L'entreprise sociale n'est pas exempte de dimensions politiques et de motivations idéologiques : il s'agit aussi de préparer ces garçons à devenir des citoyens français à part entière dans une Algérie nouvelle. Confrontée à l'évolution politique de la question algérienne, l'association s'adapte. Profitant d'une colonie de vacances organisée en Béarn durant l'été 1961, des dizaines d'enfants restent en France, d'autres sont amenés d'Alger au printemps 1962. Dans les années 1960 et 1970, les adolescents grandissent, entrent en formation professionnelle puis s'insèrent dans la vie active, se marient et gardent un lien personnel fort avec Suzanne Massu. Les jeunes sont invités à changer leurs prénoms arabes ou berbères pour des prénoms français, à confirmer leur nationalité française. Aujourd'hui encore ils entretiennent une mémoire ténue des « enfants de Madame Massu » comme ils aiment s'appeler eux-mêmes. Des sources inédites et très diverses permettent d'éclairer la réponse politique et sociale à la situation des yaouleds . Le prolongement de l'action au-delà de la guerre d'Algérie permet de mieux cerner les intentions biopolitiques et les modalités pratiques qui transforment des enfants nécessiteux d'Alger en citoyens français, comme si c'était une victoire symbolique et ultime au-delà de l'Algérie française.
Regulating a particular form of migration at the European level: the Council of Europe and intercountry adoptions (1950-1967)
In: Peoples and Borders, S. 77-90
L'action du Centre international de l'enfance dans l'espace colonial français en Afrique (1949-1960)
Dans ses mémoires, Robert Debré consacre tout un chapitre aux «enfants des pays déshérités». Il écrit que «C'est en Afrique surtout que le Centre International de l'Enfance a, pendant des années, travaillé avec ardeur et succès». L'objet de cette contribution est de montrer comment le Centre International de l'Enfance a agi en Afrique dès les premières années après sa création, en tant qu'acteur important dans les processus d'éducation à la santé, en tant que participant actif des échanges transnationaux sur les questions de protection de l'enfance, en tant que promoteur - dans chaque espace avec lequel il était en relation - du développement de politiques «enfance-jeunesse » intégrées dans le champ économique et social. Dépendant doublement - et également, à sa création du moins - du financement de l'UNICEF et de l'Etat français, le CIE se trouve à l'interface des grandes organisations de la galaxie onusienne (OMS, UNESCO, FAO, etc.) et de la France. Robert Debré exprime ainsi son engagement et sa motivation lors de la création du CIE : «je souhaitais pour mon pays une participation active à l'accomplissement de la tâche du FISE qui lui permettrait d'assurer une place à la langue française, à sa pensée, à sa manière d'envisager les problèmes de coopération». Pour le CIE, agir en Afrique c'est donc d'abord et avant tout s'investir dans l'espace colonial françaisregroupé dans l'Union Française jusqu'en 1958[3] et développer une œuvre médicale et sanitaire entamée antérieurement. Les sources mobilisées sont essentiellement les archives du CIE déposées à la Bibliothèque de l'Université d'Angers en 1999. Ce fonds (appelé CIDEF du nom de l'organisme qui succède au CIE en 1996), désormais classé, est inédit et constitue une source de premier ordre pour faire l'histoire des grandes questions d'éducation sanitaire et sociale relatives à l'enfance au second XXe siècle[5]; il est notamment très complémentaire de celui de l'UNICEF. Les documents relatifs à l'action du CIE en Afrique sont présents dans tous les grands ...
BASE
L'action du Centre international de l'enfance dans l'espace colonial français en Afrique (1949-1960)
Dans ses mémoires, Robert Debré consacre tout un chapitre aux «enfants des pays déshérités». Il écrit que «C'est en Afrique surtout que le Centre International de l'Enfance a, pendant des années, travaillé avec ardeur et succès». L'objet de cette contribution est de montrer comment le Centre International de l'Enfance a agi en Afrique dès les premières années après sa création, en tant qu'acteur important dans les processus d'éducation à la santé, en tant que participant actif des échanges transnationaux sur les questions de protection de l'enfance, en tant que promoteur - dans chaque espace avec lequel il était en relation - du développement de politiques «enfance-jeunesse » intégrées dans le champ économique et social. Dépendant doublement - et également, à sa création du moins - du financement de l'UNICEF et de l'Etat français, le CIE se trouve à l'interface des grandes organisations de la galaxie onusienne (OMS, UNESCO, FAO, etc.) et de la France. Robert Debré exprime ainsi son engagement et sa motivation lors de la création du CIE : «je souhaitais pour mon pays une participation active à l'accomplissement de la tâche du FISE qui lui permettrait d'assurer une place à la langue française, à sa pensée, à sa manière d'envisager les problèmes de coopération». Pour le CIE, agir en Afrique c'est donc d'abord et avant tout s'investir dans l'espace colonial françaisregroupé dans l'Union Française jusqu'en 1958[3] et développer une œuvre médicale et sanitaire entamée antérieurement. Les sources mobilisées sont essentiellement les archives du CIE déposées à la Bibliothèque de l'Université d'Angers en 1999. Ce fonds (appelé CIDEF du nom de l'organisme qui succède au CIE en 1996), désormais classé, est inédit et constitue une source de premier ordre pour faire l'histoire des grandes questions d'éducation sanitaire et sociale relatives à l'enfance au second XXe siècle[5]; il est notamment très complémentaire de celui de l'UNICEF. Les documents relatifs à l'action du CIE en Afrique sont présents dans tous les grands ...
