Die antike Wirtschaft und die griechische Polis. Diskussion eines Modells
In: Trivium: revue franco-allemande de sciences humaines et sociales : Deutsch-französische Zeitschrift für Geistes-und Sozialwissenschaften, Heft 24
ISSN: 1963-1820
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In: Trivium: revue franco-allemande de sciences humaines et sociales : Deutsch-französische Zeitschrift für Geistes-und Sozialwissenschaften, Heft 24
ISSN: 1963-1820
International audience ; 'exposé ne porte pas sur une découverte archéologique nouvelle mais sur quelque chose qui y ressemble fortement. En effet, une nouvelle identification est proposée dans R. Descat et K. Konuk, À l'Est d'Halicarnasse : la Carie du Golfe Céramique à la plaine de Mylasa, pour un des plus importants sites d'époque archaïque et classique en Carie, Alazeytin, très bien étudié par W. Radt en 1970. Ce site doit donc être identifié maintenant à la cité de Telmessos très célèbre pour être un centre divinatoire depuis l'époque lydienne bien connu par les sources littéraires grecques et qui était jusque-là placé de manière très incertaine dans divers endroits à l'Ouest d'Halicarnasse. Alazeytin présente en effet dans son centre des bâtiments très originaux qui semblent associer la fonction d'autels et de temples et dont nous pouvons avoir une idée plus claire grâce à ce que les sources nous disent sur Telmessos. Il y a en particulier au cœur de la ville un bâtiment (numéroté 30 par W. Radt) qui associe une structure souterraine et ce qui semble être un autel au-dessus. Les textes nous confirment en effet l'existence à Telmessos d'un tombeau du fondateur, Telmessos, sur lequel était installé un autel d'Apollon. Or l'installation de la tombe du héros fondateur au cœur de la cité semble se retrouver à Syangela, la cité voisine de Telmessos qui l'a souvent dominée politiquement, dans le tombeau dit de "Pikrès" du nom du chef de la cité à l'époque de l'empire athénien. Les sources nous disent que Syangela (et son nom même en est le signe pour les commentateurs grecs qui le comprennent comme le 'tombeau du roi') avait le tombeau de Kar, l'éponyme et le premier roi des Cariens. On peut faire l'hypothèse que le tombeau était celui supposé de Kar, dans une position semblable à celle du héros Telmessos à Telmessos. À travers ces deux exemples il faut ouvrir maintenant une réflexion sur une habitude qui semble être une spécificité carienne (par exemple à Mylasa avec la structure d'Uzun Yuva), l'association ...
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International audience ; 'exposé ne porte pas sur une découverte archéologique nouvelle mais sur quelque chose qui y ressemble fortement. En effet, une nouvelle identification est proposée dans R. Descat et K. Konuk, À l'Est d'Halicarnasse : la Carie du Golfe Céramique à la plaine de Mylasa, pour un des plus importants sites d'époque archaïque et classique en Carie, Alazeytin, très bien étudié par W. Radt en 1970. Ce site doit donc être identifié maintenant à la cité de Telmessos très célèbre pour être un centre divinatoire depuis l'époque lydienne bien connu par les sources littéraires grecques et qui était jusque-là placé de manière très incertaine dans divers endroits à l'Ouest d'Halicarnasse. Alazeytin présente en effet dans son centre des bâtiments très originaux qui semblent associer la fonction d'autels et de temples et dont nous pouvons avoir une idée plus claire grâce à ce que les sources nous disent sur Telmessos. Il y a en particulier au cœur de la ville un bâtiment (numéroté 30 par W. Radt) qui associe une structure souterraine et ce qui semble être un autel au-dessus. Les textes nous confirment en effet l'existence à Telmessos d'un tombeau du fondateur, Telmessos, sur lequel était installé un autel d'Apollon. Or l'installation de la tombe du héros fondateur au cœur de la cité semble se retrouver à Syangela, la cité voisine de Telmessos qui l'a souvent dominée politiquement, dans le tombeau dit de "Pikrès" du nom du chef de la cité à l'époque de l'empire athénien. Les sources nous disent que Syangela (et son nom même en est le signe pour les commentateurs grecs qui le comprennent comme le 'tombeau du roi') avait le tombeau de Kar, l'éponyme et le premier roi des Cariens. On peut faire l'hypothèse que le tombeau était celui supposé de Kar, dans une position semblable à celle du héros Telmessos à Telmessos. À travers ces deux exemples il faut ouvrir maintenant une réflexion sur une habitude qui semble être une spécificité carienne (par exemple à Mylasa avec la structure d'Uzun Yuva), l'association ...
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In: La Phalère: revue européenne d'histoire des ordres et décorations, Heft 22, S. 102-108
ISSN: 1627-6582
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 55, Heft 1, S. 154-156
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 54, Heft 5, S. 1176-1177
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 50, Heft 5, S. 961-989
ISSN: 1953-8146
La réflexion historique est parfois un héritage qui se transmet de génération en génération. Pour l'Antiquité l'un des exemples les plus spectaculaires est celui de l'interprétation de l'économie grecque, objet d'un débat fameux depuis le 19e siècle entre « modernistes » et « primitivistes », peu évoqué cependant en France si ce n'est dans deux articles des Annales où L. Gernet en 1933 et E. Will en 1954 se faisaient l'écho des discussions outre-Rhin. Beaucoup plus tard, en 1982, L. Valensi rappelait cette faible présence. Mais à cette date le combat avait déjà changé d'âme et le problème posé par L. Gernet en 1933, « Comment caractériser l'économie de la Grèce antique ? », pouvait être considéré comme résolu depuis la parution en 1972 de l'ouvrage de M. I. Finley, The Ancient Economy (trad. frse, L'économie antique,1975). Ce concept d'« économie antique » (Proche-Orient exclu) que l'historien de Cambridge expliquait par « l'existence d'une structure culturelle et psychologique communes, dont j'espère montrer, disait-il, [… comment elle affecte toute description de l'économie] » (EAnt.: 39), l'a indéniablement emporté même si l'on rencontre ici et là quelques opposants. Une « nouvelle orthodoxie » s'est donc installée : l'économie antique est définie par la part prépondérante de l'agriculture, le rôle de l'autosuffisance locale, la place limitée de l'artisanat et du fait monétaire, l'absence d'un véritable marché de l'emploi et de l'investissement. Les « primitivistes » ont gagné et les « modernistes » bel et bien perdu et J. Andreau a raison d'écrire que l'ouvrage de Finley est peut-être le dernier représentant de la vieille querelle.
In: Ausonius éditions
In: Mémoires 28
In: Wisconsin studies in classics
In: Entretiens d'archéologie et d'histoire 5
In: Entretiens d'archéologie et d'histoire 3