Femmes et fonction publique; Women and Public Sector : Is there a Calculated Risk of Overeducation ?: Un risque calculé de déclassement ?
In: Travail et emploi, Heft 120, S. 47-61
ISSN: 1775-416X
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In: Travail et emploi, Heft 120, S. 47-61
ISSN: 1775-416X
In: Revue d'économie politique, Band 112, Heft 2, S. 197-227
ISSN: 2105-2883
Résumé Le chômage engendre-t-il le chômage ? Le débat oppose les tenants d'une hétérogénéité pure, éventuellement inobservable du statisticien, aux partisans d'une véritable relation de dépendance des probabilités de sortie vis-à-vis de la durée de l'épisode de chômage. Après avoir présenté et illustré l'état de la littérature empirique, nous distinguons à l'aide d'un modèle simple quatre arguments avancés par la littérature théorique : l'hétérogénéité ex ante , le signal lié à la durée du chômage, la démoralisation des chômeurs de longue durée, et la perte de capital humain liée à l'épisode de chômage. Les implications en termes de politique économique sont également envisagées.
International audience ; Does unemployment cause future unemployment ? The empirical debate goes from (unobservable) heterogeneity to the so-called duration dependence. We survey and illustrate the empirical literature and build a simple model allowing to distinguish the four main arguments previously advanced by the theoretical literature : the ex ante heterogeneity, the unemployment duration viewed as a signal, the discouraged unemployed, and the human capital losses during unemployment spells. We also investigate policy implications. ; Le chômage engendre-t-il le chômage ? Le débat oppose les tenants d'une hétérogénéité pure, éventuellement inobservable du statisticien, aux partisans d'une véritable relation de dépendance des probabilités de sortie vis-à-vis de la durée de l'épisode de chômage. Après avoir présenté et illustré l'état de la littérature empirique, nous distinguons à l'aide d'un modèle simple quatre arguments avancés par la littérature théorique : l'hétérogénéité ex ante, le signal lié à la durée du chômage, la démoralisation des chômeurs de longue durée, et la perte de capital humain liée à l'épisode de chômage. Les implications en termes de politique économique sont également envisagées
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International audience ; Does unemployment cause future unemployment ? The empirical debate goes from (unobservable) heterogeneity to the so-called duration dependence. We survey and illustrate the empirical literature and build a simple model allowing to distinguish the four main arguments previously advanced by the theoretical literature : the ex ante heterogeneity, the unemployment duration viewed as a signal, the discouraged unemployed, and the human capital losses during unemployment spells. We also investigate policy implications. ; Le chômage engendre-t-il le chômage ? Le débat oppose les tenants d'une hétérogénéité pure, éventuellement inobservable du statisticien, aux partisans d'une véritable relation de dépendance des probabilités de sortie vis-à-vis de la durée de l'épisode de chômage. Après avoir présenté et illustré l'état de la littérature empirique, nous distinguons à l'aide d'un modèle simple quatre arguments avancés par la littérature théorique : l'hétérogénéité ex ante, le signal lié à la durée du chômage, la démoralisation des chômeurs de longue durée, et la perte de capital humain liée à l'épisode de chômage. Les implications en termes de politique économique sont également envisagées
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International audience ; Does unemployment cause future unemployment ? The empirical debate goes from (unobservable) heterogeneity to the so-called duration dependence. We survey and illustrate the empirical literature and build a simple model allowing to distinguish the four main arguments previously advanced by the theoretical literature : the ex ante heterogeneity, the unemployment duration viewed as a signal, the discouraged unemployed, and the human capital losses during unemployment spells. We also investigate policy implications. ; Le chômage engendre-t-il le chômage ? Le débat oppose les tenants d'une hétérogénéité pure, éventuellement inobservable du statisticien, aux partisans d'une véritable relation de dépendance des probabilités de sortie vis-à-vis de la durée de l'épisode de chômage. Après avoir présenté et illustré l'état de la littérature empirique, nous distinguons à l'aide d'un modèle simple quatre arguments avancés par la littérature théorique : l'hétérogénéité ex ante, le signal lié à la durée du chômage, la démoralisation des chômeurs de longue durée, et la perte de capital humain liée à l'épisode de chômage. Les implications en termes de politique économique sont également envisagées
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In: The international journal of sociology and social policy, Band 43, Heft 5/6, S. 473-490
ISSN: 1758-6720
PurposeThe authors aim to explore the link between the gender composition of occupations and women's access to managerial positions in four societal contexts.Design/methodology/approachUsing EU-LFS data for 2015, the authors measure the relative gender equality performance of France, Sweden, Switzerland and the UK regarding women's access to managerial positions, defined as levels 1 and 2 of the 2008 ISCO classification coupled with the exercise of managerial responsibilities.FindingsWhile gender-mixed working environments offer the largest number of managerial positions, they are also where women are least likely to reach such a position. Overall, except in Switzerland, women fare best in male-dominated occupations. Women do not appear to fare worse than men in female-dominated occupations, except in France.Research limitations/implicationsThe findings question the relevance of policies aimed simply at reducing occupational gender segregation without providing safeguards against the deleterious effects that gender mixing may have on women's career advancement.Originality/valueThe disparities between countries found here show that individual career advancement towards a managerial position may be driven by the social policies, gender ideology and institutions of the societal context. Examining how the societal dimensions involved in the poor performance of women in France and Switzerland are likely to differ sheds light on mechanisms behind the gender gap in management.
