Aristote, l'animal politique, edited by Refik Güremen and Annick Jaulin
In: Polis: the journal for ancient greek political thought, Band 36, Heft 1, S. 167-169
ISSN: 2051-2996
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In: Polis: the journal for ancient greek political thought, Band 36, Heft 1, S. 167-169
ISSN: 2051-2996
In the Theologico-Political Treaty Spinoza makes several criticisms of haemorrhagic prophetia: it proved unable to formulate clearly the very simple moral rules necessary for obedience and salvation. These criticisms are also accompanied by a relative apology of Christianity or, more precisely, of its founder, Jésus-Christ. Christ would have succeeded where the entire prophetic tradition had failed before it, that is to say, that he conceived God in an intellectual way and, as a result, managed to enact divine law in simple language, intelligible to vulgar. In this article we offer a comparison between Christ and prophets. First, it will be necessary to see how christic knowledge supersedes prophetic knowledge, and then try to clarify the exact consequences of this epistemological ascendant for Christ. ; Dans le Traité Théologico-politique, Spinoza formule plusieurs critiques à l'endroit de la prophétie hébraïque : celle-ci se serait avouée incapable de formuler clairement les règles morales, pourtant fort simples, nécessaires à l'obéissance et au salut. Ces reproches se doublent par ailleurs d'une relative apologie du christianisme ou plus exactement de son fondateur, Jésus-Christ. Le Christ aurait en effet réussi là où toute la tradition prophétique avait avant lui échoué, c'est-à- dire qu'il a conçu Dieu de manière intellectuelle et, de ce fait, est parvenu à énoncer la loi divine dans un langage simple, intelligible au vulgaire. Dans cet article, nous proposons une comparaison entre le Christ et les prophètes. Il s'agira d'abord de voir en quoi la connaissance christique supplante la connaissance prophétique, pour ensuite tâcher de préciser quelles sont, quant à la personne du Christ, les conséquences exactes de cet ascendant épistémologique.
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Dans la Politique, Aristote distingue quatre « espèces » de démocratie. Le présent article tâche de déterminer dans quelle mesure le passage de la première à la quatrième espèce peut s'interpréter comme un progrès vers une forme constitutionnelle plus accomplie et plus parfaite. Aristote, autrement dit, conçoit-il un perfectionnement des formes politiques comme il conçoit, par ailleurs, le perfectionnement des formes artistiques et des formes de vie ?
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