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Une culture de la violence s'est répandue dans les écoles de New York. La violence en milieu scolaire est devenue un processus d'interaction entre une population étudiante toujours plus menaçante et menacée et un système d'enseignement qui a délégué la responsabilité de maîtriser les comportements antisociaux à la portion la moins valorisée de son personnel, les agents de sécurité. La quasi-anarchie qui règne dans les corridors des écoles secondaires des quartiers défavorisés présente un formidable défi aux thèses de M. Foucault. Le nouveau panopticon est un anti-panopticon : il n'est pas un édifice, il n'assure pas la fonction de surveillance. Il existe à travers un ensemble de forces politiques et sociales qui se sont donné le mot pour ne pas voir les comportements de transgression. Ainsi apparaît dans les écoles une culture autonome de la violence qui se reproduit dans un climat de peur incitant chaque élève à se conformer à un certain code de « dureté », condition de sa propre protection. Les élèves des quartiers défavorisés ont en partage un espace de violence à la fois entièrement extérieur à la culture dominante et intimement lié à elle.

Obgleich Gewaltvorkommnisse in den USA eine weitverbreitete Erscheinung sind, sind die letzten Schulmassaker ein neues Phänomen auf der Palette von Gewalttaten. Die Ereignisse haben zu einer enormen Verbreitung von Sicherheitstechnologien, zu Handbüchern über Gewaltprävention und Sicherheitsseminaren in den amerikanischen Schulen geführt. In einigen öffentlichen Schulen sind die Lehrer mehr oder weniger auf den Status eines "Vermieters" reduziert. Der Autor zeigt und argumentiert aus der breiteren Perspektive der Kulturkritik, dass die jüngsten Massaker Teil der postmodernen Kultur eines entfesselten Kapitalismus sind und das alle Versuche, den Erwerb von Waffen und aggressiven Video-Spielen einzuschränken, an dessen Dynamik scheitern. (ICAÜbers)

Human locomotion was studied for 160 societies through the use of early travel accounts, missionaries' reports, and the ethnographic literature. As a result of the value Western society has placed on a sedentary way of life, and the consequent devaluation of movement, the common "striding gait" of humans has taken on a kind of misplaced concreteness. Humans facultatively employ a number of locomotor patterns besides the habitual bipedal gait: long‐distance running, climbing, leaping, crawling, swimming, and skiing (the latter two are not dealt with in this paper). Human locomotion, like that of animals, is an analogous rather than a univocal concept, admitting great variation, plasticity, and subtle differences in gait, style, speed, and endurance. These multiple concepts have important implications for the construction of models of the evolution of hominid bipedalism.