In: Revue française de socio-économie: Rfse, Band 20, Heft 1, S. 235-258
À partir de l'exploitation de cinq cohortes d'entrants dans la vie active, couvrant la période 1998-2013, nous montrons que la crise du début des années 2000 et surtout la Grande Récession entraînent un chômage accru des jeunes, un allongement de la durée d'accès au premier emploi, autant d'effets mécaniques attendus. Mais la sélectivité par le diplôme, la lente érosion de l'accès à l'emploi à durée indéterminée, la segmentation par l'âge du marché du travail s'accentuent dans ces contextes de crise, poursuivant la tendance longue amorcée bien avant.
In: CEREQ bref / Céreq, 359
World Affairs Online
Cette étude analyse les comportements des employeurs face aux demandeurs d'emploi en activité réduite. Elleinterroge alors l'effet de l'activité réduite sur la qualité de l'emploi et sur le développement des formes flexiblesd'emploi au sein de secteurs particulièrement utilisateurs de contrats courts ou à temps partiels : aide à domicile,hôtellerie-restauration, commerce et intérim.L'approche, croisant les points de vue des demandeurs d'emploi et des employeurs, permet de mettre en relationdeux dimensions :• la nature incitative au retour à l'emploi du régime d'activité réduite, ce dernier s'adressant aux demandeursd'emploi,• les pratiques de recrutement des entreprises dans un contexte d'augmentation des contrats courts et desdemandeurs d'emploi qui travaillent.D'une part l'activité réduite permet au demandeur d'emploi de cumuler son allocation avec des revenus salariaux.Puisque son revenu peut être compensé, il peut être est incité à accepter des emplois moins rémunérateurs queles précédents et de très courtes durées. L'étude démontre que, pour les demandeurs d'emplois en activité, celamodifie in fine l'acceptabilité des conditions d'emplois peu favorables. D'autant que ces demandeurs d'emploi enactivité bénéficient peu d'accompagnement.D'autre part, il semble que les processus de recrutements n'intègrent pas explicitement les règles de cumul entreallocation et salaire pour définir les conditions de travail. Mais l'étude met en exergue que la seule connaissancede la possibilité d'un complément de salaire permet à l'employeur de se désengager vis-à-vis de la question de laqualité de l'emploi. Même en cas de difficultés de recrutement, ce dernier ne met pas en relation ces difficultésavec les conditions d'emploi peu favorables qu'il propose.Trois dimensions se nourrissent entre elles et font système : le non questionnement des employeurs sur la qualitédes emplois qu'ils proposent ; la compensation du salaire ; le niveau de chômage élevé qui ne permet pas audemandeur d'emploi en activité de bénéficier d'une ...
