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An innovative and original addition to the literature on globalization which examines the challenges faced by those wishing to develop progressive visions of transparent global governance and civil society.

Résumé Au centre de l'économie mondiale, les forces sociales ont été à l'abri des processus d'instauration d'un ordre international pendant plus d'un siècle avant d'y être exposées d'une manière abrupte dans la phase de mondialisation actuelle. Dans ce contexte, la résistance prend l'aspect d'un nouveau mouvement politique, avec ses propres finalités et tactiques, et devient un sujet de référence véritable, quoique éthéré (« nous » qui partout faisons partie du mouvement altermondialiste). « Un autre monde est possible », mais pour assurer son avènement, « nous » devons agir politiquement comme il convient. À la périphérie, les forces sociales se sont toujours constituées dans leur rencontre avec l'ordre mondial. « Nous », qui que nous puissions être, étions là avant. Sur cette toile de fond historique, la résistance actuelle n'est pas définie par la forme politique qu'elle peut prendre, ni par le sujet au nom duquel un ordre mondial différent est aujourd'hui conçu ou prôné, mais par la manière dont d'autres forces sociales, à d'autres moments, ont défini leur rapport à l'ordre mondial. En se plaçant sous ces deux angles complémentaires, on peut mieux saisir la profondeur de la résistance actuelle à la mondialisation néolibérale et rechercher les voies d'une mobilisation de son potentiel de transformation.

Social forces at the core of the world economy were sheltered from world‐ordering processes for more than a century before being abruptly exposed in the current phase of globalisation. In this context, resistance appears as a new political movement, with its own finalities and tactics, and a proper – if insubstantial – subject of reference (the "we" who are part of the anti‐globalisation movement everywhere). Another world is possible, but to make it happen we must use proper politics. At the periphery, social forces have always constituted themselves in their meeting with world order. "We", whoever we may be, have been there before. Against this history, current resistance is not defined by the political form it now may be taking or the subject on whose behalf a different world order is now envisioned or argued for, but in relation to how other social forces at other moments have defined their connection to world order. Informed by these complementary perspectives, we can better understand the depth of present resistance to neo‐liberal globalisation, and think about ways to marshal its transformative potential.