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Québec, 1945 - 2000, 2, Les intellectuels et le temps de Duplessis
In: Québec, 1945 - 2000 2
Nationalismes et politique au Québec
In: Sciences de l'homme et humanisme 7
World Affairs Online
Dynamique de la société libérale
In: Droit et science politique 4
In: Société et politique: la vie des groupes 2
Fondements de la société libérale
In: Droit et science politique 3
In: Société et politique: la vie des groupes 1
Le libéralisme du statu quo : le droit protecteur
In: Recherches sociographiques, Band 2, Heft 1, S. 69-100
ISSN: 1705-6225
Dans le numéro précédent de cette revue, Léon Bien a étudié le libéralisme du statu quo au niveau de l'idéologie : Il a montré les conséquences du refus d'ajuster les principes libéraux aux conditions de la civilisation industrielle américaine. Il analyse ici les manifestations de ce refus: sur le plan juridique. Nous avons souligné déjà l'importance de ces travaux dans la perspective des études comparatives sur le Canada français.
La polarité des idéologies : conservatisme et progressisme
In: Recherches sociographiques, Band 7, Heft 1-2, S. 23-35
ISSN: 1705-6225
Il y a moins de dix ans, les intellectuels étaient d'avis que la société québécoise était parvenue à un moment critique de son existence. Nombre d'entre eux se groupaient dans le Rassemblement des forces démocratiques. Leur diagnostic était des plus déprimants : (( stérilité » de l'esprit, « monolithisme » de la pensée, « omniprésence » de la droite, bref, le corps social tout entier, selon eux, était menacé de mort. Aujourd'hui, cependant, les intellectuels définissent la situation d'une manière bien différente : ils parlent généralement de « dynamisme », de « croissance » et de « révolution ». Comment expliquer cette étonnante volte-face des états d'esprit en si peu de temps ?
L'observation un peu attentive des faits nous amène à conclure que les conditions sociales, bien qu'elles aient évolué dans ce court intervalle, ne sont pas fondamentalement aussi différentes que l'antinomie des slogans qui servent à les caractériser ne le laisse supposer. Le contraste des perceptions paraît tenir surtout à des facteurs psychologiques. Il y a dix ans, le Québec touchait à la fin d'une longue ère de conservatisme politique : l'impression d'immobilisme social et intellectuel s'en trouvait amplifiée ; aujourd'hui, nous venons d'entrer dans une ère de progressisme politique : la conscience du changement social et intellectuel s'en trouve accrue.
Inversement, l'ampleur de l'évolution dans certains secteurs était alors méconnue tandis qu'aujourd'hui on sous-estime souvent l'importance des foyers de conservatisme. Une enquête un peu poussée, menée en 1958 par l'Institut d'éducation des adultes auprès de différents milieux, révélait chez les membres d'associations les plus diverses, en même temps qu'une conscience aiguë de l'emprise du traditionalisme, l'adhésion à des normes démocratiques élevées de même qu'aux valeurs propres à la civilisation moderne. Par contraste, le débat sur le Bill 60, moment critique de l'évolution récente, manifesta la fermeté de l'emprise des convictions anciennes sur un grand nombre d'associations et d'individus.
Au delà des apparences, aujourd'hui comme il y a dix ans, la divergence des aspirations et des mentalités parmi les agents sociaux est intense. Dans les deux cas, cependant, par suite d'une disposition d'esprit particulière, on magnifie dans les perceptions globales un aspect de la situation idéologique et on réduit l'importance de l'autre aspect. Comment rendre compte de ce comportement insolite ? Peut-on aller au delà de l'explication psychologique élémentaire que je viens d'esquisser ? Le problème posé peut se formuler ainsi : comment se fait-il que le stock des idéologies dont dispose la société — entendant par idéologie un système plus ou moins élaboré de représentations en vue de l'action — soit assurément beaucoup plus diversifié qu'il ne semble aux acteurs sociaux ? Comment se fait-il qu'une série entière d'idéologies reste toujours sous-utilisée, voire même ignorée au plan global, et que les idéologies qui paraissent activer le cours des choses fassent généralement partie elles aussi d'une seule et même série d'idéologies ?
Tout se passe comme s'il existait dans la société des mécanismes de polarisation qui entraînent les idéologies sociales particulières, dès qu'elles acquièrent une fonction et une signification globales, dans l'orbite de deux constellations idéologiques dominantes que j'appellerai le « conservatisme » et le « progressisme ». Par ces deux termes, j'entends deux orientations d'esprit opposées, l'une, le conservatisme, s'attachant à la consolidation et à la défense des valeurs et des institutions existantes, et l'autre, le progressisme, visant à l'implantation de valeurs et d'institutions nouvelles. J'emploierai ces deux notions d'une manière synthétique, c'est-à-dire comme exprimant deux dynamiques, différentes et opposées, de polarisation des idéologies.
