Le conflit en grève?: Tendances et perspectives de la conflictualité contemporaine
In: L'état des lieux 6
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World Affairs Online
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In: Travail et emploi, Issue 161, p. 119-123
ISSN: 1775-416X
In: Sociologie du travail, Volume 60, Issue 1
ISSN: 1777-5701
Consultable en ligne : http://journals.openedition.org/sdt/1748 ; International audience ; The purpose of the French law of August 2008, which changed the rules of union representation,was to restore social democracy. The application of this legislation in the professional trades andits adoption by people in the field, both management and workers, must therefore be examinedfrom the perspective of this democratic principle. The approach to this is twofold. On the onehand, we must determine the meaning of the ambivalent concept of social democracy and the improvementsthat this legislation is intended to bring in daily professional relations. On the otherhand, given the segmentation of the labour market, we must verify the equality of all workersbefore the law. Given the situation of labour mobility brought about by subcontracting practices,the law has provisions that are applicable to "secondable workers" based on the principle of "closeand permanent integration into the community of work". Drawing on the example of the cleaningindustry, where we have conducted several surveys, we seek to analyse this legislation as itapplies to this category of the work community, where its meaning is not immediately obvious.We re-situate this community within its legal context and within the representation that is availableto those that belong to it. ; La loi du 20 août 2008 qui a modifié les règles de la représentativité syndicale s'est donné pour objectif de rénover la démocratie sociale. Son examen, et surtout la mesure de son application dans les branches professionnelles ainsi que de son appropriation par les acteurs de terrain, du côté patronal comme syndical, doit donc être effectué au regard de ce critère démocratique. L'objectif est, d'une part, de déterminer le sens de ce concept ambivalent de démocratie sociale et ce que la loi est censée améliorer dans le quotidien des relations professionnelles et, d'autre part, de vérifier l'égalité des salariés devant la loi, compte tenu de la segmentation du marché du travail. Prenant en compte la situation de mobilité salariale produite par les pratiques de sous-traitance, la loi propose des dispositions applicables aux « salariés mis à disposition », basées sur le principe de « l'intégration étroite et permanente à la communauté de travail ». En prenant appui sur l'exemple de la branche de la propreté à laquelle nous avons consacré plusieurs enquêtes, nous chercherons dans ce texte à analyser cette catégorie de la communauté de travail qui ne fait pas immédiatement sens, en la replaçant à la fois dans son cadre juridique et dans la représentation que peuvent en avoir les acteurs.
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Consultable en ligne : http://journals.openedition.org/sdt/1748 ; International audience ; The purpose of the French law of August 2008, which changed the rules of union representation,was to restore social democracy. The application of this legislation in the professional trades andits adoption by people in the field, both management and workers, must therefore be examinedfrom the perspective of this democratic principle. The approach to this is twofold. On the onehand, we must determine the meaning of the ambivalent concept of social democracy and the improvementsthat this legislation is intended to bring in daily professional relations. On the otherhand, given the segmentation of the labour market, we must verify the equality of all workersbefore the law. Given the situation of labour mobility brought about by subcontracting practices,the law has provisions that are applicable to "secondable workers" based on the principle of "closeand permanent integration into the community of work". Drawing on the example of the cleaningindustry, where we have conducted several surveys, we seek to analyse this legislation as itapplies to this category of the work community, where its meaning is not immediately obvious.We re-situate this community within its legal context and within the representation that is availableto those that belong to it. ; La loi du 20 août 2008 qui a modifié les règles de la représentativité syndicale s'est donné pour objectif de rénover la démocratie sociale. Son examen, et surtout la mesure de son application dans les branches professionnelles ainsi que de son appropriation par les acteurs de terrain, du côté patronal comme syndical, doit donc être effectué au regard de ce critère démocratique. L'objectif est, d'une part, de déterminer le sens de ce concept ambivalent de démocratie sociale et ce que la loi est censée améliorer dans le quotidien des relations professionnelles et, d'autre part, de vérifier l'égalité des salariés devant la loi, compte tenu de la segmentation du marché du travail. ...