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Cette étude analyse les comportements des employeurs face aux demandeurs d'emploi en activité réduite. Elleinterroge alors l'effet de l'activité réduite sur la qualité de l'emploi et sur le développement des formes flexiblesd'emploi au sein de secteurs particulièrement utilisateurs de contrats courts ou à temps partiels : aide à domicile,hôtellerie-restauration, commerce et intérim.L'approche, croisant les points de vue des demandeurs d'emploi et des employeurs, permet de mettre en relationdeux dimensions :• la nature incitative au retour à l'emploi du régime d'activité réduite, ce dernier s'adressant aux demandeursd'emploi,• les pratiques de recrutement des entreprises dans un contexte d'augmentation des contrats courts et desdemandeurs d'emploi qui travaillent.D'une part l'activité réduite permet au demandeur d'emploi de cumuler son allocation avec des revenus salariaux.Puisque son revenu peut être compensé, il peut être est incité à accepter des emplois moins rémunérateurs queles précédents et de très courtes durées. L'étude démontre que, pour les demandeurs d'emplois en activité, celamodifie in fine l'acceptabilité des conditions d'emplois peu favorables. D'autant que ces demandeurs d'emploi enactivité bénéficient peu d'accompagnement.D'autre part, il semble que les processus de recrutements n'intègrent pas explicitement les règles de cumul entreallocation et salaire pour définir les conditions de travail. Mais l'étude met en exergue que la seule connaissancede la possibilité d'un complément de salaire permet à l'employeur de se désengager vis-à-vis de la question de laqualité de l'emploi. Même en cas de difficultés de recrutement, ce dernier ne met pas en relation ces difficultésavec les conditions d'emploi peu favorables qu'il propose.Trois dimensions se nourrissent entre elles et font système : le non questionnement des employeurs sur la qualitédes emplois qu'ils proposent ; la compensation du salaire ; le niveau de chômage élevé qui ne permet pas audemandeur d'emploi en activité de bénéficier d'une position favorable. Cela peut avoir pour conséquence dedétériorer davantage des conditions d'emplois déjà peu favorables. C'est par ce mécanisme qu'il pourrait y avoirune dégradation générale des conditions d'emploi des salariés des secteurs étudiés, ainsi qu'un enfermementdans des trappes à précarité.L'étude montre que, pour ce qui concerne l'activité réduite, l'employabilité et les qualifications semblent ne pasêtre pensées comme une co-construction entre employeurs et salariés. Il en est de même pour la qualité dutravail et de l'emploi. Le désengagement de l'employeur et la difficulté des intermédiaires (pôle emploi,représentants syndicaux, etc.) à appréhender les demandeurs d'emploi en activité risquent de laisser sedévelopper des emplois de moindre qualité sur le marché du travail. Il conviendrait de reconnecter qualité del'emploi, du travail et du produit, dans un objectif commun autour de cette qualité. A l'instar de la responsabilitésociale des entreprises, il est possible de construire des référentiels communs de l'emploi de qualité chez lesintermédiaires et les employeurs, mais aussi chez l'ensemble des acteurs de l'emploi. Cela met en jeu la créationd'espaces d'échanges innovants et de mise en commun des besoins entre les acteurs, sur un territoire, dans unsecteur, etc. afin de construire des intérêts partagés autour de la qualité de l'emploi et du travail. Enfin, celasoulève le contenu et la forme du dialogue social, comme par exemple l'adaptation des pratiques etaccompagnements syndicaux au regard des spécificités et contraintes des demandeurs d'emploi en activitéréduite. Ou encore l'utilisation de la Base de données unique et sociales. La BDES sert de support de préparationà la consultation annuelle du comité d'entreprise sur les orientations stratégiques de l'entreprise. Elle porte surl'investissement social de l'entreprise (telles que les conditions de
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Ce document s'inscrit dans une série de contributions qui seront publiées en 2016 par le Conseil national d'évaluation du système scolaire (Cnesco) dans le cadre d'un rapport scientifique sur les inégalités scolaires d'origines sociale et ethno-culturelle. ; Sous la pression combinée d'un chômage des jeunes structurellement élevé et d'une demande sociale de démocratisation de l'éducation, les politiques françaises ont développé depuis trente ans, par réformes successives, un important appareillage de diplômes professionnels intégrés dans la hiérarchie des niveaux de formation générale. Cette extension de l'enseignement professionnel s'est doublée d'une promotion de l'alternance entre l'école et l'entreprise et, notamment de l'apprentissage puisque ce dernier concerne, depuis près de trente ans, tous les titres à finalité professionnelle, y compris de l'enseignement supérieur. La création du baccalauréat professionnel au milieu des années quatre-vingts a constitué un tournant majeur en inscrivant un diplôme emblématique, le baccalauréat, dans le champ de la formation professionnelle initiale et en exigeant que sa préparation passe nécessairement par des stages en entreprise.De cette offre de formation professionnelle initiale qui touche près de 40 % des jeunes au sortir du premier cycle de l'enseignement secondaire, il est attendu une meilleure insertion dans l'emploi et la production de compétences ajustées aux attentes du marché du travail. Cette volonté de concilier les intérêts propres des jeunes et la régulation du marché de l'emploi est clairement posée par l'un des articles phares de la loi d'orientation sur l'éducation de 2005 reprenant, pour l'essentiel, celle de 1989. Ainsi le code de l'éducation stipule que « l'acquisition d'une culture générale et d'une qualification reconnue est assurée à tous les jeunes, quelle que soit leur origine sociale, culturelle ou géographique », sachant que les enseignements ont notamment pour objet de « concourir à leur perfectionnement et à leur adaptation au cours de la ...
