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World Affairs Online
Le triangle impossible: les relations franco-soviétiques et le facteur polonais dans les questions de sécurité en Europe (1924 - 1935)
In: Enjeux internationaux No. 2
La Pologne face à la guerre en Ukraine : l'héritage du XX e siècle et l'expérience de l'insécurité
In: Stratégique: revue trimestrielle de recherches et d'études stratégiques, Band 129, Heft 2, S. 171-186
Après la Guerre froide, la Pologne a voulu sortir de sa situation de zone-tampon entre l'Union européenne et la Russie au moyen d'une double adhésion à l'OTAN et à l'Union européenne, conditions de sa sécurité. En même temps, elle a milité pour l'indépendance de l'Ukraine et son adhésion aux structures euro-atlantiques, y voyant une garantie pour sa propre sécurité. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la Pologne fournit un effort colossal pour la soutenir, pour devenir un élément essentiel de l'Alliance atlantique (juste derrière les États-Unis) et pour former un pôle centre-européen en contrepoids de l'Europe de Bruxelles.
La France et l'Europe centrale à Versailles : objectifs stratégiques et combinaisons diplomatiques
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 282, Heft 2, S. 15-23
Au moment des négociations de la Conférence de la Paix, les objectifs de sécurité français s'accompagnent d'une projection de l'influence politique, économique et militaire de la France en Europe centrale et orientale. Cette ambition pose rapidement le problème de la capacité des Alliés et, en particulier, de la France, à transformer les atouts de puissance en véritable influence politique. Les exemples de résistance au modèle militaire français, les réticences à satisfaire les impératifs stratégiques français sont en effet nombreux. La France réfléchit en termes d'hégémonie mais elle peine à dicter sa relation de manière unilatérale aux « petits Alliés » dont les aspirations à l'autonomie et l'attachement à des légitimités historiques et territoriales troublent la mise en place du nouveau système européen.
La France et l'Europe centrale à Versailles: objectifs stratégiques et combinaisons diplomatiques
In: Guerres mondiales et conflits contemporains: revue trimestrielle d'histoire, Heft 282, S. 15-23
ISSN: 0755-1584, 0984-2292, 0035-2314
World Affairs Online
Daniel Baric, Jacques Le Rider et Drago Roksandic (dir.), Mémoire et histoire en Europe centrale et orientale , Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2010, 358 p
In: Histoire, économie & société: HES : époches moderne et contemporaine, Band 32e année, Heft 2, S. 136-136
ISSN: 1777-5906
Poland in European in the French historical and political research
In: Central European political science review: quarterly of Central European Political Science Alliance ; CEPSR, Band 14, Heft 51, S. 46-61
ISSN: 1586-4197
World Affairs Online
La Pologne vue de France : un aperçu historiographique
In: Revue historique des armées, Band 260, Heft 3, S. 3-17
L'historiographie française de la Pologne connaît un certain développement depuis le début des années 1980, en privilégiant l'étude du XX e siècle, en particulier les périodes de l'entre-deux-guerres et surtout de la Deuxième Guerre mondiale. La recherche récente a cependant permis d'approfondir nos connaissances sur l'histoire de la Pologne depuis le XVI e siècle. Moins prolifique que la production bibliographique britannique ou américaine, la recherche française est sur la voie d'un élargissement des champs de recherche à des problématiques qui intègrent non seulement la dimension politique de l'histoire, mais également l'économie, la culture, l'histoire des mentalités. Elle s'appuie en grande partie sur l'historiographie polonaise dont les débats rejaillissent jusqu'en France et sur un travail en relation avec les chercheurs polonais que rendent possible les rencontres scientifiques et les échanges universitaires de plus en plus nombreux.
La Pologne vue de France: un aperçu historiographique
In: Revue historique des armées, Heft 260, S. 3-17
ISSN: 0035-3299
Enjeux et rivalités politiques franco-britanniques : le plébiscite de haute Silésie (1921)
In: Revue historique des armées, Band 254, Heft 1, S. 53-66
En vertu de l'article 88 du traité de Versailles, un plébiscite doit avoir lieu en haute Silésie, pour décider de l'appartenance de cette riche région minière à l'Allemagne ou à la Pologne. Aux rivalités entre Polonais et Allemands s'ajoutent celles entre Français et Britanniques qu'opposent des visions géopolitiques divergentes. L'urgence du plébiscite se fait d'autant plus sentir que sur place, la force d'interposition internationale, composée de contingents français et italiens, auxquels se joignent des troupes britanniques, a le plus grand mal à venir à bout des insurrections allemandes et polonaises. Ces troubles attisent la mésentente franco-britannique, Londres accusant le général français Le Rond, président de la Commission interalliée, de favoriser la partie polonaise. Les négociations franco-britanniques sont laborieuses, avant comme après le plébiscite de mars 1921, qui est remporté par la population allemande. Face à l'échec des pourparlers, la décision est prise de confier la question à la Société des Nations. Il ne s'agit en fait que d'une manière de continuer les négociations franco-britanniques sous le couvert de l'organisation internationale. Un compromis est finalement trouvé, avec le partage de la haute-Silésie dont la Pologne reçoit la partie la plus riche mais les rancœurs restent profondes.
Enjeux et rivalités politiques franco-britanniques: le plébiscite de haute Silésie (1921)
In: Revue historique des armées, Heft 254, S. 53-66
ISSN: 0035-3299
La Roumanie et la Pologne dans la politique soviétique de la France : la difficulté d'établir un « front uni »
In: Revue Historique des Armées, Band 244, Heft 3, S. 60-72
De 1924 à 1935, les relations entre la France, la Roumanie et la Pologne vis-à-vis de l'Union soviétique sont marquées par la volonté française d'asseoir son influence en Europe centre-orientale. Paris entend maintenir une unité de front entre ses deux alliés dans le but de forger une force dissuasive face à l'Est et d'éviter toute implication directe dans la région. L'unité polono-roumaine doit également permettre de tenir Berlin et Moscou éloignées l'une de l'autre. De 1924 au protocole Litvinov de 1929, Paris mène un jeu complexe consistant à soutenir ses alliés en évitant toute tension avec leur voisine soviétique. Avec l'implication progressive de l'Union soviétique dans les questions de sécurité en Europe, la cohésion franco-polono-roumaine perd de sa vigueur. Concentrée sur le problème de la Bessarabie, Bucarest est un obstacle au rapprochement franco-soviétique et polono-soviétique. A partir de 1933, au moment où la Roumanie s'inscrit dans l'axe reliant Paris à Moscou, la Pologne refuse la politique de sécurité française et entend mener une politique d'équilibre bilatéral entre l'Allemagne et l'URSS. À la fin de 1935, le manque de cohérence entre les trois alliés ne peut que profiter à une Allemagne nazie désormais prête aux coups de force.
DOSSIER: FRANCE-ROUMANIE: La Roumanie et la Pologne dans la politique soviétique de la France: la difficulté d'établir un front uni(1924-1935)
In: Revue historique des armées, Heft 244, S. 60-72
ISSN: 0035-3299
Marches d’empires, États-tampons et zones d’instabilité : une approche française de la notion de périphérie aux xixe et xxe siècles
In: La France face aux crises et aux conflits des périphéries européennes et atlantiques du xviie au xxe siècle, S. 31-46
L'européanité en Europe médiane
In: Bibliothèque d'études de l'Europe centrale 21