Dans le présent exposé, je veux m'attacher à identifier les mécanismes de polarisation des idéologies, à supposer qu'ils existent, et à examiner les effets qui résultent de la polarité sur le comportement et le destin des idéologies. L'identification des mécanismes de polarisation, je vais la chercher, d'une part, dans la nature même du tissu social qui enveloppe les idéologies, c'est-à-dire les pouvoirs, et, d'autre part, dans la voie d'analyse généralement empruntée pour l'étude des idéologies et qui consiste à considérer celles-ci selon l'optique des pouvoirs plutôt que selon celle des agents sociaux. À la suite de cet exposé forcément abstrait, je décrirai brièvement comment la question de la polarité des idéologies se pose au Québec.
Éléments d'un schéma pour l'analyse des cultures politiques
In: Recherches sociographiques, Band 23, Heft 3, S. 317-335
ISSN: 1705-6225
Les spécialistes sont à peu près unanimes à percevoir la culture comme l'ensemble des structures symboliques que les membres d'une collectivité ont en commun. Il existe toutefois de profondes divergences sur la façon d'en faire l'étude. Ces divergences sont encore bien plus prononcées quand il s'agit de culture politique. Les travaux s'inspirant de cette notion paraissent insatisfaisants au point où certains suggèrent qu'on cesse de l'utiliser au profit d'autres expressions, telles celles de « style politique », de « caractère national», de « croyances de masses », d'« éthos », de « personnalité de base », l'« esprit du temps » (Zeitgeist), ou encore d'« orientation ». Plutôt qu'un simple changement de nom, ne serait-ce pas le cadre conceptuel qu'il faudrait rendre plus rigoureux ?
Dans leur traitement de la culture, les politologues américains font de nombreux emprunts à la théorie parsonienne: outre le concept de value orientation, ils retiennent la distinction entre l'aspect tripartite des orientations à l'égard des objets (le cognitive, le cathectic et l'evaluative), de même que la notion de pattern variables. Nous estimons dès lors profitable de partir de Parsons, d'autant plus qu'à l'instar de ce dernier nous recourons à une approche systémique d'analyse. Nous jugeons toutefois nécessaire de nous montrer plus rigoureux dans l'élaboration d'un cadre conceptuel que la plupart de ceux qui ont emprunté à la théorie parsonienne de la culture. Plus encore : nous estimons nécessaire de modifier substantiellement cette dernière théorie elle-même.
Le substrat de la culture, il y a quasi-unanimité là-dessus, ce sont les valeurs. Ce sont finalement les multiples modes d'être que les valeurs revêtent qui procurent à la culture son étendue et sa profondeur. Toutefois, si les auteurs, quand ils analysent la culture, font une place centrale aux valeurs, ils ne se soucient guère de scruter la nature des valeurs ni d'examiner comment elles sous-tendent la culture, selon les différentes facettes que cette dernière présente d'elle-même.
Le libéralisme du statu quo : l'idéologie protectrice
In: Recherches sociographiques, Band 1, Heft 4, S. 435-465
ISSN: 1705-6225
L'étude qui suit ne porte pas sur le Canada français. Mais en décrivant une phase capitale de 1'évolution des idéologies économiques américaines, elle reconstitue le contexte où est née notre propre infrastructure économique; elle indique aussi certains courants culturels que notre culture a intégrés ou refusés, mais qui ont incontestablement joué sur notre destin. Cet article réunit ainsi des éléments importants pour les études comparatives qui s'imposent à propos de notre milieu. Nous publierons prochainement un deuxième article du même auteur qui traitera des aspects juridiques de la même idéologie.
Information politique et participation
In: Sociologie et sociétés, Band 2, Heft 1, S. 3-24
ISSN: 0038-030X
À partir d'une méthode d'analyse axée sur l'application de la cybernétique au domaine des communications sociales et située dans le prolongement de l'approche systémique, l'auteur établit certaines relations entre l'information politique et la participation. H démontre notamment qu'à l'inégalité d'information parmi les catégories socio-économiques correspond une même inégalité de participation aux activités politiques des mêmes catégories. Après avoir indiqué les raisons de ces rapports, l'auteur esquisse certaines voies de réforme.
L'année politique 1987–1988 au QuébecDenis Monière (sous la direction de) Montréal: Le Devoir-Québec-Amérique, 1989, 254 p. - L'année politique 1988–1989 au QuébecDenis Monière (sous la direction de) Montréal: Le Devoir-Québec-Amérique, 1989, 315 p
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique, Band 23, Heft 3, S. 566-568
ISSN: 1744-9324
L'État Liberal Et L'Expansion De L'Espace Public Etatique
In: International political science review: the journal of the International Political Science Association (IPSA) = Revue internationale de science politique, Band 7, Heft 2, S. 190-208
ISSN: 1460-373X
Le texte vise à montrer comment les conditions de la mise en oeuvre de l'Etat libéral modifièrent substantiellement les attentes des théoriciens libéraux concernant les rap ports de la société civile, de la sphère publique non étatique et de l'Etat. Ce dernier, en effet, s'étant vu attribuer le monopole de l'exercice du pouvoir sur l'ensemble de la communauté politique, loin de s'amenuiser conformément aux prévisions étendit graduellement son champ d'intervention à la faveur d'un concours de circonstances et surtout en raison du fait de l'infusion dans l'Etat libéral d'une rationalité politique ax ée sur une volonté de puissance lui procurant une "courbure étatique" qui lui permit de concurrencer la rationalité économique sur son propre terrain et parvenir même parfois à se la subordonner.