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Ce document s'inscrit dans une série de contributions qui seront publiées en 2016 par le Conseil national d'évaluation du système scolaire (Cnesco) dans le cadre d'un rapport scientifique sur les inégalités scolaires d'origines sociale et ethno-culturelle. ; Sous la pression combinée d'un chômage des jeunes structurellement élevé et d'une demande sociale de démocratisation de l'éducation, les politiques françaises ont développé depuis trente ans, par réformes successives, un important appareillage de diplômes professionnels intégrés dans la hiérarchie des niveaux de formation générale. Cette extension de l'enseignement professionnel s'est doublée d'une promotion de l'alternance entre l'école et l'entreprise et, notamment de l'apprentissage puisque ce dernier concerne, depuis près de trente ans, tous les titres à finalité professionnelle, y compris de l'enseignement supérieur. La création du baccalauréat professionnel au milieu des années quatre-vingts a constitué un tournant majeur en inscrivant un diplôme emblématique, le baccalauréat, dans le champ de la formation professionnelle initiale et en exigeant que sa préparation passe nécessairement par des stages en entreprise.De cette offre de formation professionnelle initiale qui touche près de 40 % des jeunes au sortir du premier cycle de l'enseignement secondaire, il est attendu une meilleure insertion dans l'emploi et la production de compétences ajustées aux attentes du marché du travail. Cette volonté de concilier les intérêts propres des jeunes et la régulation du marché de l'emploi est clairement posée par l'un des articles phares de la loi d'orientation sur l'éducation de 2005 reprenant, pour l'essentiel, celle de 1989. Ainsi le code de l'éducation stipule que « l'acquisition d'une culture générale et d'une qualification reconnue est assurée à tous les jeunes, quelle que soit leur origine sociale, culturelle ou géographique », sachant que les enseignements ont notamment pour objet de « concourir à leur perfectionnement et à leur adaptation au cours de la ...
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Ce document s'inscrit dans une série de contributions qui seront publiées en 2016 par le Conseil national d'évaluation du système scolaire (Cnesco) dans le cadre d'un rapport scientifique sur les inégalités scolaires d'origines sociale et ethno-culturelle. ; Sous la pression combinée d'un chômage des jeunes structurellement élevé et d'une demande sociale de démocratisation de l'éducation, les politiques françaises ont développé depuis trente ans, par réformes successives, un important appareillage de diplômes professionnels intégrés dans la hiérarchie des niveaux de formation générale. Cette extension de l'enseignement professionnel s'est doublée d'une promotion de l'alternance entre l'école et l'entreprise et, notamment de l'apprentissage puisque ce dernier concerne, depuis près de trente ans, tous les titres à finalité professionnelle, y compris de l'enseignement supérieur. La création du baccalauréat professionnel au milieu des années quatre-vingts a constitué un tournant majeur en inscrivant un diplôme emblématique, le baccalauréat, dans le champ de la formation professionnelle initiale et en exigeant que sa préparation passe nécessairement par des stages en entreprise.De cette offre de formation professionnelle initiale qui touche près de 40 % des jeunes au sortir du premier cycle de l'enseignement secondaire, il est attendu une meilleure insertion dans l'emploi et la production de compétences ajustées aux attentes du marché du travail. Cette volonté de concilier les intérêts propres des jeunes et la régulation du marché de l'emploi est clairement posée par l'un des articles phares de la loi d'orientation sur l'éducation de 2005 reprenant, pour l'essentiel, celle de 1989. Ainsi le code de l'éducation stipule que « l'acquisition d'une culture générale et d'une qualification reconnue est assurée à tous les jeunes, quelle que soit leur origine sociale, culturelle ou géographique », sachant que les enseignements ont notamment pour objet de « concourir à leur perfectionnement et à leur adaptation au cours de la ...
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