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L'action du Centre international de l'enfance dans l'espace colonial français en Afrique (1949-1960)
Dans ses mémoires, Robert Debré consacre tout un chapitre aux «enfants des pays déshérités». Il écrit que «C'est en Afrique surtout que le Centre International de l'Enfance a, pendant des années, travaillé avec ardeur et succès». L'objet de cette contribution est de montrer comment le Centre International de l'Enfance a agi en Afrique dès les premières années après sa création, en tant qu'acteur important dans les processus d'éducation à la santé, en tant que participant actif des échanges transnationaux sur les questions de protection de l'enfance, en tant que promoteur - dans chaque espace avec lequel il était en relation - du développement de politiques «enfance-jeunesse » intégrées dans le champ économique et social. Dépendant doublement - et également, à sa création du moins - du financement de l'UNICEF et de l'Etat français, le CIE se trouve à l'interface des grandes organisations de la galaxie onusienne (OMS, UNESCO, FAO, etc.) et de la France. Robert Debré exprime ainsi son engagement et sa motivation lors de la création du CIE : «je souhaitais pour mon pays une participation active à l'accomplissement de la tâche du FISE qui lui permettrait d'assurer une place à la langue française, à sa pensée, à sa manière d'envisager les problèmes de coopération». Pour le CIE, agir en Afrique c'est donc d'abord et avant tout s'investir dans l'espace colonial françaisregroupé dans l'Union Française jusqu'en 1958[3] et développer une œuvre médicale et sanitaire entamée antérieurement. Les sources mobilisées sont essentiellement les archives du CIE déposées à la Bibliothèque de l'Université d'Angers en 1999. Ce fonds (appelé CIDEF du nom de l'organisme qui succède au CIE en 1996), désormais classé, est inédit et constitue une source de premier ordre pour faire l'histoire des grandes questions d'éducation sanitaire et sociale relatives à l'enfance au second XXe siècle[5]; il est notamment très complémentaire de celui de l'UNICEF. Les documents relatifs à l'action du CIE en Afrique sont présents dans tous les grands ...
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L'action du Centre international de l'enfance dans l'espace colonial français en Afrique (1949-1960)
Dans ses mémoires, Robert Debré consacre tout un chapitre aux «enfants des pays déshérités». Il écrit que «C'est en Afrique surtout que le Centre International de l'Enfance a, pendant des années, travaillé avec ardeur et succès». L'objet de cette contribution est de montrer comment le Centre International de l'Enfance a agi en Afrique dès les premières années après sa création, en tant qu'acteur important dans les processus d'éducation à la santé, en tant que participant actif des échanges transnationaux sur les questions de protection de l'enfance, en tant que promoteur - dans chaque espace avec lequel il était en relation - du développement de politiques «enfance-jeunesse » intégrées dans le champ économique et social. Dépendant doublement - et également, à sa création du moins - du financement de l'UNICEF et de l'Etat français, le CIE se trouve à l'interface des grandes organisations de la galaxie onusienne (OMS, UNESCO, FAO, etc.) et de la France. Robert Debré exprime ainsi son engagement et sa motivation lors de la création du CIE : «je souhaitais pour mon pays une participation active à l'accomplissement de la tâche du FISE qui lui permettrait d'assurer une place à la langue française, à sa pensée, à sa manière d'envisager les problèmes de coopération». Pour le CIE, agir en Afrique c'est donc d'abord et avant tout s'investir dans l'espace colonial françaisregroupé dans l'Union Française jusqu'en 1958[3] et développer une œuvre médicale et sanitaire entamée antérieurement. Les sources mobilisées sont essentiellement les archives du CIE déposées à la Bibliothèque de l'Université d'Angers en 1999. Ce fonds (appelé CIDEF du nom de l'organisme qui succède au CIE en 1996), désormais classé, est inédit et constitue une source de premier ordre pour faire l'histoire des grandes questions d'éducation sanitaire et sociale relatives à l'enfance au second XXe siècle[5]; il est notamment très complémentaire de celui de l'UNICEF. Les documents relatifs à l'action du CIE en Afrique sont présents dans tous les grands ensembles du fonds: rapports d'activités annuels, dossiers de travail, correspondance, budgets, etc. Les comptes rendus des réunions du Comité consultatif technique sont particulièrement précieux. En effet, ce comité examine toutes les questions et étudie toutes les orientations du CIE, c'est un organe essentiel dans la définition de la politique et l'organigramme du centre; y siègent des personnalités de l'UNICEF bien sûr, mais aussi de l'UNESCO, l'OMS, le FAO, l'OIT, et l'ONU.
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