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Consultable en ligne : http://journals.openedition.org/sdt/1748 ; International audience ; The purpose of the French law of August 2008, which changed the rules of union representation,was to restore social democracy. The application of this legislation in the professional trades andits adoption by people in the field, both management and workers, must therefore be examinedfrom the perspective of this democratic principle. The approach to this is twofold. On the onehand, we must determine the meaning of the ambivalent concept of social democracy and the improvementsthat this legislation is intended to bring in daily professional relations. On the otherhand, given the segmentation of the labour market, we must verify the equality of all workersbefore the law. Given the situation of labour mobility brought about by subcontracting practices,the law has provisions that are applicable to "secondable workers" based on the principle of "closeand permanent integration into the community of work". Drawing on the example of the cleaningindustry, where we have conducted several surveys, we seek to analyse this legislation as itapplies to this category of the work community, where its meaning is not immediately obvious.We re-situate this community within its legal context and within the representation that is availableto those that belong to it. ; La loi du 20 août 2008 qui a modifié les règles de la représentativité syndicale s'est donné pour objectif de rénover la démocratie sociale. Son examen, et surtout la mesure de son application dans les branches professionnelles ainsi que de son appropriation par les acteurs de terrain, du côté patronal comme syndical, doit donc être effectué au regard de ce critère démocratique. L'objectif est, d'une part, de déterminer le sens de ce concept ambivalent de démocratie sociale et ce que la loi est censée améliorer dans le quotidien des relations professionnelles et, d'autre part, de vérifier l'égalité des salariés devant la loi, compte tenu de la segmentation du marché du travail. Prenant en compte la situation de mobilité salariale produite par les pratiques de sous-traitance, la loi propose des dispositions applicables aux « salariés mis à disposition », basées sur le principe de « l'intégration étroite et permanente à la communauté de travail ». En prenant appui sur l'exemple de la branche de la propreté à laquelle nous avons consacré plusieurs enquêtes, nous chercherons dans ce texte à analyser cette catégorie de la communauté de travail qui ne fait pas immédiatement sens, en la replaçant à la fois dans son cadre juridique et dans la représentation que peuvent en avoir les acteurs.
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In: Terrains & travaux: cahiers du Département de Sciences Sociales de l'ENS de Cachan, Volume 29, Issue 2, p. 43-63
ISSN: 1627-9506
La fédération SUD-PTT mène depuis plusieurs années une campagne contre la discrimination et la répression syndicale à La Poste dont elle se dit particulièrement victime. Une telle campagne peut surprendre compte tenu de la forte implantation syndicale dans cette entreprise et de l'institutionnalisation des relations sociales. La question est donc de savoir si cette entreprise peut se montrer globalement généreuse en droit syndical et adopter en même temps une politique ou une stratégie discriminatoire et répressive à l'égard des organisations syndicales les plus combatives. Plus précisément, on peut se demander si la confrontation qui oppose actuellement La Poste à ses syndicats « contestataires », dont SUD-PTT, n'a pas un autre enjeu que celui des réorganisations organisationnelles et économiques de l'entreprise, qui touche alors à la redéfinition du « dialogue social » interne.
International audience ; La fédération SUD-PTT mène depuis plusieurs années une campagne contre la discrimination et la répression syndicale à La Poste dont elle se dit particulièrement victime. Une telle campagne peut surprendre compte tenu de la forte implantation syndicale dans cette entreprise et de l'institutionnalisation des relations sociales. La question est donc de savoir si cette entreprise peut se montrer globalement généreuse en droit syndical et adopter en même temps une politique ou une stratégie discriminatoire et répressive à l'égard des organisations syndicales les plus combatives. Plus précisément, on peut se demander si la confrontation qui oppose actuellement La Poste à ses syndicats « contestataires », dont SUD-PTT, n'a pas un autre enjeu que celui des réorganisations organisationnelles et économiques de l'entreprise, qui touche alors à la redéfinition du « dialogue social » interne.
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International audience ; La fédération SUD-PTT mène depuis plusieurs années une campagne contre la discrimination et la répression syndicale à La Poste dont elle se dit particulièrement victime. Une telle campagne peut surprendre compte tenu de la forte implantation syndicale dans cette entreprise et de l'institutionnalisation des relations sociales. La question est donc de savoir si cette entreprise peut se montrer globalement généreuse en droit syndical et adopter en même temps une politique ou une stratégie discriminatoire et répressive à l'égard des organisations syndicales les plus combatives. Plus précisément, on peut se demander si la confrontation qui oppose actuellement La Poste à ses syndicats « contestataires », dont SUD-PTT, n'a pas un autre enjeu que celui des réorganisations organisationnelles et économiques de l'entreprise, qui touche alors à la redéfinition du « dialogue social » interne.
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International audience ; La fédération SUD-PTT mène depuis plusieurs années une campagne contre la discrimination et la répression syndicale à La Poste dont elle se dit particulièrement victime. Une telle campagne peut surprendre compte tenu de la forte implantation syndicale dans cette entreprise et de l'institutionnalisation des relations sociales. La question est donc de savoir si cette entreprise peut se montrer globalement généreuse en droit syndical et adopter en même temps une politique ou une stratégie discriminatoire et répressive à l'égard des organisations syndicales les plus combatives. Plus précisément, on peut se demander si la confrontation qui oppose actuellement La Poste à ses syndicats « contestataires », dont SUD-PTT, n'a pas un autre enjeu que celui des réorganisations organisationnelles et économiques de l'entreprise, qui touche alors à la redéfinition du « dialogue social » interne.
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In: Socio-Logos: revue de l'Association Française de Sociologie, Issue 11
ISSN: 1950-6724
In: Travail et emploi, Issue 132, p. 79-81
ISSN: 1775-416X
International audience ; This comment on the article by Connolly and Darlington suggests that the experience of SUD-Rail is more ambiguous than these authors assume. Though the union is certainly committed to militant industrial action and to broader social struggles, it is misleading to describe its orientation as 'political'. Its militancy also has two consequences which may prove self-defeating. First, it is unable to appeal to the full range of employees in the French railways. Second, the demands imposed on its activists can prove exhausting and result in 'burn-out'.
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